SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La coupe correspond à un cinquième des effectifs, du jamais-vu pour l’ancien fleuron de la finance allemande.

La coupe correspond à un cinquième des effectifs, du jamais-vu pour l’ancien fleuron de la finance allemande.

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En mai, le patron de Deutsche Bank, Christian Sewing, avait promis à ses actionnaires mécontents « des coupes drastiques » et une« transformation accélérée » pour redresser l’ancien fleuron bancaire allemand, laminé par une décennie calamiteuse. Au terme de plusieurs semaines de suspense, la banque a rendu publique sa décision dimanche 7 juillet, et les chiffres ont de quoi donner le vertige. Deutsche Bank va supprimer 18 000 emplois dans le cadre d’une restructuration de 7,4 milliards d’euros, a annoncé le dirigeant à l’issue d’une réunion très attendue du conseil de surveillance.

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C’est du jamais-vu dans l’histoire de la vénérable institution, qui fêtera ses 150 ans au printemps 2020. Le plan social réduira de 20 % les effectifs de la première banque allemande, qui tomberont à 74 000 salariés en 2022. Il s’agit de la plus importante réduction d’effectifs au sein d’une grande banque depuis 2011, année où HSBC avait annoncé environ 30 000 départs.

Recentrage sur l’Europe et l’Allemagne

Deutsche Bank comptait encore plus de 100 000 salariés il y a quatre ans. En mai 2018, quelques semaines après son arrivée à la tête du directoire, Christian Sewing avait déjà annoncé 7 000 suppressions de postes. La banque n’a pas précisé où ces milliers de suppressions d’emplois supplémentaires auront lieu, mais son directoire a aussi acté, ce dimanche, une forte réduction de la branche d’investissement, ainsi que l’abandon complet des activités de trading d’actions, qui se concentrent principalement à New York et à Londres. A terme, Deutsche Bank sera donc recentrée sur l’Europe et l’Allemagne.

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Outre la banque d’investissement, les coupes devraient concerner également les activités dites d’infrastructure – direction financière, audit, ressources humaines –, notamment au siège. Deutsche Bank avait déjà annoncé, mercredi 3 juillet, quelque 1 500 départs dans le cadre de l’intégration de Postbank, qu’elle avait rachetée en 2010 et renoncé à revendre en 2017.

L’établissement bancaire a d’ores et déjà indiqué que le coût de cette réorganisation de la dernière chance occasionnera une perte de 2,8 milliards d’euros au deuxième trimestre de cette année, après un bénéfice net de 201 millions d’euros au premier trimestre. Deutsche Bank est donc en passe de replonger dans le rouge en 2019 après avoir enregistré, l’an dernier, un modeste bénéfice de 341 millions d’euros, son premier résultat positif depuis 2014. Et les actionnaires, déjà échaudés par la chute vertigineuse du cours de l’action ces dernières années, ont reçu une autre nouvelle au goût amer : la banque a précisé qu’elle ne versera aucun dividende en 2019 et en 2020.

Véritable tournant stratégique

Ces annonces constituent un réel tournant stratégique pour Deutsche Bank. Le géant bancaire tire le rideau sur trente années d’aventure dans le milieu grisant du négoce d’actions et du conseil en fusions et acquisitions à Wall Street et à la City de Londres, où il s’était implanté dès la fin des années 1980 grâce à des acquisitions. Mais avec la crise des subprimes en 2007, la banque d’investissement, ancienne division phare de Deutsche Bank, était devenue lourdement déficitaire.

Cette saignée était déjà attendue depuis l’assemblée générale houleuse de mai. Vendredi, Deutsche Bank annonçait la couleur en congédiant Garth Ritchie, adjoint de Christian Sewing et patron de la banque d’investissement. Le Sud-Africain, nommé au directoire en 2016, n’est pas le seul dirigeant à faire les frais de la mue en profondeur du groupe. S’en vont également Frank Strauss, patron de la clientèle privée, et Sylvie Mathérat, qui avait quitté la Banque de France pour venir prendre la tête de la conformité et du contrôle interne à Francfort en 2015. Mais les scandales à répétition, notamment une affaire de blanchiment d’argent avec Danske Bank, avaient compliqué la donne pour la dirigeante française.

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Pour nettoyer son bilan, Deutsche Bank a aussi annoncé, dimanche, la création d’une « bad bank », une structure de défaisance où elle isolera 74 milliards d’euros d’actifs toxiques – en particulier des produits dérivés très spéculatifs –, confirmant des rumeurs qui avaient déjà fuité en juin. La banque se recentrera désormais sur son cœur de métier historique : le financement des entreprises et la banque de dépôt.

