SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
En photo : un SDF allemand, faisant la mendicité dans la rue, présente une petite pancarte expliquant : « Je n'ai plus rien à part moi ».

LA CRUELLE RÉALITÉ DU « MODÈLE ALLEMAND » DONNÉ EN EXEMPLE AUX FRANÇAIS : 1,2 MILLION DE SANS-ABRI OUTRE-RHIN D’ICI À 2018 !
 

Le fameux « modèle allemand », que Macron et les dirigeants européistes présentent constamment aux Français, sous forme de reproche, comme l'exemple économique et social à suivre, produit des effets calamiteux sur lesquels nos grands médias restent toujours très discrets.

 

Dernier en date de ces effets, on a appris aujourd'hui que l'Allemagne comptera 1,2 million de sans-abri d'ici à 2018, selon les chiffres publiés par le groupe de travail fédéral allemand sur l'aide aux personnes sans domicile.

 

Par rapport à 2016, cela représente une augmentation faramineuse de... +150% !

Il est à noter que plus de la moitié des sans-abris devraient être des réfugiés, ce qui relativise singulièrement le « bon accueil » fait aux « migrants » que les grands médias ont présenté aux Français... Selon les statistiques fédérales, 440 000 des 860 000 sans-abri du pays en 2016 étaient des réfugiés.

 

source : https://euobserver.com/tickers/139880

 

PAR EL DIABLO

 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Des COUPURES D’ÉLECTRICITÉ cet hiver ? Les élus du comité central d'entreprise d'EDF alertent !

Les élus du comité central d'entreprise d'EDF (CCE EDF) ont alerté mercredi [15/11/2017] sur les risques de coupures électriques cet hiver du fait notamment d'une capacité réduite des moyens pilotables et de la politique discutable de la direction de l’énergéticien.

 

« Black out, mythe ou réalité ? ». Le thème du débat au Forum Social lors de la dernière fête de l’Humanité, n’est plus un mythe. Selon les membres du comité central d'entreprise (CCE) d’EDF, réunis mercredi à la Bourse du travail dans le 10e arrondissement de Paris, les risques de coupures cet hiver pourraient devenir une réalité. « Nous ne sommes pas à l’abri de coupures massives et longues», a expliqué Philippe Page Le Mérour (CGT). Afin d’étayer ces affirmations, les membres du CCE EDF ont rappelé que le 25 janvier 2017, le réseau électrique français était passé à deux doigts de la catastrophe. Or comme l’a rappelé Virginie Neumayer, présidente de la commission production du CCE : « Nous étions face à une vague de froid des plus ordinaires ». À l’arrivée, il restait une toute petite marge : « 1%, ce qui équivaut à 1 000 mégawatt encore disponibles sur le réseau avant rupture» explique la présidente de la commission.

 

À l’époque, dans un contexte de campagne présidentielle, les problèmes rencontrés par la filière nucléaire avait été vite mis en avant. Or pour Virginie Neumayer, les causes sont ailleurs et plus profondes : « Le manque d’investissements d’EDF dans l’outil depuis de nombreuses années est l’une des raisons. Il y a une vraie dégradation des moyens de production. »

 

[…]

LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

SOURCE : Révolution permanente

La colère ouvrière était palpable à des centaines de mètres à la ronde ce jeudi matin, dans la ville du Roi soleil, dont les rues étaient barrées par les forces de police, tout autour du tribunal où passaient à la barre 9 ouvriers de PSA Poissy. Et pour cause, comme l’ont rappelé de nombreuses interventions, la menace de prison avec sursis qui pèse sur ces militants CGT est une attaque contre tous les travailleurs combatifs, face à laquelle la solidarité de classe est notre seule arme. C’est précisément cette solidarité sans faille qu’ont exprimé les nombreuses délégations ouvrières qui ont répondu à l’appel du comité de défense des libertés ouvrières et syndicales à PSA, sous les étiquettes syndicales de la CGT mais aussi Solidaires ou la CNT, de différentes usines PSA mais également d’autres boîtes de la métallurgie, des cheminots, des postiers et d’autres travailleurs en proie à la répression patronale, comme Loïc de la compagnie Jolie Môme, qui passe en procès le 30 novembre. Des personnalités syndicales et politiques comme Gérard Filoche, Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA), Pierre Laurent (PCF), Eric Coquerel (LFI), Clémentine Autain (LFI) et Frédéric Lordon avaient également fait le déplacement.

