SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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2016 : Quand Edouard Philippe critiquait vivement le recours au 49.3

Sitôt l'annonce du déclenchement du 49.3 terminé, une vidéo datant de 2016 a refait surface. On y voit Edouard Philippe, alors dans l'opposition, vilipendait le recours au 49.3 par le gouvernement Valls...

RETOUR DE BÂTON

« Si le gouvernement a recours au 49.3, c’est à dire à un texte qui ne permet même pas aux députés de discuté du texte, la sanction automatique prévu par la Constitution, c’est évidemment le dépôt d’une motion de censure » ; « Le 49.3 n’a jamais été une arme destiné à museler l’opposition. C’est une arme destinée à museler la majorité » ; « Es-ce que vous voulez accepté lorsque vous êtes député de l’opposition, ce gouvernement qui est totalement débordé par les événements. Il est débordé par le dellitement de sa propre majorité. Il est débordé par la situation sécuritaire. Il est débordé par la crise sociale ». En 2016, Edouard Philippe n’avait pas de mot assez dur pour vilipendé le choix du gouvernement de l’époque, celui de Manuel Valls, d’avoir recours au 49.3 dans le cadre de la loi El Khomri. 4 ans plus tard, retour de manivelle pour le premier ministre en exercice, qui a hier soir eu recours lui aussi au 49.3, pour la réforme des retraites cette fois-ci, et ce justement alors que La République En Marche dispose d’une large majorité à l’Assemblée Nationale.

Bien évidemment, l’extrait a fait le tour des réseaux sociaux, mettant à nue l’hypocrisie du premier ministre et son opportunisme maladif. Après le mouvement des Gilets jaunes et ses nombreux blessés, après la répression féroce des grévistes et alors que le parti présidentiel dispose d’une large majorité à l’Assemblée, les critiques d’Edouard Philippe quant au recours au 49.3 du gouvernement Valls pourrait totalement s’appliqué... à son propre gouvernement. Pas de bol, en somme.

Surtout, cela démontre que le recours au 49.3 d’hier soir témoigne des faiblesses et de l’isolement du gouvernement, et ce alors que débute une crise sanitaire énorme avec la propagation du Coronavirus. Une manœuvre des plus nauséabonde. Dès lors, et après les premières réponses spontanées dans la rue ce 29 février au soir un peu partout en France, la question de la (re)construction du rapport de force à la base et par la grève devient encore plus urgente.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Ah bon? On a le droit à l’assemblée aussi

Publié par anti-K

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Réforme des retraites : le secrétaire général de la CGT annonce de nouvelles manifestations la semaine prochaine après le recours au 49.3

Philippe Martinez, a dénoncé « l’attitude profondément scandaleuse » du gouvernement.

Philippe Martinez, le 6 février 2020 à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

La CGT tape du point sur la table. Samedi 29 février, le secrétaire général, Philippe Martinez, a dénoncé « l’attitude profondément scandaleuse » du gouvernement et annoncé une mobilisation des syndicats « dès la semaine prochaine » pour protester contre le recours à l’article 49.3 de la Constitution sur la réforme des retraites.

Le Premier ministre Edouard Philippe a dégainé samedi après-midi le 49.3, engageant la responsabilité du gouvernement pour faire adopter le texte sans vote, après avoir obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée. Le dirigeant syndical a indiqué que l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) opposée au système universel de retraites par points se réunirait lundi matin pour discuter d’une nouvelle mobilisation « dès la semaine prochaine ».

« Quand on n’arrive pas à convaincre, on peut contraindre, c’est typiquement ce que fait le gouvernement », a déploré le numéro un de la CGT. Le responsable cégétiste a critiqué la méthode « un peu particulière » de l’exécutif, « qui a fait un Conseil des ministres extraordinaire ce (samedi) matin pour parler du problème sanitaire qui frappe notre pays et la planète (le coronavirus, NDLR), puis en est ressorti avec un 49-3. C’est pour le moins étrange ».

Fatigués après deux mois et demi de conflit et dix journées interprofessionnelles entre le 5 décembre et le 20 février, les syndicats opposés à la réforme des retraites avaient semblé temporiser en repoussant leur prochaine mobilisation au 31 mars, après les élections municipales. Mais la CGT avait prévenu qu’un recours au 49.3 pourrait avoir « une incidence sur la suite ».