Grâce à ce remède de cheval, le groupe compte abaisser ses coûts d’activité de 26 % d’ici 2022 afin de réaliser 6 milliards d’euros d’économies par an une fois la restructuration terminée. Mais malgré cette réduction de coûts tous azimuts, la banque veut aussi investir 4 milliards pour améliorer ses contrôles internes et éviter de nouveaux scandales.

Après les annonces de dimanche, le plus dur reste à faire pour Christian Sewing : mettre fin à la spirale infernale et regagner la confiance de ses actionnaires, après une fusion ratée avec Commerzbank au printemps. Deutsche Bank, qui a vu sa valeur boursière se diviser par quatre en quatre ans, joue son va-tout.

Publié par ANTI-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Source :" L'Humanité-Dimanche"
Source :" L'Humanité-Dimanche"

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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SOURCE : http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/fermeture-du-conforama-a-vitry-on-s-est-moques-de-nous-07-07-2019-8111406.php

 

Par F.D.
Le 7 juillet 2019 à 10h37


On s'est moqué de nous !
 

Faire en sorte que la fermeture intervienne le plus tard possible. C'était l'un des objectifs défendus samedi à l'occasion d'un mouvement de grève de salariés du magasin Conforama à Vitry. D'après le syndicat FO qui avait lancé un appel à la grève conjointement avec la CGT ils étaient 80 % à avoir suivi ce mouvement.

Mardi, la direction du groupe a annoncé la fermeture prochaine de 32 magasins en France. Dans le Val-de-Marne cela concerne celui de Vitry mais aussi celui d'Ormesson, après un « couac » : le groupe a d'abord oublié le magasin d'Ormesson avant de le rajouter sur la liste des condamnés.

« La fermeture doit intervenir dans huit mois maximum, a indiqué Manuel Aires, délégué syndical FO. Nous voulons faire en sorte qu'elle arrive le plus tard possible. L'objectif c'est de résister ». Et pour cela, l'intersyndicale a déjà pris « deux avocats ».

Détenue par le groupe sud-africain Steinhoff, en proie à de graves difficultés financières, l'enseigne a confirmé mardi le lancement d'un plan de « transformation profonde et nécessaire » passant par la suppression de 1 900 postes en France.

« On s'est moqués de nous, estime Nadia Nattiez, représentante de la CGT au sein de ce magasin. On nous parlait d'un rachat depuis des mois ». « L'annonce a été faite alors que des salariés étaient déjà partis en vacances », indique Stéphane Martin, représentant syndical central pour la CGT.

Elus PCF et Insoumis sur place


Employé au sein du magasin Conforama situé à Orgeval (Yvelines), épargné par ce plan, il est venu apporter son « soutien » et devait filer ensuite à Saint-Ouen, où l'enseigne ferme également.

Plusieurs élus PCF de Vitry se trouvaient sur place samedi ainsi que la députée LFI Mathilde Panot.

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EGALEMENT dans l'OISE :

Oise : les salariés de Conforama Creil – Saint-

Maximin débrayent

|Modifié le 7 Juil 19 à 18:59

Caisses et ventes tournent au ralenti. A l’appel de la CGT, 1 salarié sur 5 est en grève à ConforamaCreil – Saint-Maximin. Gilet rouge enfilé, la dizaine de grévistes tracte à l’entrée sur le parking. Laetitia Berthault , élue CGT, témoigne :

Le public venu faire ses courses est réceptif. L’ambiance est plutôt bon enfant. Certains clients prennent le temps de s’arrêter pour discuter. Les salariés expliquent alors leur situation. 

« Nous sommes ici pour exprimer notre colère face à cette décision brutale et être solidaires des collègues des magasins qui vont fermer mais aussi des 1 900 personnes qui vont se retrouver dehors, poursuit l’élue CGT. Nous avons calculé que chaque magasin va perdre de 3 à 5 salariés en moyenne. Nous payons une politique commerciale désastreuse».

Sur le parking, les salarié-e-s de Confo alertent sur leur situation
Sur le parking, les salariés de Conforama alertent sur leur situation (©DR)

Les salariés sont inquiets pour leur avenir. « Ce qui nous fait bouger aujourd’hui c’est la détresse humaine. Aujourd’hui, nous sommes des chiffres et des foyers de perte, l’humain a disparu », détaille l ‘élue.

Les grévistes souhaitent éviter la casse sociale et que le gouvernement intervienne. Ils pointent notamment les 50 millions d’euros de Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi qu’a touchés Conforama depuis cinq ans. La direction de Créil-Saint Maximin était samedi après-midi injoignable.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Michel Étiévent : « La SÉCU a été entièrement bâtie dans un pays ruiné grâce à la seule volonté militante »

PAR ALIZÉ LACOSTE JEANSON

Avec Macron, la privatisation de la Sécu est en marche forcée : augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée), milliards d’euros “économisés” (et lits d’hôpitaux en moins), chasse aux fraudeurs, augmentation du forfait hospitalier… Pour comprendre pourquoi on devrait défendre la Sécurité sociale avec acharnement plutôt qu’accepter béatement sa destruction méticuleuse, nous revenons sur les conditions de sa création et son histoire avec Michel Étiévent – historien militant né dans la même maison que l’homme à l’origine de la Sécu – dans le numéro deux de notre revue. Construite envers et contre le Capital dans un pays ruiné par la guerre, la Sécurité sociale est probablement le service public qui a le plus changé la vie des Français au siècle dernier.

Le Comptoir : Comment les gens se soignaient-ils en France avant la création de la Sécurité sociale en 1945 ?

Michel Étiévent : En 1938 en France, il y a sept millions de salariés. Cinq millions d’entre eux n’ont aucune protection sociale. Les deux millions restants ont de vagues assurances sociales. Celles-ci sont nées en 1930 et s’apparentent plutôt à de l’aumône. Certains ont aussi de vagues mutuelles mais elles sont épuisées à la moindre épidémie de grippe. La majorité des gens ne se soignent pas et attendent la mort. C’est l’insécurité totale du lendemain. Cinq millions de salariés n’ont pas de retraite non plus. La seule retraite à l’époque, c’est le cimetière. On imagine la rupture qu’apportât la Sécurité sociale en amenant simplement de la dignité. La Sécu, au final, ce n’est rien d’autre que le droit de vivre.

En 1945 en France, le taux de mortalité infantile est de 100 pour 1 000. Neuf ans après seulement l’institution de la Sécu, on passe à 30 pour 1 000. De 1915 à aujourd’hui, on a gagné près de trente années d’espérance de vie. On le doit essentiellement à la Sécu qui a apporté à tous la possibilité de se soigner et qui a mis à la disposition de tous les grands succès médicaux, comme la naissance de médicaments tels que la pénicilline, ou ceux pour soigner l’hépatite, qui ont pu sauver des vies.

[…]

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
GREVES à CONFORAMA contre le plan de fermetures de magasin

Ce samedi après-midi, les salariés de Conforama à Vitry-sur-Seine vont se mettre en grève pour protester contre la fermeture annoncée de leur magasin à l'appel de leurs syndicats FO et CGT.

Trois jours après avoir été sonnés par l’annonce de la direction de Conforama de fermer 32 magasins en France pour faire face à ses difficultés financières, les salariés de Vitry-sur-Seine ont décidé de se mobiliser pour sauver leur site. Ce samedi à partir de 14 heures, les employés vont cesser le travail. «Nous voulions marquer le coup et témoigner notre rejet du projet de restructuration. En attendant la rencontre du 11 juillet prochain avec la direction, nous allons diversifier nos modes d’action en portant par exemple des brassards pour interpeller les clients», explique Manuel Rui Aires, délégué syndical FO. La CGT s’est également jointe au mouvement.

Au magasin d’Ormesson-sur-Marne, lui aussi sur la liste des 32 points de vente condamnés à fermer, la mobilisation est moins importante. Selon un syndicaliste, la direction laisserait entendre à ses salariés que l’organisation d’un mouvement de grève pourrait compromettre leur reclassement au sein du groupe.
 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La CGT dénonce le jeu de dupes mené depuis des mois par le gouvernement et son haut-commissaire, avec des mesures annoncées mais jamais exposées durant toute la phase de concertation.

C'est à travers le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) que le gouvernement a montré son jeu en accélérant l’allongement de la durée de cotisation (de 167 à 172 trimestres). 

Le gouvernement anticipe de nouvelles régressions sociales en reculant l’âge de la retraite à taux plein par le biais de la décote. Il ne cache d’ailleurs plus désormais que son objectif est de reculer l’âge réel de départ à la retraite à 64 ans puis à 65 ans et, cela, le plus rapidement possible.