Les faits reprochés, remontant au mois de février 2017, sont aussi délirants que les 5 mois de prison avec sursis requis à l’encontre des ouvriers : une supposée séquestration d’un chef, qui rappelle les procès de la chemise du DRH d’Air France ou des anciens salariés de Goodyear. Les militants CGT avaient en réalité interpelé un chef d’équipe dans son bureau, en défense d’un salarié de retour d’arrêt maladie dont les droits étaient bafoués. Suite à la plainte déposée par la direction de PSA pour « séquestration et violences psychologiques en réunion », ils avaient fait 9 heures de garde-à-vue, avant d’être convoqués au tribunal correctionnel. En juillet dernier, Farid Borsali, secrétaire du syndicat, avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 2 600 euros de dommages et intérêts, malgré la forte solidarité qui s’était exprimée.

L’avocate des salariés Marie-Laure Dufresne-Castets a dénoncé un « dossier vide » et les mensonges de certains témoins. Pour elle, la criminalisation syndicale à l’œuvre ne fait pas l’ombre d’un doute : « ils sont de la CGT, donc ils sont coupables ». La décision du tribunal a été mise en délibéré, pour un jugement attendu le 20 décembre.

Avant l’audience, Rachid l’un des 9 salariés poursuivis, est intervenu avec beaucoup d’émotion, saluant la forte solidarité qui ressortait du rassemblement :


Les nombreuses interventions qui ont suivi se sont accordées à dénoncer la répression toujours plus forte qui sévit dans les entreprises et notamment dans les usines PSA, pour mater toute contestation face aux attaques patronales qui pleuvent sur les salariés : baisse des effectifs en CDI au profit d’une précarité toujours plus grande et de conditions de travail toujours plus dégradées. « Tavares veut casser le syndicat, démoraliser le syndicat. Il sait qu’on ne baissera pas la tête avec les méthodes classiques. Alors Tavares se dit qu’il va nous faire passer en tribunal, voire nous mettre en prison. Mais jamais nous ne baisserons la tête », a souligné Jean-Pierre Mercier, avant de poursuivre : « Tavares nous prépare beaucoup plus que ça. Il a dans les cartons la baisse des salaires du travail de nuit... C’est pourquoi il veut liquider les organisations syndicales. Notre combat, c’est non seulement le soutien aux camarades, mais aussi la défense du syndicalisme même. »

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Nous ne disons pas que le 16 novembre a été une journée de mobilisation exceptionnelle.

Mais entre le choix "le mouvement a été poins important que les premières manifestations de début septembre" ET "la journée du 16 novembre a été un peu au-dessus de la dernière journée du 19 octobre", ce qui est la vérité, les médias de manière générale ont fait leur choix.

Comme un seul homme !

 

Un choix de classe pour conforter le pouvoir : ils disent à l'encan que c'est un fiasco, que Macron sort conforté de la confrontation, que les ordonnances c'est bouclé ...

Il s'agit comme l'a dit si bien François RUFFIN ci-après, d'enfoncer le clou de l'impuissance du peuple et du caractère inéluctable, irrépressible des contre-réformes.

 

Mais pour bien mesurer la situation et par conséquent les possibles, il s'agit PRÉCISÉMENT de se prémunir contre ce sentiment d'impuissance en ne perdant pas de vue la complicité fondamentale entre l'oligarchie politique au pouvoir Et les médias.

 

Et ce n'est pas un hasard si les personnages qui dirigent les grandes entreprises ont en même temps fait main basse sur les principaux moyens d'information qui ont pour objectif de façonner l'opinion.

 

Remarquons donc avec notre camarade de Commun Commune :

 

 

Non la manif parisienne n'était pas un « bide » : bien sûr pas de marée humaine mais plus de monde que le 19 octobre et surtout plus de jeunes même si on est loin du compte - Sur ce coup-là (et ce n'est pas la première ni la dernière fois sans doute) BFM TV ne fait pas de l'info mais de la propagande pro-Macron - le mieux c'est de tourner le bouton...

El Diablo

 

Et avec François RUFFIN

intervenant devant l'Assemblée nationale :


Aujourd'hui dans notre pays les maitres de l'armement, les maîtres du Bâtiment, les maîtres du luxe, les maîtres de la téléphonie sont aussi les maîtres des médias.