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Alors que l'épidémie du coronavirus s'emballe, que même le personnel soignant est touché, Macron a réuni un conseil des ministres exceptionnel ce samedi. D'aucuns ont pu croire que la mobilisation générale du gouvernement s'attaquerait à l'épidémie galopante.

Pas du tout, est dégainé le 49-3 de la Constitution monarchique qui régit la France depuis 1958.

Cet article permet de promulguer une loi sans vote du Parlement. Un peu comme la lettre de cachet de l'Ancien Régime emprisonnait quelqu'un sans aucun jugement, mais selon la volonté du roi. Est-ce que les partenaires très sociaux du pouvoir des riches et du capital s'en étranglent de rage?

En tout cas, malgré une majorité absolue de macronistes à l'Assemblée nationale, majorité qui aurait voté sans vergogne contre la volonté du peuple, le palais de l'Elysée court-circuite ses propres godillots. Car tel est son bon plaisir pour conforter le capital qui l'a placé au sommet de notre très mauvaise république.

Pendant ce temps, Olivier Véran, chambellan en charge de la Santé, conseille de ne pas se saluer avec les mains et interdit les rassemblements de plus de 5 000 personnes que dans des endroits "confinés". Comme si dans un endroit ouvert, un stade par exemple, le virus ne circulerait pas du tout.

"Le pire des scénarios est en train de se produire dans plusieurs hôpitaux : des patients sont dépistés positifs au coronavirus, après plusieurs jours d’hospitalisation", écrit Caroline Coq-Chodorge dans Médiapart. Des soignants sont renvoyés chez eux, des services ferment. Récits dans deux hôpitaux de l’Oise, Creil et Compiègne, et à l’hôpital Tenon, à Paris.

"L’homme est conducteur de bus sur la base militaire de Creil. À partir du 16 février, il a été hospitalisé à l’hôpital de Compiègne, dans l’Oise, pour un syndrome respiratoire aigu. Son état se dégradant, il a été admis en réanimation le 18 février. Les médecins se sont rapidement interrogés sur un possible coronavirus, en raison de son état et de son emploi sur la base de Creil. La rumeur courait alors que des militaires avaient participé aux convois de rapatriement des Français de la ville chinoise de Wuhan, épicentre du nouveau coronavirus. Seulement, le test leur a été refusé par l’établissement de référence, le CHU d’Amiens, car il ne répondait pas aux deux critères fixés par l’administration de la santé : revenir d’une zone à risque, ou avoir été en contact avec un cas confirmé de coronavirus. (...)"

Mais dans le désert médical qui frappe l'une des plus grandes puissances mondiales, la France, un ex-banquier d'affaires, justement aux affaires de ce pays, dégaine le 49-3 pour assouvir l'appétit du capital.

Mais, sans retourner le couteau dans la plaie, que faisiez-vous au temps chaud, en train de choisir entre la peste ou le choléra. Oui, que faisiez-vous donc?

Ce n'est pas pour autant qu'il ne faille pas réagir sur-le-champ aujourd'hui. A moins de considérer, comme l'Eglise catholique à Paris, de simplement assécher les bénitiers contre le coronavirus.

Et j'oubliais le foot fric qui s'adapte lui aussi à l'épidémie. Puisque les stades ne sont pas des endroits "confinés", le match PSG-Dijon s'est tenu hier à Paris. Mais gaffe, dans toute la Ligue 1, pris dans 20 minutes.fr: pas de poignée de main sur le stade ni de bonjour des joueurs aux spectateurs dans la zone mixte. Ah ça mais!

En pleine épidémie du coronavirus, Macron dégaine son 49-3 contre la volonté démocratique du peuple: chacun peut voir quelles sont ses priorités

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Olivier Besancenot après le 49.3 : « frapper ensemble et retrouver la possibilité de généraliser la grève plusieurs jours de suite »

Après l’annonce du 49.3, Révolution Permanente a interviewé Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, venu manifester devant l’Assemblée Nationale pour dénoncer le coup de force du gouvernement.

INTERVIEWÉ PAR RÉVOLUTION PERMANENTE
 

contre le #49.3. "Tous et toutes, on doit se rassembler, on doit se retrouver pour frapper ensemble et retrouver la possibilité de généraliser la grève plusieurs jours de suite et pas seulement sur un calendrier d'action étalé dans le temps."

Révolution Permanente : devant le palais Bourbon, après le gouvernement matraque, le gouvernement 49.3 un samedi en plus ! c’était couru d’avance mais qu’est-ce que tu peux dire en plus de ça ?

Olivier Besancenot : « Nous on s’y attendait dans le sens ou c’est un gouvernement qui est formaté politiquement pour ce type de disposition, c’est-à-dire le fait de faire passer le projet de loi sans même faire voter le parlement, ce qui en dit quand même long sur aussi sa faiblesse, puisque le gouvernement tente de faire une démonstration de force.

On savait qu’il était isolé dans l’opinion, vous savez que le projet de loi était rejeté par une majorité de la population, du fait de la mobilisation sociale. Et là la réalité c’est que le gouvernement doute même de sa majorité de façade au sein du parlement lui-même et il utilise le 49.3 qui en général politiquement porte rarement chance à ceux qui l’ont utilisé, je pense à Manuel Valls par exemple ! Et il l’utilise là dans un timing politique qui est tout de même particulier, qui est celui d’un samedi après-midi où on s’attendait plutôt à des annonces, j’allais dire sur le plan sanitaire, par rapport au coronavirus et là y a le 49.3 qui passe en loucedé comme ça ! Comme si on n’allait pas réagir ! Donc on est là pour dire qu’on va réagir, qu’on ne va pas lâcher !

Et c’est aussi l’occasion d’interpeller de façon unitaire toutes les organisations syndicales, politiques, sociales, les collectifs de grévistes, les gilets jaunes, pour dire que tous et toutes on doit se rassembler, on doit se retrouver pour frapper ensemble et retrouver la possibilité de généraliser la grève plusieurs jours de suite et pas simplement sur un calendrier d’actions étalées dans le temps ! »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Officiel : le gouvernement dégaine le 49-3 ! Les directions syndicales doivent proposer un plan de contre-offensive immédiat !

Ce samedi, Edouard Philippe a pris la décision d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Face à ce coup de force du gouvernement, il est nécessaire d’opposer immédiatement une riposte générale par la rue et par la grève ! Il faut exiger des directions syndicales un plan de contre-offensive à la hauteur de ce coup du gouvernement qui use d’une des armes les plus anti-démocratiques de la Vème République !

RASSEMBLEMENT 18H30 PLACE HERRIOT À PARIS

C’est désormais officiel : Edouard Philippe a affirmé l’usage de « l’article 49.3 de la Constitution » pour imposer la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée. « C’est le vœu du gouvernement, c’est le vœu de la très grande majorité d’entre vous », a expliqué le Premier ministre devant l’Assemblée des parlementaires. « Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958 et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites », est-il expliqué sur le compte Tweeter du Premier ministre.

 

 

Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958 et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites.

 

« Toutes les oppositions sont légitimes, toutes les contestations sont exprimées, mais dans le respect du débat démocratique (...). Je n’ai pas l’impression que ce soit le cas », a lancé Edouard Philippe cherchant ainsi à justifier l’usage des plus anti-démocratiques du 49.3.

La décision a été prise ce samedi lors d’un Conseil des ministres en milieu de journée avant d’être annoncée à l’Assemblée National. Le gouvernement a donc mis ses menaces à exécutions pour maintenir son calendrier et finir d’adopter le texte en première lecture avant les élections municipales et la trêve qui débutait le 6 mars. Comme annoncé, les menaces sont mises en exécution : le 49-3 va donc être utilisé pour faire adopter le projet de loi sans vote. Plus tôt ce matin, l’Assemblée nationale avait voté l’article 7 du projet de loi de réforme des retraites concernant les régimes spéciaux notamment de la SNCF, de la RATP, des Opéra de Paris, etc.

Les débats se sont arrêtés par suite de l’annonce du Premier ministre du recours au 49.3 devant l’Assemblée. La procédure d’usage du 49.3 laisse 24h aux parlementaires pour déposer une motion de censure « avant 17h35 » dimanche. Elle doit être signée par 58 députés. Une fois la motion de censure déposée, celle-ci doit être débattue à l’Assemblée nationale dans les 48 heures. En cas de vote de la motion de Censure, le gouvernement doit démissionner.

Riposter immédiatement dans la rue ! Les directions syndicales doivent proposer un plan de bataille !

Le mouvement contre la réforme des retraites a démontré une détermination et une longévité très importante, marquée notamment par la grève reconductible historique des grévistes de la RATP et de la SNCF. Après avoir perdu la bataille de l’opinion majoritairement opposée à la réforme, le gouvernement, pourtant majoritaire à l’Assemblée Nationale, a choisi, à dessein, un nouveau ce coup de force, cette fois-ci, sur son propre terrain, celui des institutions parlementaires.

Face à « ce coup » dans l’Assemblée en usant d’une des armes des plus anti-démocratiques de la Vème République, il est indispensable de répondre à la hauteur de l’offensive bonapartiste. La riposte du monde du travail et de la jeunesse, qui pour partie reste toujours mobilisés, ou prêt à l’être, doit être immédiate, par les méthodes de la lutte de classes, par la rue et par la grève.

En ce sens, il s’agit d’exiger des directions syndicales, et plus globalement, de l’ensemble des organisations du mouvement ouvrier, de dénoncer cette nouvelle offensive contre les droits démocratiques qui vise à imposer une réforme largement rejetée par la majorité de la population. Il s’agit de préparer un plan de bataille à la hauteur de ce coup de force du gouvernement en construisant un mouvement permettant de construire le « tous ensemble » par la grève reconductible.

Pour cela, nous ne pouvons pas attendre une journée de grève de 24h le 31 mars pour une grève nationale de masse. Pour cela, nous pouvons nous appuyer sur les mobilisations du 5 mars dans l’enseignement supérieur, du 8 mars, du 14 mars pour construire une riposte à la hauteur. Pour cela, les confédérations syndicales se devraient de déclencher une réunion d’urgence dès ce soir pour penser un plan de bataille à hauteur de cette attaque.

Ce soir 18h30, un premier rassemblement a été appelé par l’UD CGT Paris « à partir de 18h30 côté place Concorde ».

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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NAO 2020 UNILEVER usine Le meux
NAO 2020 UNILEVER usine Le meux

Les prochaines dates des réunions NAO : 

 

Mardi 10 mars 2020 et le mardi 24 mars 2020

NAO 2020 UNILEVER usine Le meux
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PSA condamné pour faute inexcusable à Sochaux

Suite à l'exposition d'un ouvrier à l'amiante, PSA a été poursuivi ... mais c'est le procès de l'exploitation capitaliste qui doit être fait !

ASSEZ DE VIES BROYÉES

Le groupe automobile a été condamné à verser plus de 100 000 euros à un ouvrier atteint d’un cancer broncho-pulmonaire. Celui-ci, âgé de 75ans, avait été exposé à l’amiante pendant 30 ans à la fonderie de Sochaux. Après de longues années, le pôle social du tribunal de Belfort a jugé que la maladie était d’ordre professionnel et condamné PSA. Cependant, l’entreprise a 1 mois pour faire appel. La victoire juridique contre les patrons n’est donc pas encore totalement acquise. Mais comme le souligne l’avocate Florence Monteret-Amar : «  le secteur fonderie a exposé ses ouvriers à divers agents pathogènes : amiante mais aussi azote, poussière de fer, fumée de soudure  », le scandale, c’est celui du travail dans ces conditions qui rendent les salariés malades à cause de l’amiante comme des autres expositions, avec des cadences infernales pour faire des gains de productivité.

Le scandale de l’amiante va bientôt faire 100 000 morts mais aucun responsable

L’association l’ADEVAM de franche-comté tire la sonnette d’alarme ; quand bien même il y a des condamnations, cela ne fera pas vivre plus longtemps les salariés atteints de cancer. Le responsable ? C’est bien la course aux profits, l’organisation du travail et les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers dans des secteurs à haut risque pour avoir des salaire plus élevés ou tout simplement avoir du boulot. C’est bien le capital et les entreprises qui, pour toujours réduire les coûts et faire du gain, lésinent sur la sécurité, quitte, à terme, à faire mourir les salariés. C’est bien le procès d’un système qu’il faut pointer, celui du capitalisme qui broie des vies ; il ne peut être question de perdre sa vie à vouloir la gagner, et pour faire vivre les siens. C’est pourquoi il faut attaquer le mal à la racine et combattre pied à pied ce monde qui ruine nos vies.

Crédit photo : © CHARLES PLATIAU

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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« Je pars au travail avec la boule au ventre. » Témoignage d’un camarade hospitalier

Militant à Révolution Permanente et hospitalier, notre camarade Ernest Everhard nous livre son point de vue sur la situation des hôpitaux. Une réponse à Emmanuel Macron et son nouveau monde… Agent dans un service traitant les cas de corona virus, voilà la réalité du quotidien que rencontrent les hospitaliers, n'en déplaise à Emmanuel Macron.

L’HÔPITAL BRÛLE

Getty / ER Production Limited

Travaillant depuis quelques années déjà je peux voir au quotidien la chute d’un service public autrefois reconnu dans le monde entier… Emmanuel Macron ne dupe plus personne, nous savons tous d’ores et déjà les conséquences de ces politiques d’austérité, amenant à la dégringolade systématique du service public, ainsi que les agents en faisant parti.

Autrefois si content d’aller travailler, je pars tous les jours avec une boule au ventre. La cadence de travail augmentant alors que les effectifs diminuent, la pression voire le harcèlement (intégrer cet article : https://www.revolutionpermanente.fr/Bordeaux-Les-laboratoires-un-autre-etage-dans-l-enfer-des-CHU) de l’encadrement, cocktail explosif amenant au mal être au travail. Il ne se passe plus un jour sans qu’un de mes collègues pleure. Les arrêts maladie s’enchaînent dû au fameux burnout, une épidémie disent certains collègues faisant référence au corona virus. Pour ma part cela s’apparenterait plus à une infection nosocomiale, une infection qui se contracte au sein d’un établissement de santé...

La charge de travail augmentant alors que les effectifs ne cessent de diminuer, s’ajoute à cela le défi actuel du corona virus. Comment le président Macron et son gouvernement peut défendre avec tant d’aplomb que les services sont capables de gérer une éventuelle pandémie, alors que les grèves sectorielles s’accumulent pour dénoncer la dégradation des conditions de travail des infirmiers, les manips radio, les brancardiers, sans oublier les urgentistes... La prise en charge des patients en est évidemment affectée, ce qui donne aux infirmiers de « couloirs » un rôle prédominant dorénavant. Il en est aussi le cas pour les laboratoires d’analyses qui rencontrent la même difficulté à prendre en charge les prélèvements.

L’hôpital brûle et les agents contiennent l’incendie à l’aide de sceaux d’eau, et le matériel manque. Il devient évident que si l’hôpital public tient encore debout ce n’est que par la volonté de ses agents, à tous les niveaux. Le collectif inter urgences l’a démontré au cours de l’année passée mais se sont retrouvés face à un mur. Le collectif inter-hopitaux en est à ses balbutiements et ne doit pas repartir de zéro, et pour cela doit tirer les conclusions du CIU.

Mais que font les syndicats ? Moi-même syndiqué à la CGT, je veux dénoncer cette stratégie de ces grèves sectorielles, chaque service s’imbriquant l’un l’autre. Comment ne pas établir un plan de bataille "tous ensemble", afin de sauver l’hôpital public contre la privatisation lente et douloureuse des hôpitaux, les laboratoires en premier ?

Dans les deux mois de grève historique qu’a connu la France, le monde hospitalier s’est montré pour sa part quelque peu distant voir inexistant, grave erreur. La réforme des retraites touche directement le personnel hospitalier, les problèmes musculo-squelettiques étant récurent pour les personnels dans les services de soin exposé, et ce, très rapidement. L’hôpital public et le système de santé ne peut être sauvé sans l’esprit combatif de ses agents et des usagers. Il en va de réellement « généraliser la grève ».

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Lorsqu'il a quitté la SNCF, le 31 octobre dernier, le Parisien écrivait:"Il a débarrassé son bureau et enlevé lui-même le petit carton avec son nom qui était fixé à l'entrée". Et aussi, "En fermant la porte, peut-être a-t-il eu un petit pincement au cœur, en apercevant au loin, le technicentre du Landy, à Saint-Denis, installé en bordure des voies, là où la compagnie entretient les TGV qui circulent sur le réseau Nord, les Eurostar et les Thalys." Ben oui, sortez les mouchoirs et essuyez vos larmes, Guillaume Pepy quittait la SNCF...

Retraite qui n'a pas trop duré, puisqu'il entre dans le cercle des dirigeants du groupe Lagardère, en prenant la tête de son comité stratégique, avec notamment la gestion de ses boutiques implantées ou à implanter dans les gares.

Voilà, la boucle est bouclée pour l'ex-patron de la SNCF. En charge du rail public français, il avait co-écrit les différentes réformes ferroviaires qui l'avait sabordé: celle de 2014 avec Hollande président et en 2018 avec Macron président. Le statut des cheminots également cassé, il avait atomisé le service Gares et Connexions et transformé les gares en espaces commerciaux privés. La reconversion de Guillaume Pepy est donc toute faite en intégrant le cercle directorial d'un groupe privé chargé notamment d'investir les espaces privatisés des gares et des connexions de la SNCF.

Le Parisien écrivait encore dans son article du 31 octobre dernier: "Que va devenir Guillaume Pepy, qui, à 61 ans, n'a pas encore atteint l'âge de la retraite ? « On va lui trouver quelque chose », assurait, il y a encore quelques semaines, un ministre. L'intéressé, lui, a prévu « un break conséquent en 2020 », sans plus de précisions."

En fait de break conséquent, soutenu par le pouvoir des riches et du capital, Guillaume Pepy a trouvé rapidement un costume au service de la loi des affaires et du marché unique. Et cela lui va comme un gant. Et au moins, lui n'a pas retourné pour autant sa veste.

Un ancien président de la République entre également au conseil de surveillance du Groupe Lagardère: Nicolas Sarkozy. Normal, les deux hommes se connaissent bien. Le , Sarkozy président l'avait nommé patron de la SNCF avec comme priorité que celle-ci entre "tout entière dans l'ère du développement et de la concurrence".

Guillaume Pepy, ex-président de la SNCF, entre au conseil de surveillance du groupe Lagardère: sa reconversion dans le privé n'a pas trop tardé

Oui, ce dessin avait bien raison!

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Air France-KLM : 290 millions de bénéfice net en 2019, 1 500 emplois supprimés d’ici 2022

La compagnie aéronautique a prévu de supprimer 1500 postes d’ici fin 2022 alors qu'elle a enregistré 290 millions d'euros de bénéfice net l'an passé.

LA COURSE AUX PROFITS

Crédit photo : AFP/Archives - Joël Saget

Les employés déplorent les conditions de travail qui se durcissent, la pression de la direction et des salaires qui n’augmentent pas. L’argent ne manque pourtant pas dans les caisses d’Air France : tous les compteurs sont au vert, il n’y a aucune crise financière au sein de la société ; la crise sociale en revanche est bien réelle. Alors quelle est la raison de ces licenciements ?

La sacro-sainte compétitivité. Le patron d’Air France-KLM, Ben Smith, avait dévoilé l’an dernier un plan quinquennal pour soi-disant redonner au groupe aéronautique une position de leader en Europe.
Avec une baisse de 31% des bénéfices net en 2019, le groupe a décidé de dégraisser. Il est à noter que malgré cette baisse, Air France-KLM a enregistré 290 millions d’euros de bénéfice en 2019.

Pour faire des économies, il a été décidé de supprimer 1 500 postes d’ici 2022. Cela concerne exclusivement le personnel au sol. Hors de question de toucher aux dividendes des actionnaires ou de baisser le salaire du PDG Ben Smith.

Ce dernier a été nommé après la démission de Jean-Marc Janaillac, suite à l’échec des négociations lors du mouvement social de 2018 pour une augmentation des salaires de 7%, salaires bloqués depuis 2012. Ben Smith lui n’a pas eu besoin de faire grève. Sa nomination a été accompagnée d’une valorisation salariale pour le PDG. Il touche trois fois plus que son prédécesseur.

Ben Smith peut gagner chaque année jusqu’à 4,25 millions d’euros.
A titre de comparaison, un ouvrier au SMIC pendant 40 ans gagnerait au total 585 000 euros, soit plus ou moins 2 mois de salaire du PDG. Benjamin Smith aurait-il la capacité de travailler autant en 2 mois qu’un ouvrier en 40 ans ?

Avec ces suppressions de postes, la direction d’Air France-KLM souhaite grappiller des miettes. L’objectif à moyen terme pour le groupe est d’augmenter son trafic, ce qui veut dire plus d’avions, plus de passagers, plus de réservations mais avec de moins en moins de personnel au sol. Ce qui signifie plus de travail pour moins de salariés. Si le PDG d’Air France voulait perdre sa chemise il ne s’y prendrait pas autrement.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
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