SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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NON à l'impôt " dette de la sécu ", NON à l'impôt COVID !
NON à l'impôt " dette de la sécu ", NON à l'impôt COVID !

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Coronavirus. Le rapport des pompiers
qui accable le gouvernement

 

Dans un rapport corrosif destiné au Ministère de l’intérieur, la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France (FNSPF) incrimine la gestion calamiteuse de la crise par le gouvernement.

 

« Gestion comptable et financière »
Une charge contre le ministère de la santé et sa « gestion comptable et financière du système de santé »

Ce rapport pointe tout particulièrement du doigt le rôle des agences régionales de santé « qui n’ont pas l’habitude de gérer des situations de crise. Rien dans leur organisation et leur culture ne les prédisposaient à assurer ce rôle ». Pour les auteurs du rapport cela tient au rôle dévolu aux ARS : « Elles ont répondu à ce pour quoi elles avaient été conçues : une administration de gestion comptable et financière du système de santé, mais aucunement préparée à la gestion des situations d’urgence ».

Cette critique des instances chargées de la santé publique ne sauraient se comprendre sans prendre en compte leur rôle dans les politiques de destruction de l’hôpital public. Courroie de transmission des volontés ministérielles, leur objectif est davantage d’adapter l’hôpital a l’austérité imposée par les politiques que l’organisation d’un système de santé capable d’accueillir dignement les patients. Cette état de fait explique pour une part importante la mobilisation continue depuis plus d’un an des travailleuses et travailleurs de la santé.

 

Une gestion de la crise au service de la communication gouvernementale

 

Une autre critique formulée par la FNSPF à propos des agences régionales de santé est qu’elles « ont semblé accaparées par la gestion du nombre de places en réanimation hospitalière et par les remontées statistiques ». Pour les auteurs du rapport, faire remonter au gouvernement des chiffres permettant de communiquer était donc la priorité de ceux sensé mener « la guerre » contre le Covid-19, proclamée avec un air pourtant si martial par Emmanuel Macron. Cette priorité donnée à la communication de crise plutôt qu’à sa gestion apparaît également lorsque les auteurs du rapport écrivent que les très médiatiques évacuations de patients en TGV médicalisés ou en hélicoptère, présentées comme servant à désengorger les hôpitaux, étaient de « pures opérations de communication » et une « véritable esbroufe ». S’il est certain qu’il a manqué cruellement de lits d’hôpitaux pendant cette crise, résultat des politiques néolibérales des dernières années, faire mine de pallier à ce problème structurel par quelques trajets en train ou en hélicoptère relève en effet de la provocation.

 

La question du sous-emploi des pompiers après une année de mobilisation de la profession

 

Ce rapport s’inscrit dans le contexte d’une année marquée par la grève des pompiers et la participation remarquée de soldats du feu aux manifestations contre la réforme des retraites. Les tensions entre les pompiers et leur hiérarchie (ils dépendent du Ministère de l’Intérieur) ainsi qu’avec le Ministre de la santé ne date pas d’hier et concernait déjà la gestion des appelles d’urgence, le secours au malades et le transport. La crise n’a fait qu’accentuer l’acuité de ces débats, en mettant en lumière les manquements d’un système de santé public rendu exsangue par une gestion comptable et destructrice.

Pour le FNSPF la non intégration des pompiers et des institutions locales au dispositif mis en place par le ministère de la santé a compliqué l’organisation des services de secours sur le terrain. Le rapport pointe comme conséquence un oubli des EHPAD. Alors même que depuis des années les personnels de ces établissements dénoncent le manque de moyens humains et matériels pour mener à bien leur mission d’accompagner décemment la fin de vie. Face au Covid ces établissements ont dû faire face à un véritable abandon et à une mortalité élevée chez nos aînés. Le rapport parle ainsi de « l’oubli des Ehpad, laissant seules les collectivités territoriales face aux décès en nombre de nos aînés ».

Dans son rapport la FNSPF dénonce également « la décision du gouvernement d’orienter vers le 15 les appels des citoyens connaissant un doute sur leur état de santé a eu pour conséquences immédiates de saturer la réception et la régulation des appels ». D’après les auteurs du rapport le temps d’attente avoisinait les quarante minutes dans certaines régions. Et ce problème de saturation du 15 n’a pas impacté que les victimes du COVID puisque la FNSPF s’indigne que « des requérants non-Covid en situation d’urgence vitale n’ont jamais eu de réponse et sont morts dans l’indifférence générale. Un vrai scandale ! »

Alors que depuis l’épidémie de Coronavirus les plaintes contre l’exécutif pour mise en danger de la vie d’autrui et homicide involontaire se sont multipliées et que la potentialité d’une deuxième vague est de plus plus en plus crédible, ce rapport est une nouvelle preuve de la mauvaise gestion de la crise de Covid-19 par le gouvernement.