Aujourd'hui dans notre pays 10 oligarques se partagent 90 % de l'audience des quotidiens, 55 % des télés et 40ù des radios.

Aujourd'hui dans notre pays les fraudeurs des Panamas ou des Paradis Papers règnent avec tranquillité sur l'Opinion, le Parisien, Les Echos, Le Figaro, Libération, BFM-TV, RMC et les autres avec l'approbation complice des politiques.

...

Maurice Barrès écrivait : « Que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, voilà une condition première de la paix sociale »

[Sur la confusion des pouvoirs politiques et médiatiques)

Je vais donner un exemple, un exemple au sommet, un exemple que vous n'allez pas apprécier :

En 2010 Emmanuel MACRON est alors banquier chez Rothschild .

Entre autres clients il conseille Arnaud Lagardère pour la vente de ses magazines internationaux au groupe américain Hearst.

En 2012 le même Emmanuel Macron entre à l'Elysée comme secrétaire général adjoint et c'est lui qui traite avec le groupe Lagardère la revente des actions EADS .

C'est lui qui face à son ancien client est supposé défendre les intérêts de l'état .

Arnaud Lagardère se dira ravi du deal, qui lui procure une confortable plus-value.

En 2016 Emmanuel Macron se lance dans la course à l'Elysée.

Et de qui reçoit-il aussitôt le surprenant soutien ?

De la presse Lagardère : le candidat d'En marche enchaîne les Unes du journal du Dimanche , les couvertures de Paris Match, les passages sur Europe 1, câliné à souhait

PAR FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Plouasne. Un ouvrier meurt enseveli sous les cailloux dans la carrière de Vauriffier

Ce mercredi 15 novembre, un ouvrier de 47 ans est mort, enseveli sous des cailloux dans une carrière de Vauriffier à Plouasne dans les Côtes d’Armor.

Ce mercredi, ce sont dans des circonstances particulièrement atroces, qu’est mort un ouvrier de 47 ans dans une carrière à Plouasne. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est après avoir débloqué une machine que la victime a été emportée par les cailloux qui y étaient coincés.

La vingtaine des ouvriers présents, évidemment sous le choc, ont quitté les lieux. Mais, comble du cynisme, la direction avait prévu de reprendre l’activité… dès ce 16 novembre. Visiblement, la quête de profit vaut bien plus que la vie des travailleurs, puisqu’il apparaît au moins plausible que la machine puisse être dysfonctionnante et continue de représenter un danger.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
A Gagny, un ouvrier de Véolia meurt écrasé sous une dalle de béton

Le drame s’est déroulé à Gagny, en Seine-Saint-Denis, ce mardi 14 novembre. Un ouvrier de Véolia est mort écrasé sous une dalle de béton, alors qu’il réparait une fuite d’eau dans la rue Jean-Moulin.

Crédit photo : LP/Olivier Boitet

« La victime était un intérimaire, il intervenait en tant qu’aide canalisateur en binôme avec un responsable » a déclaré la direction de Véolia. C’est sous les yeux de deux de ses collègues, dont l’un a été hospitalisé en état de choc, que l’ouvrier s’est retrouvé coincé sous une dalle en béton, qui s’est effondrée sur lui, alors même qu’un trou avait du être creusé pour accéder à la canalisation.

Bien sûr, l’ouverture d’une enquête a été annoncée ainsi que celle d’une cellule psychologique. Quoiqu’il en soit, c’est un nouveau mort sur son lieu de travail qui est à déplorer, tandis que de légitimes questions se posent quant aux mesures de sécurité prises ou bien encore sur le fait qu’un intérimaire se retrouve seul dans cette cavité.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
64 000 chômeurs de plus au troisième trimestre 2017

Sur le dernier trimestre, de juillet à septembre 2017, le nombre de chômeurs à augmenté de 0,2 point, soit 64000 en plus, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Un chiffre accablant mais qui ne résume pas à lui seul la précarité qui touche aussi des millions d'autres personnes.