Toutes les générations nées à partir de 1963 seront concernées ; dès 2025, elles devront avoir cotisé 172 trimestres. Elles vont donc subir une double peine : 

  1. l’allongement de la durée de cotisation requise qui les obligera à reporter leur départ au-delà de 62 ans
  2. la bascule dans le futur système à points

Comme à son habitude, ce gouvernement veut passer en force en avançant et en brouillant les pistes.
Une seule réponse est possible selon la CGT : construire une large mobilisation sociale pour empêcher ces  mauvais coups.

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Manifestation devant le ministère de l'Economie le 28 mars 2019 à Paris contre les projets de réforme de la fonction publique (illustration).

Manifestation devant le ministère de l'Economie le 28 mars 2019 à Paris contre les projets de réforme de la fonction publique (illustration).

Depuis 2010, le point d’indice qui sert de base à la rémunération des fonctionnaires a été gelé sauf entre 2017 et 2018. Selon la CGT le nombre de fonctionnaires au SMIC a doublé en 10 ans.

Quatre des syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires) reçus en début de semaine par Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, ont quitté la réunion avant la fin estimant qu'«aucune véritable revendication salariale» des agents n'avait été prise en compte, à commencer par le dégel du point d'indice qui sert à calculer leur rémunération. Gelé de 2010 à 2016, il l'est à nouveau depuis 2018.

Déjà en fin d’année dernière, Bercy avait justifié son refus de satisfaire cette revendication des syndicats en affirmant que toute mesure serait «d’un coût collectif très important pour un avantage individuel très faible», autrement dit, qu’il était inutile d’augmenter les salaires des fonctionnaires car cette mesure serait de toute façon symbolique mais coûterait quand même cher aux finances publiques.

Bercy s’est contenté d’annoncer, dans un communiqué, la poursuite, en 2020, du dispositif «parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR), mis en place par le précédent gouvernement et qui vise à revaloriser les carrières des agents publics en échange de leur allongement. Des groupes de travail sur la «rémunération au mérite» des agents publics devraient par ailleurs être mis en place dès la rentrée.

Bercy a également prévu la réévaluation de l'indemnité compensatrice de la hausse de la CSG, mais pour la seule année 2020, ainsi que celle des frais de repas et du chèque emploi service universel dédié à la garde d'enfants, autant de mesures qui n'ont «rien à voir avec des mesures salariales», a estimé Jean-Marc Canon (CGT).

La CFDT a évoqué, comme en 2018, un rendez-vous «loin d'être à la hauteur des attentes des agents», qui «enchaînent les mauvaises années» et des annonces «une nouvelle fois limitées».

«Pas de... Pas de... Voilà donc la réponse du gouvernement aux légitimes revendications de mesures générales des agents», a déploré de son côté Solidaires, tandis que l'Unsa a estimé que «seules des pistes portant sur des mesures techniques illisibles et inéquitables [avaient] été annoncées».

Outre le gel du point d'indice, les syndicats dénoncent la «non-compensation» de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires au-delà de 2020 et la réinstauration du «jour de carence».

Selon des chiffres attribués par la CGT à la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), 1,1 million d'agents publics – sur 5,5 millions – sont dans une précarité accrue aujourd'hui, avec une rémunération égale au SMIC ou de seulement 10% plus élevée, soit deux fois plus qu'il y a 20 ans.

Publié par francais.rt.com

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ESSONE, BALLAINVILLIERS : MOBILISATION au CASTORAMA le 10 juillet !

Publié par FSC

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Racisme-Exploitation-Répression : Geodis doit payer !

Nous publions ci-dessous le texte de l’événement facebook des salariés de Geodis, filiale privatisée de la SNCF, publié sur la page Plateforme d’Enquêtes Militantes, ainsi qu’une de leur vidéo montrant les conditions d’exploitation et de répression sur le site de Gennevilliers.

Patrons Voyous !

« Geodis est une filiale privatisée de la SNCF qui fait de la sous-traitance logistique pour un tas d’entreprises. Sur son site de Gennevilliers, racisme, exploitation et répression sont des concepts managériaux...

Depuis la grève et les blocages enclenchés au début de l’année, tous ceux qui ont participé à la révolte sont sanctionnés par des convocations, des mises à pieds ou des licenciements. Les anciens sont mutés sur des postes pénibles et on leur retire les transpalettes électriques, pour punir les corps.

Ce qui se passe dans l’entrepôt GEODIS de Gennevilliers, c’est la continuité de ce qu’on peut voir dans les quartiers, dans les manifestations ou dans les prisons. Derrière les quais de chargement, sous le poids des colis, des ouvriers surexploités se cassent le dos pour des salaires de misère. Et des militants sont réprimés dès qu’ils s’organisent pour se défendre.

Les ouvriers Geodis se battent au quotidien contre ça, mais ils sont aussi très actifs dans les mouvements sociaux. Les Gilets Jaunes d’Ile-de-France savent bien qu’on peut les croiser partout dans les manifestations, dans les AG locales, pour construire des cabanes ou soutenir des opérations. Les étudiant.es de Paris 8, Tolbiac et Nanterre n’ont pas oublié qu’ils ont soutenus les occupations de facs et les blocages de partiel contre la sélection. Les syndicalistes de combat savent qu’on peut toujours compter sur eux. »

Venir nombreux lorsque les salariés organisent des évènements de soutiens, « ce n’est pas seulement soutenir nos camarades contre la répression qu’ils subissent. C’est aussi affirmer notre force collective et notre détermination à renforcer nos alliances, à créer des connexions, pour combattre les oppressions sur tous les terrains, dans les entreprises comme dans les quartiers ou dans les manifestations. »

GEODIS DOIT PAYER...ET TOUS LES AUTRES AVEC !

Vous pouvez aussi contribuer à cette lutte en participant à la caisse de grève



Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Vidéo. Pourquoi les grands médias ont toujours été hostiles aux mouvements sociaux ?

Vidéo. Pourquoi les médias font leurs gros titres sur les vitrines du Fouquet's alors que les Gilets Jaunes se font mutiler à coup de LBD, de grenades de désencerclement, de Tonfa ? C’est ce qu’Élise va nous expliquer dans ce deuxième épisode de La Page Histoire de Révolution Permanente.

La Page Histoire de RP #2

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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ALORS quelles sanctions contre le patronat voyou dont l'impunité laisse libre cours à ses prédations !

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SOURCE : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/bordeaux-victoire-symbolique-pour-la-cgt-ford-blanquefort-1562256303

 

Bordeaux : victoire symbolique

pour la CGT Ford Blanquefort

Jeudi 4 juillet 2019 
Par Arnaud Carré, France Bleu Gironde

La cour d'appel de Bordeaux a confirmé ce jeudi que le groupe américain n'avait pas tenu son engagement pris en 2013 de conserver 1.000 emplois sur le site girondin. Ce qui ne change rien quant au fond du dossier.


C'est une victoire symbolique pour les salariés de l'usine de boite de vitesses mais une victoire quand même face au géant américain. 


Ce jeudi, la cour a de nouveau condamné le constructeur à payer à la CGT 3.000 euros de dommages et intérêts, 2.000 euros au titre des frais de justice et 1.000 euros ajoutés en appel.

"On a certes gagné, le tribunal nous approuve quand on dit que Ford a menti", explique Vincent Alauze, délégué syndical CGT, à l'AFP. "Mais ça ne va pas leur coûter très cher cette histoire... 6.000 euros, qu'est ce que c'est pour eux ?"

Une victoire judiciaire qui intervient deux jours après que le tribunal de grande instance de Bordeaux s'est déclaré incompétent pour statuer sur le plan social qui prévoit la fermeture du site qui emploie 872 salariés. Une fermeture prévue au 1er octobre.

Publié par FSC

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Thé Earl Grey "1336" fabriqué par les ex-salariés de Fralib à Gémenos / © France 3 Provence-Alpes

Thé Earl Grey "1336" fabriqué par les ex-salariés de Fralib à Gémenos / © France 3 Provence-Alpes

En cinq ans, les efforts des ex-salariés de Fralib pour redémarrer leur entreprise de thés et d'infusions ont porté leurs fruits. Face au succès, ils se heurtent aujourd'hui à un problème de trésorerie et recherchent un financement.

Après 1.336 jours de conflit avec le groupe Unilever, les ex-salariés de Fralib à Gémenos ont réussi à sauver leur usine et 76 emplois. En 2014, ils ont créé une Société coopérative ouvrière et participative (SCOP), une entreprise où tous les employés participent aux décisions et touchent le même salaire par catégories professionnelles. 

Cinq ans ont passé, l'entreprise s'est développée, passant d'un chiffre d'affaires de 460.000 euros la première année, à près de quatre millions d'euros cette année.

Un succès obtenu notamment avec les thés et infusions bio sous les marques "1336" (en référence au nombre de jours de conflit) et "Scop-Ti" (pour Société coopérative ouvrière et participative Thé et Infusion), mais aussi avec le développement de marques distributeurs.

"15 à 18 mois avant un début de retour sur investissement"

Pour arriver à l'équilibre financier, la société doit se développer et remporter des marchés et pour y répondre, il faut de la trésorerie.

"Il faut entre 15 et 18 mois entre l'appel d'offre et le début du retour sur investissement", explique Olivier Leberquier, le président de Scop-Ti. "Il y a les études à réaliser pour le client, l'achat des matières premières et la fabrication de trois mois de stock. Tout ça, c'est à la charge de l'entreprise".

La coopérative est donc à la recherche de financement et les banques se montrent plutôt frileuse. Dans le cadre de l'esprit humaniste de l'entreprise, Scop-Ti a lancé une grande campagne de sociofinancement sur leur site internet.

Au 2 juillet, 2.399 personnes ont participé, pour un montant total de 290.374, 41 euros. "Nous espérons que rapidement, nous n'aurons plus besoin de ce financement" ajoute Olivier Leberquier. 

D'autres sources de financement sont aussi envisagées, comme la prise de fonds par des mutuelles, c'est déjà le cas de deux d'entre elles. "Nous n'utilisons que 20% des capacités de l'usine, nous souhaitons vendre une partie de nos équipements inutilisés", indique également Olivier Leberquier, "ce qui nous permettrait d'obtenir de la trésorerie".

Sans être donateur, il est également possible de participer à la campagne de sociofinancement en achetant des produits directement en ligne, sur le site internet.

Aujourd'hui, Scop-Ti emploie 41 salariés à plein temps et depuis le départ d'Unilever en 2014, la coopérative a permis à 23 ex-Fralib de partir à la retraite à taux plein.

1.336 jours de conflit social

Les thés de la marque "Elephant" étaient fabriqués à l'usine Fralib à gémenos depuis 1977. Fralib est alors une société du groupe multinational Unilever.

Le 28 septembre 2010, Unilever annonce le projet de fermer l'usine de Gémenos et de transférer la production en Pologne. Les salariés et les organisations syndicales CGT et CFE-CGC se mettent aussitôt en grève et occupent l'usine, avec pour objectif de maintenir l’activité et ses 182 emplois.

Les dirigeants locaux de l'époque sont alors persuadés que la grogne se calmera en quelques semaines, mais c'est sans compter sur la solidarité des salariés et le charisme des leaders syndicaux.

Le 22 août 2011, lors de la campagne présidentielle de 2012, François Hollande vient soutenir les salariés. Devenu président de la République, il reçoit les représentants des salariés à l'Elysée.

Au cours de ce long conflit social, l'idée de la création d'une Société coopérative ouvrière et participative germe. Les salariés réclament la cession de la marque "Elephant" et un accord de sous-traitance avec Unilever.

Finalement, en mai 2014, après trois plans sociaux annulés par la justice et 1.336 jours de conflit, un accord est trouvé. Unilever ne cède pas la marque "Elephant", mais cède les machines pour un euro symbolique et participe au financement de la création d'une SCOP, la SCOP-TI, à hauteur de 2,85 millions d'euros.

L'histoire d'un beau retour industriel

Aux 2,85 millions d'euros versés par Unilever pour la création de la SCOP, 58 anciens salariés investissent leurs indemnités de licenciement, soit 177.000 euros. Scop-Ti naît avec un peu plus de trois millions d'euros. 

Pour se démarquer des géants du secteur et pour respecter l'esprit humaniste des débuts, les salariés favorisent la relance de la production à partir d'une matière première locale et biologique. Le thé est vendu sous la marque "1336", en référence au nombre de jours de conflit.

En 2016, la coopérative se lance dans la production sous marque distributeur, notamment pour Auchan et Carrefour. Ce marché assure une commande de 250 tonnes. Mais les salariés souhaitent conserver une production aux arômes naturels et bio sous leur marque "1336" et "Scop-Ti".

Depuis, Scop-Ti a continué à se développer et s'aprête à multiplier par dix son chiffre d'affaires. L'entreprise prévoit un équilibre financier en 2020, si elle obtient suffisamment de trésorerie...

Par Ludovic Moreau france3-regions.francetvinfo.fr

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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