Et tandis que la pandémie continue de se propager et que se développe une crise économique sans précédent qui viendra frapper les mêmes secteurs en première ligne, la critique acide des pompiers à l’égard du gouvernement est un nouvel appui pour faire payer au gouvernement la responsabilité de cette crise multidimensionnelle.

 

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Après avoir supprimé près de 16000 postes à échelle internationale, le géant motoriste tente un accord de transformation d'activité sur les près de 45 000 emplois qu'il représente en France. Derrière cet accord, c'est une attaque contre ces travailleurs qui consiste à préparer une baisse importante des salaires en passant par un chômage partiel à long terme partiellement compensé par l'Etat. Une nouvelle offensive contre les conditions de travail.

 

Safran veut imposer un « accord » « transformation activité » pour baisser les salaires

Crédits photos : CGT Safran Buchelay

 

Un Accord de “Transformation d’Activité” qui cherche à entériner le chômage partiel et les baisses de salaires

 

Pas besoin de revenir sur l’ensemble de la crise économique actuelle poussée en avant par la crise sanitaire pour voir l’impact de celle-ci sur le secteur aéronautique. Avec des annonces de suppressions de près de 15 000 emplois par Airbus dans le monde, une multiplication des accords de performance collective dans les différentes entreprises sous-traitantes et des PSE dans les cas les plus graves, on voit d’ores et déjà la volonté du patronat de faire très vite payer les conséquences de la crise aux salariés. C’est notamment le cas de Safran, qui depuis le début de la crise sanitaire en mars cherche à élaborer un accord de transformation de l’activité avec la complicité de certaines des sections syndicales présentes au sein de l’entreprise, avec pour objectif de le faire signer ce 8 juillet à Paris.

Tout d’abord, l’accord aurait pour objectif le passage sous mesure de chômage partiel de près de 6000 salariés et ce à longue durée et jusqu’à 2022, sous couvert d’éviter un scénario catastrophe de suppressions massives d’emploi. Il fait effet d’une véritable bombe austéritaire quand on s’intéresse de plus près à ces conséquences sur les salariés. Tout d’abord une baisse salariale, lié au chômage partiel qui sera lui compensée par l’Etat.

Cet « accord » de chômage partiel (qui implique notamment la perte du 13ème mois) dont on voit déjà des conséquences importantes à l’échelle du pays pour tous les salariés qui y perdent une ponction de leur salaire de base se voit en plus mis “sous condition” quand il s’agit de le récupérer à long terme. En effet, ce n’est qu’en fonction de l’amélioration de “certains indicateurs” que les salariés devraient pouvoir récupérer le salaire perdu. Une injonction à la performance et à la hausse des cadences pour ceux qui continueront à travailler volontairement tout en se voyant rémunéré au 4/5 voire au 3/5ème de son salaire pendant toute la prochaine période. En gros “travailler plus pour toucher autant qu’avant” ou comme le disaient les salariés de Derichebourg “quand on te prend la main c’est généralement pour te prendre le bras”. L’accord passera donc par un ensemble de mécanisme de suppressions d’emplois et d’incitations aux départs à la retraite, ainsi qu’un plan de “mobilité ou détachements” pour éviter un choc trop direct avec les salariés, mais il n’est en aucun cas une garantie d’une sauvegarde des emplois.

C’est un véritable chantage à l’emploi qui est mis en place pour assurer la signature de l’accord et éviter des relents de combativité de la part des salariés. Alors que plusieurs organisations syndicales comme la CFE CGC ou la CFDT (qui ensemble représentent la majorité syndicale au sein de l’entreprise) se gaussent de revendiquer l’entreprise comme un “protecteur de l’emploi”, ils cachent ouvertement que plus de 4000 postes d’intérimaires ont déjà été supprimés au sein de l’entreprise depuis début mars et que cet accord n’est en aucun cas une garantie d’une non perte d’emploi à plus long terme ou de la non-mise en place d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi, comme nous l’ont déjà enseigné les leçons des licenciements des GoodYear ou encore des Continental après la crise de 2008.