Crédit photo : JEFF PACHOUD / AFP

Le relevé du dernier trimestre de l’Insee enregistre une hausse du nombre de chômeurs de 0,2 point par rapport au second trimestre 2017. Une augmentation qui correspond à 64 000 chômeurs supplémentaires sur les 2 651 000 recensés par l’institut selon les critère du Bureau International du Travail (BIT). Pour être comptabilisé, il faut n’avoir pas travaillé pendant la semaine où l’enquête est réalisée, être disponible pour reprendre un emploi dans les 15 jours ou avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent. Aujourd’hui, ce sont près de 2 715 000 personnes qui sont dans cette situation en France.

Si ces chiffres évoquent la précarité de très nombreuses personnes, ils ne recensent pas tous les cas existants et laissent dans l’ombre tout un ensemble de personnes et de situations également marquées par une très grande précarité. Ainsi, on exclut des chiffres du chômage les 1 600 000 personnes qui travaillent à temps partiel et qui de ce fait sont condamnées à des salaires de misère et les un million et demi de personnes qui ne répondent pas aux critères de recherche active et de disponibilité. Au total, ce sont près de 5 740 000 personnes qui subissent le chômage total ou partiel.

Ce dernier chiffre se rapproche de celui de pôle emploi qui distingue les chômeurs en fonction de catégorie A, B ou C. Les deux agences chargées de comptabiliser les chiffres du chômage en France, l’Insee et pôle emploi, exposent donc le même constat accablant d’un chômage structurel, de masse et de longue durée dans un pays où le gouvernement n’en finit pas de porter ses attaques contre le monde du travail et d’être au service du Medef et des riches.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
capture d'écran bfm tv le 16 novembre 2017

capture d'écran bfm tv le 16 novembre 2017

Non la manif parisienne n'était pas un « bide » : bien sûr pas de marée humaine mais plus de monde que le 19 octobre et surtout plus de jeunes même si on est loin du compte - Sur ce coup-là (et ce n'est pas la première ni la dernière fois sans doute) BFM TV ne fait pas de l'info mais de la propagande pro-Macron - le mieux c'est de tourner le bouton...

El Diablo

 

ci-dessous : petit reportage photo à Paris (source: El Diablo) 

[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?
[MANIFS] BFM TV : chaîne d'information ou télé de propagande de Macron ?

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« On a été trop gentils » disent les 300 salariés de Cyclocity : « On se met en grève et on bloque »

Depuis que le renouvellement du marché qui avait été consenti pour 10 ans à JCDecaux a été perdu au profit d’un nouveau repreneur, les 300 salariés qui assurent la rotation et la maintenance des Vélibs tremblent de perdre leur emploi. À la date fatidique du 1er janvier ils ne savent pas s’ils seront « repris » ni dans quelles conditions. Après des mois d’attente, déboutés auprès du TGI, ils sont désormais prêts à se battre jusqu’au bout…

Une carence de la Mairie de Paris et un repreneur soucieux de ses intérêts

Habituellement, dans le cadre des marchés passés auprès de prestataires de services comme le nettoyage ou bien d’autres, une clause prévoit qu’à l’échéance du contrat - que le prestataire retenu soit le même ou non - les salariés conserveront leur emploi dans des conditions identiques. Il ne s’agit pas seulement d’un usage mais de l’application pure et simple de l’article L.1224-1 du code du Travail.
Or ni la Mairie de Paris, ni le repreneur Smovengo n’ont voulu donner aux travailleurs ces garanties. Ils se sont contentés de se renvoyer la balle. Pourtant la demande aurait été possible à satisfaire puisqu’elle l’a été dans d’autres villes…
Une justice qui n’en est pas une…

Face à cette situation de blocage et devant l’inquiétude montante des salariés de Cyclocity, les syndicats, le CE et le CHSCT ont porté l’affaire devant la justice et organisé un rassemblement le 29 septembre devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre. Le TGI a estimé que « ni le CE, ni le CHSCT n’étaient compétents pour revendiquer en lieu et place des salariés le transfert de leur contrat de travail ». Il a ajouté que « l’action en revendication du transfert d’un contrat de travail est un droit exclusivement attaché à la personne du salarié ».

Décidément la justice bourgeoise est très forte pour prêter la main à ceux qui veulent isoler les salariés pour mieux les abattre. Il est vrai que le Code du Travail…. Désormais…..

Conséquence de ce jugement inique : à ce jour, aucun des 300 salariés ne sait à quelle sauce il va être mangé. « Repris ou « jeté », avec son ancienneté et ses primes ou sans…et à quelles conditions ?

Une colère trop longtemps contenue qui montre de quoi elle est capable

« On n’a plus rien à perdre ». Après des semaines d’incertitude et d’angoisse les salariés de « Vélib » sont déterminés à passer à la vitesse supérieure. L’intersyndicale CGT-SUD-CFDT a appelé à la grève illimitée dès mardi soir. Une riposte collective et organisée de ceux que l’on voulait emmener un par un à l’abattoir. Elle devrait être suivie pratiquement à 100 %. Un rapport de force sérieux quand on sait que le service « Vélib » compte 300 000 abonnés. La régulation des stations et la maintenance des vélos et des bornes d’attache ne sera plus assurée. Mercredi matin, les trois sites industriels de Cachan, Paris et Saint Denis étaient bloqués. Camions à l’arrêt, vélos en souffrance, quarante stations hors service, des salariés rassemblés devant des feux de palette, un début de démonstration de ce que peuvent faire les salariés quand on bafoue leurs droits et que l’on cherche à en faire une main d’œuvre taillable, corvéable et déplaçable à merci.
Un signal et un exemple à suivre pour les manifestants qui défileront jeudi de la République à la Nation et marcheront vers l’Elysée samedi contre la Loi Travail, Macron et leur monde. Pour les Vélibs et pour tous ceux qui sont en lutte « so-so-solidarité ».

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

ET A NOYON...

 

16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !
16 NOVEMBRE : Plus de 170 manifestations dans tout le pays !

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Des centaines de postes menacés chez Castorama et Brico Dépôt

Des centaines de travailleurs de chez Castorama et Brico Dépôt, enseignes du groupe britannique Kingfisher, risquent de perdre prochainement leurs emplois du fait de délocalisations. Le groupe Kingfisher envisage en effet de supprimer des centaines d'emplois dans ses enseignes françaises, en délocalisant les activités de comptabilité et de contrôle de gestion de l'ensemble de ses filiales à Cracovie, en Pologne.

La directrice générale du groupe Kingfisher, qui regroupe quatre filiales : Castorama, Brico-Dépôt, Screwfix et B&Q , a en effet annoncé mercredi dernier un regroupement de toutes les activités financières de la compagnie dans un centre de services partagés à Cracovie, en Pologne. Chez Castorama, ce sont environ 500 postes qui sont menacés par ce regroupement, dont 200 à 250 au siège de Templemars, dans le Nord.

« Ils nous disent que ces métiers disparaissent à horizon fin 2018 », avec une négociation sur un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), prévue « début 2018 », déclare Jean-Paul Gathier, le représentant de FO. Chez Brico-Dépôt, « 40 à 50 personnes devraient être impactées », selon Patrice Herrerias de FO, « on ne sait pas encore si les personnels administratifs en magasin seront affectés » a t-il ajouté. Les syndicats craignent en effet que d’autres métiers que ceux de la comptabilité et du contrôle de gestion soient concernés et « appelés eux aussi à disparaître ».

Concernant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévu 2018, Jean-Paul Gathier le qualifie « d’écran de fumée » : « On va proposer des postes en magasin à des comptables », a affirmé M. Gathier. « Près de 500 emplois sont directement menacés, car il y a des reclassements possibles mais en réalité, ces personnes vont finir au chômage ». Des centaines de vies de plus qui risquent en effet d’être plongées dans la précarité et le chômage, et ce dans le but de réduire le coût de la main d’œuvre et de permettre aux actionnaires de faire davantage de bénéfices. La CGT dénonce en effet une « politique de dégraissement pour gagner du fric sur la réduction de la masse salariale pour donner plus et encore plus aux actionnaires », tandis que FO fustige une restructuration « sacrifiant » les salariés « vus comme des coûts » et « priés de devenir low-cost ».
Cette restructuration, qui fait partie d’un plan baptisé « One Kingfisher » et vise à réduire les coûts et générer 700 millions d’euros supplémentaires de dividendes d’ici 2020, s’opère dans une période où les bénéfices de Kingfisher connaissent une baisse, que ce dernier met sur le compte des problèmes d’approvisionnement de certains produits et sur des ventes toujours faibles en France, ces deux magasins étant largement distanciées par Leroy Merlin dans le marché hexagonal. La France étant en effet aujourd’hui le « maillon faible » de Kingfisher. Et ce sont à nouveau les travailleurs qui payent les frais de cette logique de compétitivité et de course aux profits.
La politique actuelle du gouvernement de Macron, qui facilite les licenciements économiques, n’aura que pour conséquence d’entraîner la multiplication de ce type d’événements en donnant la possibilité et en encourageant de ce fait les patrons à licencier toujours plus pour sauvegarder leurs profits.