 

Les sections syndicales FO, CFE-CGC et CFDT se sont prononcés pour la signature de l’accord au plus vite et ce dès le 8 juillet à Paris.

 

Les sections syndicales majoritaires comme la CFDT et la CFE CGC se sont donc décidés à une signature au plus vite de l’accord saluant la “méthodologie” de la brutalité patronale. La section syndicale FO quant à elle dit se “féliciter” de son propre rôle pour assurer que les baisses de salaires ne seront “pas trop importantes” pour les salariés, jouant de nouveau auprès des salariés les garants des plans patronaux et assurant leur mise en place. La section CGT quant à elle tergiverse, en expliquant ne pas “approuver la philosophie et les mesures contraignantes à venir” tout en ayant accepté, et ce depuis le début du mois de juin à se poser à la table des négociations pour obtenir des mesures minimales et éviter des attaques trop brutales. Une logique qui préfère négocier au lieu de proposer à l’ensemble des salariés de se préparer et s’organiser face à la guerre déclarée par le patronat dans le secteur aéronautique.

Au contraire, il semblerait plus que nécessaire face à ce genre d’attaques de s’atteler à reprendre l’exemple des Derichebourg à Toulouse et de préparer une bataille de front, qui exigerait 0 baisse de salaire et 0 licenciement des travailleurs de l’aéronautique.

 

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Loir-et-Cher : des rassemblements organisés à Montrichard et Blois pour sauvegarder les emplois !

A l'approche d'une crise dans le secteur aéronautique, les syndicats des employés de Tecalemit Aerospace et Daher se sont mobilisés pour organiser des rassemblements à travers le Loir-et-Cher.


Après les annonces concernant le désengagement de l'usine Daher de Saint-Julien-de-Chédon et du déménagement du site de Tecalemit Aerospace à Blois vers la Sarthe, les syndicats du secteur aéronautique n'ont pas caché leurs inquiétudes concernant les emplois. C'est devant le siège de cette entreprise, avenue de Châteaudun à Blois, que le premier rassemblement doit avoir lieu à l'appel de la CGT ce 6 juillet à partir de midi. Le lendemain, à 17h, les salariés sont invités à une assemblée générale à la Bourse du travail de Blois.
 
"Selon les patrons, ce sont les salariés qui doivent payer"

"Si l’activité aéronautique est depuis deux mois au ralenti, elle a été jusqu’ici très profitable aux actionnaires" note le syndicat dans un communiqué daté du 1er juillet. "Mais, selon les patrons, ce sont les salariés qui doivent payer." L'union départementale voit dans le départ bruque du sous-traitant "un prétexte pour fermer Tecalemit à moindre coût alors que l’État et les collectivités locales ont déversé des millions d’euros au profit du patronat en aides directes, exonérations fiscales et sociales massives".

Le 9 juillet, ce sera au tour de l'intersyndicale du site Daher de Saint-Julien-de-Chédon d'inviter au rassemblement. Soutenus par l'union locale CGT de Romorantin, les salariés craignent un "drame humain" avec la disparition de 50 emplois et la cession du site d'ici à deux ans. Le rassemblement doit avoir lieu place du Général de Gaulle à Montrichard, à 17h.
Notre sélection d’articles à explorer sur le même thème
Ce que l'on sait sur les rumeurs de suppressions de postes chez l'équipementier Daher, 4 sites en Centre-Val de Loire;

 

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Pas de véritable plan santé et sauvegarde

 

de l'hôpital public sans lutte !

 

L'enfumage du Ségur de la santé !

La mobilisation des salariés et des syndicats du secteur hospitalier ne faiblit pas contre le projet de « Ségur de la santé », consultation lancée le 25 mai par le gouvernement, pour « tirer collectivement les enseignements de l’épreuve traversée face au Covid-19 », stipule d’emblée le ministère des Solidarités et de la Santé. Des mots calmes et mesurés destinés plutôt à cacher ses propres impréparations et l’opacité liées à la gestion de la pandémie.

Mardi dernier, des milliers de soignants, soutenus par des citoyens, avaient défilé au départ de la Timone, à Marseille, pour faire entendre leurs conditions de travail difficiles, pour ne pas dire parfois déplorables. Une manifestation avec les syndicats CGT, SUD et FO, rejoints par les collectifs Inter-Urgence et Inter-Hôpitaux.

Ce mardi 7 juillet, c’est le syndicat FO des hospitaliers d’Aix-en-Provence et Pertuis qui appelle au rassemblement contre le projet Ségur, à 10h à la Rotonde.

« Une arnaque du gouvernement »
Si les résultats définitifs du Ségur doivent être rendus à la mi-juillet, le ministre de la Santé Olivier Véran a déjà évoqué une enveloppe d’un peu plus de six milliards d’euros pour la revalorisation du personnel de la fonction publique hospitalière, du secteur médico-social, mais aussi celui du secteur privé « tant associatif que commercial », s’étonne, dans un communiqué FO.

« Cela veut donc dire qu’il va faire cadeau d’une partie des 6 milliards aux propriétaires des cliniques privées, sous forme de dégrèvements de charges sociales puisqu’il s’agit de l’argent de la Sécurité sociale », s’inquiète le syndicat FO des hospitaliers d’Aix-en-Provence et Pertuis. Avant de poursuivre : « En introduisant pour la première fois dans une négociation salariale de la Fonction publique le périmètre du privé, Macron et Véran tentent d’exacerber la division entre le public et le privé ». Selon eux, une « arnaque du gouvernement » et un « mépris inacceptable », au regard des grands groupes d’assurances, de banques et pharmaceutiques qui détiennent les cliniques privés. La conclusion ne fait pas de doutes : « Véran vole au secours de ces grands groupes financiers pour leur donner une justification de leur refus d’augmenter leurs salariés et de réduire toujours plus les effectifs et les moyens nécessaires à la prise en charge des patients et des résidents. »

 

6 milliards, alors que la CGT en préconise 32

 

Du côté de la CGT-Santé, syndicat le plus représenté dans la fonction publique, on va plus loin et pousse la réflexion en proposant un plan global de 57 milliards d’euros pour améliorer les conditions de travail et de vie du personnel soignant. Sur cette enveloppe souhaitée, 32 milliards seraient affectés à l’augmentation des salaires de tous les employés, sans distinction. La CGT-Santé propose aussi une hausse de 300 euros pour l’intégralité des soignants. Un plan prévoyant également la création de 100 000 et 200 000 emplois, respectivement dans les hôpitaux et dans les Ehpad.

 

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LYON : rassemblement devant le rectorat

La CGT éduc’action, avec FO et FSU, appelle à un rassemblement devant le rectorat de Lyon ce mardi à 13 h, pour demander de la "transparence" sur les "primes Covid-19" attribuées aux personnels administratifs et techniques de l'Education nationale.

Une prime exceptionnelle est en effet prévue pour récompenser les agents qui ont contribué à la continuité des services publics pendant le confinement.

Les trois syndicats dénoncent le fait que "le renvoi à des critères de gestion locaux [pour l’attribution des primes NDLR] engendre arbitraire et opacité de la prise de décision finale."

"A ce jour, alors que les remontées des directeur.trices des services et des chef.fes d’établissement semblent déjà faites et que la prime sera versée en août, les organisations syndicales n’ont aucune information. Nous ne connaissons pas l’enveloppe octroyée, le contingent concerné, les taux appliqués selon les situations etc", précisent-ils.

Outre la forme, les syndicats attaquent sur le fond. "Plutôt qu’une prime exceptionnelle, aléatoire et subjective, ce qu’attendent les personnels ce sont des mesures d’augmentation du point d’indice, ainsi qu’une refonte des grilles, et des carrières !"

"Par ailleurs, de multiples remontées de surcharges mentales des agents administratifs et techniques nous parviennent en ce moment, […] Nous demandons au recteur de bien vouloir prendre la mesure de la gravité de la situation et d'agir en conséquence (recrutement de personnels pour absorber la charge de travail, échéances à revoir, repos des agent.es à respecter, formations à dispenser, régler les situations de pressions hiérarchiques, reconnaissance des accidents de service...)", ajoutent-ils.

Une audience avec le recteur d’Académie a également été demandée pour 13 h 30.

 

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Réponse à un lecteur. – Arguments pour la lutte sociale

2020-07-05 23:14:03 https://aplutsoc.org/

Le camarade Philippe dans son commentaire à notre éditorial du 29 juin dernier nous pose la question : alors, que faire ?

Nous proposons un début de réponse qui ne saurait être définitive mais au moyen de laquelle nous appelons à la discussion en vue de l’action commune du plus grand nombre.

Aux camarades qui dressent l’état des lieux, en insistant à juste titre, sur la décomposition politique générale et particulièrement sur la décomposition du mouvement ouvrier en posant la célèbre question des tâches, nous proposons de débattre de la construction de centres politiques comme nous l’exposions dans Parti révolutionnaire et centre politique, un texte de novembre 2003, dont l’actualité, au détail près du personnel politique en place alors, se confirme à chaque mobilisation sociale, à chaque crise des gouvernements.

« Les nouvelles couches combattantes ne vont guère s’intéresser à quelqu’un qui viendra les entretenir de la “civilisation” ou du “rapport social” qu’il serait bon de cultiver. Elles recherchent le réel et l’action, et pour cela la théorie est valable, pas autrement. (…). Sous des formes diverses selon les pays, l’évolution qui se fait jour en France est internationale. Le milieu d’intervention pour des centres politiques partant de l’état actuel et réel du mouvement pour poser la question du pouvoir est là. Que ces centres fleurissent et commencent à se coordonner est la tâche de l’heure.

« Poser la question du pouvoir », enfin, se situe bien entendu au niveau de chaque pays, mais pas seulement…

En France, renverser le régime, commencer à introduire la perspective d’une assemblée constituante et d’assemblées élues à tous les niveaux, dont les entreprises, contre l’État et les patrons, et du rassemblement pour préparer cela des militants de tous les courants politiques et syndicaux, est la tâche du moment. Des pas réels peuvent être faits en ce sens. Les partisans de la mise en avant de leur idéologie « révolutionnaire », “anticapitaliste” ou « antilibérale » sont les principaux adversaires de cette tâche dont ils pourraient devenir les meilleurs militants s’ils comprenaient la réalité et sortaient du passé. (…)

Ceux qui veulent vraiment servir la classe ouvrière ont la tâche de lier le mouvement mondial de celle-ci, et la jeunesse altermondialiste, aux luttes de classe en Amérique, d’asseoir les uns et les autres sur l’exigence de démocratie, pour une Amérique où le droit de vote ait un sens, avec une politique étrangère démocratique lui permettant de jouer un grand rôle mondial au service du progrès, vers l’union libre des nations souveraines du monde entier. Élaborer une telle politique, une stratégie révolutionnaire pour tout de suite, voilà l’autre tâche du moment. »

Le 05-07-2020.

Ce texte est accessible à partir de la rubrique Documents du site

 

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Liberté de manifester : le Conseil d’État invalide encore les interdictions du gouvernement

2020-07-06 12:16:00 Rapports de force

Bis repetita. Le 13 juin, le Conseil d’État invalidait le maintien des interdictions de rassemblement de plus 10 personnes sur la voie publique, lié à la loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire du 31 mai 2020. Le lendemain, le gouvernement pondait un nouveau décret fixant l’interdiction comme règle et l’autorisation comme dérogation : les organisateurs de manifestations devaient demander aux préfectures une autorisation préalable en justifiant par avance leur respect des normes sanitaires. C’est ce décret du 14 juin que les syndicats CGT, FSU, FO, Solidaires et Unef ont attaqué, accompagnés par le Syndicat des avocats de France, celui de la magistrature, ainsi que les associations Droit au logement, Ligue des droits de l’homme et SOS Racisme.

Dans sa décision rendue publique ce lundi 6 juillet, la juge des référés renvoie le gouvernement dans les cordes en suspendant l’essentiel des dispositions du décret. « Les manifestations sur la voie publique sont soumises à une obligation de déclaration auprès des autorités […] La nouvelle version du décret du 31 mai 2020 conduit à inverser cette logique, puisque toute manifestation demeure interdite tant que le préfet ne l’a pas autorisée », explique le Conseil d’État. « En outre, le décret ne prévoit pas de délai pour que le préfet rende une décision, ce qui peut empêcher les organisateurs de saisir le juge en temps utile » rappelle la juge.

Ainsi, la haute autorité considère « qu’il existe un doute sérieux sur le fait que cette nouvelle procédure ne porte pas une atteinte disproportionnée à la liberté de manifester ». Par contre, la juge des référés n’a pas retenu la demande des requérants d’abandonner la jauge de 5000 personnes maximum pour une manifestation, fixée dans le décret du 14 juin. Cette décision n’est pas pour autant un clap de fin de cette séquence d’interdiction des manifestations. Le gouvernement a fait voter une loi de remplacement de l’état d’urgence sanitaire qui intègre les éléments du décret du 14 juin. La prochaine étape se déroulera donc devant le Conseil constitutionnel saisi par des parlementaires.

 

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Contre l'avis des ouvriers et de la CGT un referendum consultatif avait en 2015 débouché contre promesses de maitien de l'emploi sur des reculs sociaux.

On voit ce qu'il en est de ces promesses et où conduit l'acceptation des reculs.

Aujourd'hui pas d'autre voie raisonnable pour les travailleurs que la lutte!

VOIR articles du FSC  de 2015-2016:

http://www.frontsyndical-classe.org/2016/10/smart-a-hambach-passage-aux-39-heures-payees-37-suite-au-chantage-a-la-delocalisation.html

http://www.frontsyndical-classe.org/2015/12/smart-d-hambach-l-ignoble-chantage.html

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SMART e, Moselle : la preuve que l'acceptation des reculs sociaux est le contraire d'une garantie

Par Le Parisien avec AFP
Le 4 juillet 2020 

 

La direction du site automobile Smart à Hambach (Moselle) a annoncé vendredi l'intention de Daimler de vendre l'usine. La production de modèles du constructeur Mercedes devait commencer à l'automne.

« Ils vendent le site de la Smart et donc ils cherchent un repreneur. C'est énorme. Ils nous abandonnent », considère Jean-Luc Bielitz, représentant CGT sur le site mosellan qui emploie entre 1400 et 1500 salariés.


« L'entreprise a l'intention d'entamer des discussions sur une vente de son usine française d'automobiles à Hambach », explique Daimler dans un communiqué. Au vu d'une situation financière difficile, le groupe précise avoir « mis en marche de nombreuses mesures pour améliorer durablement sa structure de coûts et devenir nettement plus efficient ».

 

Fin de la production entre 2022 et 2024

 

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a, lui, appelé Daimler « à garder toutes les options ouvertes, y compris celle de conserver le site ». « Je souhaite que l'avenir de ce site moderne et exemplaire qui a fait le choix de la transition écologique en produisant notamment des véhicules électriques soit assuré », dit-il, rappelant que l'usine « est un site symbolique de la relation industrielle franco-allemande ».

En mars 2019, Daimler, propriétaire des marques Mercedes-Benz et Smart, avait annoncé la fin de la production de la petite citadine en France et sa délocalisation en Chine à partir de 2022. A la place, des Mercedes (notamment une citadine électrique) devaient être fabriquées à Hambach à partir de l'automne 2020. Pour adapter le site mosellan à cette production, Daimler avait décidé d'investir 500 millions d'euros. Les travaux sont toujours en cours. « Concrètement, la Smart termine entre 2022 et 2024 et on ne fabriquera pas de Mercedes sur le site de Hambach », baptisé Smartville et berceau historique de la petite voiture depuis 1998, juge Jean-Luc Bielitz.

« Un industriel doit être respectueux de ses employés et de ses partenaires publics »
« C'était prometteur, tout le monde était content de travailler chez Mercedes, d'avoir le logo Mercedes… et tout s'arrête », déplore Denis Boos, représentant CGT à Faurecia, équipementier plasturgiste. « Tous les salariés ont pris un coup sur la tête. » « Alors que la Région Grand Est et l'ensemble des collectivités publiques de Moselle n'ont cessé de soutenir la direction dans ses choix d'investissement, il est regrettable que cette décision soit prise en dehors de toute concertation et de toute discussion », ont regretté notamment le président de la région, Jean Rottner et les responsables des collectivités publiques de Moselle, dans un communiqué commun.

Ceux-ci disent avoir appris la nouvelle « par voie de presse ». « Dès cet après-midi, nous prenons contact avec la direction du groupe pour obtenir de plus amples informations et débuter le combat pour sauvegarder nos emplois », ajoutent-ils. Sur Twitter, Jean Rottner parle d'une « annonce incompréhensible sur la forme et le fond. Un industriel doit être respectueux de ses employés et de ses partenaires publics. Je serai aux côtés de la Moselle Est ».

 

« On peut faire tous les efforts qu'on veut, le groupe nous lâche après avoir tiré le maximum des salariés »

 

Les salariés ont approuvé lors d'un référendum consultatif en 2015 le « Pacte 2020 », qui prévoyait le retour à 39 heures de travail hebdomadaires, payées 37, avec un rétablissement des 35 heures en 2020. « Tout ce qu'on nous promettait, les embauches, la reprise d'activité, la pérennité du site… On peut faire tous les efforts qu'on veut, le groupe nous lâche après avoir tiré le maximum des salariés », réagit Jean-Luc Bielitz. « On s'est battus comme des diables pendant cinq ans, on a fait des sacrifices pour avoir des projets, on a eu des projets et maintenant on nous dégage ! » dénonce Mario Mutzette, délégué CFE-CGC.

Selon les syndicats, la direction a parlé d'un « potentiel repreneur », sans préciser lequel. « Dans la situation actuelle, aucun constructeur n'a besoin d'une nouvelle usine », soupire Bertrand Cederiva, autre représentant CGT. Le secteur automobile traverse une crise en raison de la pandémie de coronavirus qui a gelé les ventes de véhicules. « Si Daimler n'arrive pas à vendre des voitures, qui le pourra? », s'interroge Denis Boos, de la CGT.

 

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Castex la Casse

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Renault : non aux fermetures d’usines et aux licenciements

Source 2020-05-27 11:54:53

 

Contre les prochaines annonces de fermetures par Renault, les travailleurs de la Fonderie de Bretagne tracent la seule voie réaliste : celle de la mobilisation et de la construction d’une indispensable épreuve de force.

Le 14 février dernier, soit bien avant l’arrêt des usines lié au Covid-19, mais sous prétexte d’une soi-disant perte nette de 141 millions d’euros au titre des résultats financiers pour l’année 2019 – la première depuis onze ans – la directrice générale par intérim de Renault avait annoncé un prochain plan de réduction de ses « coûts » de 2 milliards d’euros. Faisant évidemment l’impasse sur les 24 milliards d’euros amassés au cours des 10 dernières années et les 5 milliards de dividendes servis aux actionnaires, elle prévenait : « Renault n’a aucun tabou sur les fermetures d’usines dans le monde et en France ». Et il n’aura pas fallu beaucoup attendre pour qu’on apprenne ce que le constructeur mijotait pour sécuriser la rapacité de ses actionnaires.

C’est ainsi que la semaine dernière, avant les annonces officielles qui interviendront ce vendredi 29 mai, le Canard Enchaîné nous a appris que le constructeur envisageait la fermeture de quatre sites en France : Choisy-le-Roi, Dieppe et les Fonderies de Bretagne, pour commencer et Flins un peu plus tard. Soit la destruction de près de 4.000 emplois à statut Renault auxquels il faudrait ajouter les milliers d’intérimaires, prestataires et emplois indirects, ”en même temps” – comme dirait Macron – que Renault sollicitait de l’État l’attribution d’un prêt garanti de 5 milliards d’euros.

Mais pour Bruno Le Maire, qui avait estimé si « mauvaise pour la nation » la suspension de l’activité de l’usine de Renault de Sandouville – suite à une décision de justice sanctionnant les conditions sanitaires de reprise du travail – hors de question d’assortir les 5 milliards du prêt à une quelconque obligation de garantir le maintien des sites et des emplois. Ce lundi sur BFMTV, notre ministre a tenu à préciser  : « Bien sûr que nous serons attentifs à chaque emploi, mais nous voulons laisser la possibilité à Renault d’adapter son outil de production ». En clair, alors que le chômage va exploser, c’est « open bar » pour le constructeur, avec l’octroi du prêt garanti, les bonus financés par nos impôts pour doper les ventes de véhicules et les mains libres pour restructurer, une fois de plus, son appareil de production en détruisant des milliers d’emplois !

Alors, l’espoir, il est évidemment du côté de ceux et celles qui engagent sans attendre le bras de fer contre les plans du constructeur, comme à la Fonderie de Bretagne, à Caudan près de Lorient, occupée jour et nuit depuis ce lundi 25 mai, avec l’espoir que leur combat devienne rapidement celui de tous ceux et celles qui vont être être concernés par les annonces que Renault fera ce vendredi.

Régis Louail

 

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Le coronavirus est le partenaire officiel du MEDEF

La vraie démocratie a publié une vidéo dans la playlist Économie.

«Ils veulent maintenir la rémunération des actionnaires au lieu de maintenir les emplois dans notre pays» Fabien Roussel

Extrait de l’émission «L’invité du 18h50» diffusée sur France Info le 30/06/20

Voir d’autres vidéos de France Info : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/

Crédit vidéo : France Info

 

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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