Il ne passera pas inaperçu non plus que le patronat, en même temps qu’il condamne au chômage des centaines de travailleurs et travailleuses et leurs familles, entend perpétuer la situation de bas salaires et conditions de travail dures des salariés dans les pays de l’Europe centrale et de l’Est, véritable « arrière-cour » des multinationales européennes.

Crédits photo : Jean-louis Zimmermann/FLICKR

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Après six mois au pouvoir, Macron plus que jamais un « président-bonaparte » des riches

Ce mardi 14 novembre, Emmanuel Macron « fêtait » ses 6 mois de présidence. Un premier bilan marqué par l’approfondissement du tournant autoritaire entamé sous Hollande et par une pléiade de cadeaux aux plus riches.

Il y a tout juste 6 mois, le mandat d’Emmanuel Macron débutait avec une cérémonie d’investiture faisant l’apologie de la monarchie présidentielle. Un premier événement symbolique qui annonçait la couleur. Affirmer son autorité tout en lançant les grandes réformes promises à des classes dirigeantes qui, si elles étaient évidemment en accord avec le programme de l’ex-banquier, restaient en partie réservées sur les marges de manœuvres réelles de Macron dans un contexte d’effondrement du bipartisme à la française.
Très vite, Emmanuel Macron a vu chuter sa côte de popularité, et ce malgré sa politique, dans la lignée du tournant bonapartiste entamé par François Hollande, visant à exalter la figure du « chef de guerre », comme le 14 juillet dernier aux cotés de Donald Trump. Sur le plan intérieur, Macron a poursuivi la politique de militarisation de l’espace public, de dérive autoritaire et sécuritaire avec pour point d’orgue l’entérinement de l’état d’urgence dans le droit commun. La manœuvre est assez simple : affirmer son autorité sur le plan international et guerrier pour tenter de remédier à un souci majeur du début de mandat de Macron : l’étroitesse de la base sociale du président, qu’il était indispensable de compenser pour pouvoir lancer les grandes batailles autour du code du travail. Sur le plan interne, il s’agit bien entendu avant tout d’élargir et de faire rentrer dans le cadre du droit commun les dispositions de l’état d’urgence oh combien efficace pour réprimer toute résistance sur le terrain de la lutte des classes, comme l’a démontré le mouvement contre la loi travail en 2016.
« Président des riches », Macron n’a pas tardé à se mettre en route, détricotant le code du travail à coups d’ordonnances sans que les centrales syndicales ne mettent en œuvre un plan de bataille à la hauteur de l’attaque. Pourtant, la « détestation » de Macron ne cesse de grimper dans les classes populaires, alors que la réforme de l’ISF apparaît comme symbolique d’une politique ultra libérale et pro patronale.
De fait, les 6 premiers mois de présidence Macron ont été marqués par une victoire sur le terrain des ordonnances, événement qui permet aujourd’hui au président de gagner du crédit auprès de fractions entières des classes dominantes. Toutefois, et c’est une donnée importante, le premier ministre Édouard Philippe ne joue absolument pas le rôle qui incombe à sa position en régime de V° République, à savoir celui de fusible en cas de mobilisation importante. C’est bel et bien la figure de Macron, le « président des riches » qui affiche un mépris de classe très largement perçu par les travailleurs et les classes populaires, qui cristallise la colère. Les 6 premiers mois du quinquennat n’ont pas permis à Macron d’avancer sur ce terrain, et le président peine à se constituer une base sociale dans des secteurs plus populaires, tandis que l’agenda des réformes est rempli. Si la tactique « d’enchaînement » des attaques porte pour l’heure ses fruits, reste à savoir jusqu’à quand cela sera possible, tandis que certains dirigeants de centrales syndicales, véritable pilier gauche de la politique macroniste, ont été sérieusement remis en cause lors de l’épisode des ordonnances. Si Macron a globalement réussi son baptême du feu, il y a fort à parier que les 4 ans et demi à venir connaitront tôt ou tard de sérieuses secousses sur le terrain de la lutte des classes.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog