SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

notes d'information cgt unilever

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Point sur les congés payés

CONGES PAYES

Une fois de plus, les années se suivent et se ressemblent, pour le personnel de production/maintenance (pour la plus part en 3X8 et week-end), certains salariés sont obligés de fractionner leurs congés en fonction du roulement des équipes, pour éviter de perdre trop d’argent (entre 200€ et 300€), bon nombre de salariés ne peuvent prendre 3 semaines de congés d’affilées et profités d’un repos bien mérité !

En général les salariés posent 2 semaines de congés (semaines de travail matin/après-midi ou en 2X12) et ils reviennent travaillés la semaine de nuit.

Cela fait maintenant plusieurs années que la CGT remonte ce point à la direction et plus particulièrement lors des 2 dernières NAO, ou nous avons réitéré notre demande de maintenir le salaire avec les primes d’équipes/majorations sur une semaine de congé sur cinq afin de faire profiter aux salariés  3 semaines de congés d’affilées.

Mais rien n’a changé sur ce point !

Maintenant, nous pouvons agir autrement, puisque par la voie officielle cela n’a rien donné,  aux yeux de la direction le fait de maintenir les primes d’équipes a un coût pour la société. Par conséquent, les travailleurs n’ont plus qu’une seule option.  

Pour se faire entendre, la GRÈVE !

Maintenir une semaine de primes/majorations sur cinq ne ruinera pas le Groupe !

La direction a largement les moyens de répondre favorablement à cette demande !

Cette situation est anormale pour un Groupe comme le nôtre !

Il est important pour les salariés d’avoir un minimum de trois semaines de congés pour pouvoir récupérer le cycle des 3X8, qui dans le temps auront des effets néfastes sur la santé des salariés !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Electricité : le régulateur préconise une hausse de 8 % au 1er août

Les Français risquent de voir leur facture d’électricité s’alourdir au cours de l’année à venir.

Le gouvernement va devoir se prononcer dans les jours à venir sur les préconisations de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui vient de publier son rapport sur les tarifs réglementés de l’électricité. Ce rapport recommande une hausse de 8 % au 1er août des tarifs bleus, appliqués aux particuliers et aux petits consommateurs.

Cette augmentation, liée à des rattrapages tarifaires au titre des années précédentes, affecterait les tarifs pendant un an. Pour en lisser l’impact sur la facture des consommateurs, le régulateur souligne que l’effort pourrait aussi être limité à 3,5 % au 1er août 2015, mais qu’il devrait dans ce cas être appliqué pendant deux ans.

Il s’agit de compenser l’impact de décisions passées, alors que les différents gouvernements ont jusque là choisi, pour épargner les consommateurs, de ne pas respecter l’obligation légale de couverture des coûts comptables de l’opérateur historique EDF. Il y a tout juste un an, la ministre de l’énergie Ségolène Royal avait notamment annulée la hausse de 5% prévue au 1er août 2014, et décidé de revoir la méthode de calcul des tarifs.

L’adoption à compter du 1er novembre 2014 de la nouvelle méthode, dite «  d’empilement  », avait permis de limiter la hausse des tarifs à 2,5 % à cette date. Alors que dans l’ancienne méthode il s’agissait de couvrir les coûts comptables d’EDF, cette nouvelle méthode prévoit d’additionner les coûts de transport, les taxes et le prix de fourniture de l’électricité -qui a lui-même baissé.

Selon les calculs de la CRE, cette nouvelle méthode appliquée seule, hors rattrapage, aboutirait à une baisse de 1 % des tarifs bleus. Mais cette baisse est largement compensé par les rattrapages nécessaires sur les années 2012, 2013, et 2014 (jusqu’au 1er novembre). Le régulateur chiffre le manque à gagner total pour EDF à 2 milliards d’euros (dont 1,68 milliard pour les seuls tarifs bleus), dont une petite partie seulement (205 millions d’euros) ont été rattrapés par la hausse du 1er novembre 2014.

La balle est maintenant dans le camp du gouvernement. Aller à nouveau à l’encontre du régulateur l’exposerait au risque de nouveaux recours en justice, comme en ont déjà déposé, avec succès, les concurrents d’EDF. Alors que l’électricien réclame à corps et à cri une augmentation de ses tarifs, il peut aussi sembler difficile de la lui refuser, alors même qu’il l’a poussé à soutenir Areva dans le cadre de la refonte de la filière nucléaire française.

Anne Feitz

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La CGT dénonce l’enterrement du rapport de la commission d’enquête du Sénat et demande à ce que toute la lumière soit faite sur l’utilisation du CIR et son impact pour la recherche.

Communiqué de la CGT

Le Sénat a lancé en décembre 2014 une mission d’enquête sur le Crédit Impôt Recherche. De nombreuses auditions ont été réalisées, notamment celle de la CGT.

Le rapport a été rédigé, mais le Sénat a décidé de ne pas le publier.
  • > Pourtant, chaque année, ce sont 6 milliards d’euros, soit un quart du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche qui sont consacrés au Crédit Impôt Recherche.
  • > Pourtant, de nombreux rapports, et notamment un de la Cour des Comptes, ont déjà pointé l’inefficacité du dispositif.
Alors que le montant du Crédit Impôt Recherche est passé de 930 millions en 2004 à 6 Milliards aujourd’hui, les citoyens ont le droit de savoir ce que financent leurs impôts.

Est-ce parce que le Président de la République a annoncé une sanctuarisation du dispositif qu’il est désormais impossible de l’évaluer ?

Le débat démocratique doit pouvoir avoir lieu sur le Crédit Impôt Recherche, en particulier sur les aspects suivants :

  • > pourquoi le dispositif est-il capté par les grands groupes au service de stratégies d’optimisation fiscale ? En 2012, 23 grands groupes ont bénéficié du quart du CIR.
  • > pourquoi ce dispositif, sans ciblage ni contreparties, ne bénéficie-t-il ni à l’emploi des docteurs, ni à l’effort de recherche ?
    • >> Sanofi a, par exemple, bénéficié de près de 150 millions d’euros par an au titre du CIR tout en supprimant des centaines de postes de chercheurs.
    • >> Le secteur bancaire utilise le CIR pour financer des recherches qui accentuent la financiarisation de l’économie (trading haute fréquence…).
  • > Dans le même temps, la recherche publique vit une véritable cure d’austérité. Les budgets récurrents des organismes sont fortement contraints. La précarité atteint 30 à 60% dans les laboratoires de recherche. Jamais le nombre de postes de recherche ouverts au recrutement n’a été aussi faible. C’est la recherche française qu’on dépouille. C’est toute une génération de jeunes chercheurs qui est sacrifiée.
Sans recherche publique, pas d’avancée du front des connaissances donc de creuset pour l’innovation, pas d’expertise indépendante sur les enjeux énergétiques, les questions de santé, ou encore le fonctionnement de nos sociétés.

La France prend donc un retard important dans de nombreux secteurs et remet en cause son avenir. C’est ce que l’Académie des Sciences vient de souligner dans une très récente communication.

Il y a urgence à changer de politique : à titre d’exemple, une baisse de 5 à 10% du CIR représente 5 000 postes de titulaires.

La CGT dénonce l’enterrement du rapport de la commission d’enquête du Sénat et demande à ce que toute la lumière soit faite sur l’utilisation du CIR et son impact pour la recherche.

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Le rapport du CNIS vient renforcer la campagne « coût du capital » de la CGT

Le groupe de travail créé au sein du Conseil national de l’information statistique (CNIS), suite à la demande de la CGT en novembre 2013, vient de rendre public son rapport sur le coût du capital. La CGT se félicite de la réalisation de ce rapport.

En effet, face aux campagnes répétées sur un prétendu excès du coût du travail, la CGT considère qu’il est indispensable d’ouvrir le débat sur les dégâts exercés par le coût du capital sur notre économie.
En effet, toutes les difficultés de l’économie française (la stagnation, la montée du chômage, le niveau élevé de la dette publique, la désindustrialisation, etc.) sont uniquement ramenées au seul manque de compétitivité des entreprises, prétendument engendré par des coûts salariaux trop élevés dans l’Hexagone.

Or, ce rapport du CNIS démontre, sans surprise pour la CGT, que les données statistiques concernant le coût du capital sont compliquées à trouver et qu’il n’existe que peu de normes en la matière.

Renforcée dans sa conviction que c’est bien le coût du capital et non le prétendu « Coût » du travail qui pénalise l’économie, la CGT continue sa bataille pour plus de transparence et de démocratie dans les entreprises.

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20 milliards ont été distribués aux sociétés françaises comme L’Oréal, Total, Carrefour, Valéo, Axa, BNP, Randstad, Vivendi...

Le secret est de moins en moins honteux mais il n’en reste pas moins bien gardé.

Alors que l’an passé seules 16 entreprises sur 49 sollicitées avaient accepté de communiquer au JDN le montant du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui leur avait été accordé en 2013, elles sont cette année 24 sur 50 à avoir répondu favorablement à nos incessantes relances. Etonnamment, certaines n’ont pas souhaité actualiser les données transmises l’année dernière : Auchan, EDF, Sanofi et Veolia Environnement.

AccorHotels : 19 millions d’euros de CICE en 2014
Le CICE d’AccorHotels a augmenté de 79% en 2014.

Résultat des courses : les 24 grands groupes qui ont joué le jeu de la transparence ont bénéficié en 2014 de 1,6 milliard d’euros sous forme de Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi. Petit rappel : le CICE existe depuis le 1er janvier 2013. Indexé sur les effectifs et la masse salariale des entreprises, il est censé encourager les recrutements.

Entreprise Secteur CICE au titre de 2014 (millions €) CICE au titre de 2013 (millions €) % du résultat net en 2014

AccorHotels Hôtellerie 18,8 10,5 8,4

Air France Transport 66 43 N.P. (perte)*

Alstom Industrie 11 N.C. 1,5

Axa Finance 15,9 10,7 0,3

BNP Paribas Finance 39 26 7,7

BPCE Finance 107 71 3,7

Canal + Audiovisuel 0,5 0,4 N.C.

Carrefour Distribution 120 79 8,6

Engie (GDF Suez) Energie 90 62 3

Foncière Euris Finance 97 76 13,6

La Poste Services 350 297 48,7

Lafarge Industrie 5,8 3,8 2,1

L’Oréal Industrie 11 8 0,2

Orange Communication 110 79 9,2

Pernod-Ricard Agroalimentaire 2,6 1,7 0,2

PSA Automobile 66,1 80 N.P. (perte)*

Renault Automobile 36 50 1,8

Safran Industrie 39 26 3,2

SNCF Transport 318 180 51

Sodexo Services 38 17 7,5

Technip Services 3,2 1,5 0,7

Total Energie 29 19 0,7

Valeo Industrie 15 10 8,6

Vivendi Médias 5 N.C. 0,1

* Non pertinent en raison du résultat net négatif

Le 1,6 milliard d’euros de nos 24 entreprises représente 7,9% du montant total du CICE l’an dernier, la mesure ayant été chiffrée à 20,3 milliards d’euros par le gouvernement. C’est 0,4 point en dessous de 2013, alors même que 8 entreprises de plus ont accepté de répondre cette année. A cela, deux premières explications sont possibles : soit les firmes se sont séparées d’une partie de leurs salariés, soit leur masse salariale a évolué via une augmentation des rémunérations. Mais surtout, l’enveloppe consentie par l’Etat a fortement grossi sur la période, de 13 milliards d’euros en 2013 à 20,3 milliards en 2014.

24 entreprises se partagent 7,9% du montant total du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi en 2014

Deux des 24 sociétés, Alstom et Videndi, n’ont pas indiqué le montant de leur CICE au titre de 2013. Si l’on resserre le périmètre aux 22 entreprises qui ont transmis le montant de leur crédit d’impôt au titre des deux exercices, le total passe à 1,58 milliard en 2014, contre 1,15 milliard en 2013, soit une hausse de 37%. Ce bond se justifie notamment par la hausse du taux du CICE, passé de 4% des rémunérations versées au titre de 2013 à 6% à partir du 1er janvier 2014.

Parmi les répondants, les groupes industriels sont majoritaires, mais il a fallu en interroger 13 pour obtenir 5 chiffres. Alors que l’an passé les trois banques contactées avaient répondu par la négative, deux ont cette fois divulgué leur CICE : BNP Paribas et BPCE. Elles ont récupéré à elles deux un crédit d’impôt de 146 millions d’euros, soit 9% du montant total des 24 entreprises.

En 2013, les six premiers bénéficiaires étaient des entreprises publiques ou avec une forte présence de l’Etat au capital. Ce n’est plus le cas en 2014, même si La Poste arrive toujours en tête, avec une baisse d’impôts de 350 millions d’euros, soit 17,8% de plus qu’en 2013. Et la SNCF (y compris les filiales) conserve sa seconde place avec 318 millions d’euros, soit une augmentation de 76,7% par rapport à 2013.

Orange est désormais quatrième avec 110 millions d’euros de crédit d’impôt, Engie (ex GDF-Suez, 90 millions d’euros) s’arroge la 7e position, PSA Peugeot-Citroën (66,1 millions d’euros, soit 17,4% de moins qu’en 2013) occupe le 8e rang et Air France-KLM (66 millions d’euros) le 10e.

Chez 22 entreprises, le montant moyen du CICE a augmenté en moyenne de 37% en un an

A noter que les groupes dans lesquels l’Etat détient une participation se sont montrés à nouveau plus coopératifs que les structures 100% privées. Les premiers ont répondu à 78% contre seulement 41% pour les secondes, ce qui représente malgré tout 16 points de plus que l’année dernière. Autre fait notable parmi les entreprises répondantes : deux d’entre elles ont vu le montant de leur CICE diminuer entre 2013 et 2014. Il s’agit des deux constructeurs automobiles interrogés. Le recul atteint 17,4% pour PSA, 28% pour Renault. On y verra davantage une conséquence de la baisse des effectifs que celle d’une augmentation générale des salaires. A l’inverse, l’équipementier automobile Valeo a, lui, vu son CICE grimper de 50%.

PSA et Renault ont vu leur crédit d’impôt chuter respectivement de 17,4% et 28% en 2014

Si l’on se penche sur les secteurs d’activité restants, sans surprise, les spécialistes du luxe Kering et LVMH sont toujours aussi muets. A contrario, les deux géants du transport Air France-KLM et SNCF ont bien voulu de nouveau indiquer au JDN le montant du crédit d’impôt qui leur était accordé. Et leurs homologues de l’énergie ont été cette fois parfaitement transparents : même Engie, qui avait a refusé de nous communiquer son CICE en 2014, a changé d’avis. Une nouvelle preuve que, petit à petit, les langues se délient.

Méthodologie Les entreprises interrogées pour ce dossier sont celles du Cac 40 ainsi que les sociétés non cotées présentes dans le classement Global 500 du magazine américain Fortune

Les 26 entreprises n’ayant pas souhaité communiquer le montant de leur CICE au titre de 2014 sont les suivantes, classées par ordre alphabétique :

Auchan, Air Liquide, Airbus Group, Alcatel-Lucent, ArcelorMittal, Bouygues, Capgemini, CNP Assurances, Crédit agricole, Danone, EDF, Essilor International, Gemalto, Kering, Legrand, LVMH, Michelin, Publicis Groupe, Saint-Gobain, Schneider Electric, Société générale, Solvay, Unibail-Rodamco, Vallourec, Veolia Environnement, Vinci.

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MACRON-49/3 LÉGALISE LE LICENCIEMENT ENCORE PLUS FACILE. DÉTAIL DES MESURES

Le détail du volet « licenciement économique » de la loi Macron

- La loi dite « Macron » précise plusieurs dispositions issues de la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 de sécurisation de l’emploi en matière de licenciement collectif

- Ces nouvelles dispositions seront applicables aux procédures de licenciement pour motif économique, engagées après la publication de la future loi, qui a été définitivement adoptée par le Parlement le 10 juillet.

Ordre des licenciements en cas de PSE établi par document unilatéral

Les employeurs mettant en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) pourront continuer à fixer, par document unilatéral, un périmètre dérogatoire pour l’application des critères d’ordre des licenciements, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’entreprise. Le périmètre retenu ne pourra, en effet, être inférieur à celui de chaque zone d’emploi dans laquelle sont situés un ou plusieurs établissements de l’entreprise concernée par les suppressions d’emploi.

Un décret précisera les conditions d’application de cette disposition et, en particulier, la notion de « zone d’emploi », qui devrait être celle définie par l’Insee. Avec cette mesure, le Parlement souhaite inciter les employeurs à utiliser la voie de la négociation collective pour établir le plan de sauvegarde de l’emploi. En effet, l’employeur peut, dans ce cadre, retenir un périmètre plus restreint correspondant à l’établissement.

Reclassement à l’étranger

Le Parlement simplifie l’obligation de rechercher un reclassement à l’étranger, puisque celle-ci ne se fera plus que sur demande du salarié. Ce dernier devra préciser ses éventuelles restrictions, notamment en matière de rémunération et de localisation. L’employeur devra lui transmettre les offres correspondantes, celles-ci devant être écrites et précises. Un décret précisera les modalités d’information du salarié sur la possibilité de demander des offres de reclassement à l’étranger.

Annulation de l’homologation du PSE pour insuffisance de motivation

En cas d’annulation de la décision administrative de validation/homologation de l’accord collectif/document unilatéral valant PSE pour insuffisance de motivation, l’employeur doit actuellement réintégrer le salarié ou lui verser une indemnité d’au moins six mois de salaire. Pour sécuriser la situation des entreprises, le Parlement impose aux Direccte, dans un délai de 15 jours (courant à compter de la notification du jugement), de remotiver leur décision.

Dès que la Direccte a édicté une nouvelle décision, l’annulation pour ce seul motif sera sans incidence sur la validité du licenciement et ne donnera pas lieu au versement d’une indemnité à la charge de l’employeur. Il appartiendra à ce dernier d’informer les salariés licenciés de la nouvelle décision, par tout moyen permettant de conférer une date certaine à cette information. Ce dispositif sera applicable aux entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire.

Contrôle des Direccte

Aux entreprises en redressement ou liquidation judiciaire mettant en place un PSE, le Parlement permet à la Direccte d’homologuer le PSE au regard des seuls moyens de l’entreprise, et non plus aussi au regard de ceux du groupe ou de l’UES. Toutefois, cette mesure n’interdit pas à l’administrateur, au liquidateur ou à l’employeur de rechercher les moyens du groupe auquel appartient l’entreprise pour l’établissement du PSE.

- Le Parlement supprime, par ailleurs, la procédure de contrôle de l’administration sur les projets de licenciements pour motif économique envisagés dans les entreprises d’au moins 50 salariés concernant moins de dix salariés sur une même période de 30 jours.

Cette procédure de contrôle est, de fait, actuellement inapplicable puisque, pour ce type de licenciement, la Direccte n’est informée qu’a posteriori, après que les licenciements ont été notifiés.

CSP : les retouches du Parlement

Actuellement, en cas de licenciement économique donnant lieu à la mise en œuvre d’un PSE, l’employeur doit proposer au salarié le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) à l’issue de la dernière réunion du comité d’entreprise (CE). Cette proposition sera désormais faite au salarié, précise la loi, après notification par l’autorité administrative de sa décision de valider ou d’homologuer le PSE. L’objectif de cette mesure : éviter que l’employeur mette en œuvre le PSE sans être couvert par une décision favorable de l’administration.

Enfin, le Parlement transpose les dispositions issues des ANI du 8 décembre 2014 sur le CSP et du 7 janvier 2015 sur l’affectation 2015-2017 des ressources du FPSPP. Sera notamment consacré le cofinancement par les OPCA des formations du CSP, sur les fonds destinés au compte personnel de formation, à hauteur d’un taux déterminé par décret (a priori, 20 % des coûts pédagogiques).

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Le Monde.fr

Alors que la Grèce vient de soumettre officiellement une demande officielle d’assistance au mécanisme européen de stabilité (MES) de la zone euro, les négociations continuent à Bruxelles sous l’œil des Européens, dubitatifs et parfois mal informés. Le tour des idées reçues qui font florès depuis quelques mois…

LES GRECS DÉPENSENT L’ARGENT DES EUROPÉENS

La Grèce a effectivement bénéficié d’une aide européenne. En 2009, la Grèce a découvert que son déficit était bien plus important qu’escompté. Le pays est alors très endetté auprès des marchés financiers — et notamment des banques françaises, qui possèdent près de 60 milliards d’euros de dette grecque.

Le plan de 2010 va donc consister, pour plusieurs Etats et le Fonds monétaire international (FMI), à prêter de l’argent à la Grèce pour qu’elle rembourse ses dettes bancaires, afin, entre autres, d’aider lesdites banques, déjà très en difficulté. La dette grecque sera donc transférée, du privé vers des prêts émis par des Etats et des organismes internationaux.

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) détient aujourd’hui près du tiers de la dette grecque : 130 milliards d’euros environ. Mais d’où vient l’argent du FESF ? En réalité, pas vraiment des Européens : lui-même emprunte de l’argent sur les marchés, mais à un taux bien inférieur à celui de la Grèce, car le FESF bénéficie de la confiance des investisseurs.

Les Etats, de façon bilatérale, ont par ailleurs prêté de l’argent à la Grèce, en général en faisant eux-mêmes des emprunts sur les marchés — à des taux également meilleurs que ceux de la Grèce. La France a ainsi prêté 11,4 milliards d’euros, l’Allemagne, 15,2.

Dernier point à rappeler : qu’il s’agisse du FESF ou des prêts bilatéraux, ce sont bien des prêts, non des dons : la Grèce doit honorer des intérêts sur ces sommes.

LE GOUVERNEMENT GREC N’A FAIT AUCUN EFFORT

Dire que la Grèce n’a pas fait d’efforts est un mensonge. Au contraire, les Grecs ont subi une politique d’austérité assez violente en contrepartie des prêts concédés au pays. Pas moins de huit plans depuis 2010, aux mesures variées et douloureuses, ont été mis en place : hausses de TVA, des impôts, des taxes ; gel, puis baisse des retraites et des traitements des fonctionnaires ; libéralisation de grands pans de l’économie, etc.

En cinq ans, le peuple grec a fortement subi la crise dans sa vie quotidienne, avec toutes les difficultés, voire les tragédies, que cela implique. Selon une note de France Stratégie en février, entre 2008 et 2013, le nombre de pauvres a crû de 30 %, le taux d’emploi a chuté de 13 %, les dépenses par élève ont diminué de 7 %…

La Grèce vient d’ailleurs de s’engager, mercredi, à réformer son système de retraites et sa fiscalité pour obtenir de ses partenaires européens un prêt de trois ans couvrant les remboursements de sa dette.

LA SOCIÉTÉ GRECQUE EST CORROMPUE, TOUT LE MONDE FRAUDE, ET RIEN N’EST FAIT

Parmi les critiques récurrentes adressées à la Grèce, il y a le niveau de fraudes pratiquées dans le pays, mais aussi les exemptions fiscales dont bénéficient certaines catégories de population, par exemple l’Eglise orthodoxe ou (jusqu’en 2011) les armateurs.

Qu’en est-il ? Une étude de 2012, réalisée par des économistes de l’université de Chicago, évaluait la fraude à 28 milliards d’euros, soit environ 10 % du PIB grec (242 milliards de dollars en 2013). Mais il s’agissait d’une projection au niveau national d’« anomalies » constatées au sein d’une banque grecque, concernant essentiellement les professions libérales.

Selon le dernier classement de Transparency International, la Grèce est classée 69e sur 175 pays ; ce qui la place au même niveau que l’Italie, la Bulgarie et la Roumanie dans l’Union européenne, c’est-à-dire en dernier. Mais les observateurs pointent dans le rapport régional que le pays a fait de sérieux efforts, efforts soulignés également par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans son rapport de mars 2015.

A la suite de la signature d’un accord de coopération, le 12 mars 2015, le secrétariat de l’OCDE fournit d’ailleurs une assistance technique pour aider la Grèce dans la conception et la mise en œuvre d’un large éventail de réformes structurelles, y compris pour la promotion d’une culture de la transparence et de l’intégrité. Un nouveau ministère pour la lutte contre la corruption a aussi été créé en janvier à Athènes.

LA GRÈCE N’AURAIT JAMAIS DÛ ENTRER DANS LA ZONE EURO

La question a souvent été posée : la Grèce devait-elle intégrer la zone euro ? L’entrée dans la zone monétaire unique de l’UE s’est faite à partir de 1995. En 1998, onze pays sont admis dans l’euro, en vertu des fameux « critères de convergence » : un déficit qui ne doit pas excéder 3 % du PIB, notamment. Mais la Grèce n’en fait pas partie, justement car son déficit est trop élevé.

Au début des années 2000, les Grecs souhaitent vivement adopter l’euro alors que le pays affiche des performances certaines : une inflation et un déficit en baisse, une Bourse en forme… Les agences de notation réévaluent le pays, tandis que plusieurs rapports européens se montrent très positifs pour le pays. Il faut dire que le gouvernement grec s’est adjoint les services de la banque Goldman Sachs, qui lui fournit des conseils pour limiter le montant affiché de sa dette.

Athènes n’est pas la seule : Rome ou même Paris ont su se montrer inventifs pour afficher un déficit sous la barre des 3 %. A l’époque, nombre de gouvernements en Europe sont favorables à une zone large, et donc tendent à assouplir les critères.

EN GRÈCE, L’EXTRÊME GAUCHE ET L’EXTRÊME DROITE SONT AU POUVOIR

Cet argument est ressorti ad nauseam. Il est pourtant très discutable : oui, la Siryza est une coalition de gauche radicale, comparable au Front de gauche français, résolument à la gauche du Pasok, l’équivalent grec du PS. Mais parler de coalition avec l’extrême droite est exagéré : afin de gouverner après les élections de janvier, Syriza avait besoin d’un allié pour atteindre la majorité absolue qu’elle ne pouvait atteindre seule, deux sièges lui faisant défaut.

La formation a dû se résoudre à une alliance contre nature avec le parti des Grecs indépendants (ANEL) et son leader, le sulfureux Panos Kammenos, virulent contempteur de l’austérité et de la troïka (UE-FMI-BCE), qui sombre parfois dans le conspirationnisme. L’ANEL est un parti très à droite, partenaire de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan. Néanmoins, il n’est pas le plus à droite du spectre : Aube dorée, parti néonazi, connaît davantage de succès dans les urnes.

Enfin, parler d’une coalition est quelque peu abusif : l’ANEL n’a eu qu’un seul ministère (la défense) et c’est bien Syriza, et son programme très à gauche, qui sont au pouvoir

LES GRECS SONT FAINÉANTS

Selon les statistiques fournies par l’OCDE, les Grecs ont travaillé en 2014 quelque 2 042 heures par travailleur en moyenne du 1er janvier au 31 décembre.

La même année, les travailleurs allemands ont effectué en moyenne 1 371 heures, 1 489 heures pour les Français et 1 677 pour les Britanniques. Ces chiffres étant relativement stables depuis 2010.

● France : 1 535 heures ● Allemagne : 1 452 heures ● Grèce : 2 108 heures ● Royaume-Uni : 1 700 heures ● Moyenne des pays de l’OCDE : 1 843 heures Source : OCDE

Dans tous les pays membres de l’OCDE, la moyenne pour 2014 s’établit à 1 770 heures en moyenne par travailleur. Et si les Grecs sont parmi les Européens qui ont travaillé le plus d’heures l’an passé, ils se placent juste derrière la Corée du Sud et ses 2 163 heures travaillées en moyenne, mais qui sont en baisse depuis quinze ans.

LA GRÈCE N’A QU’À NE RIEN REMBOURSER DU TOUT ET TANT PIS POUR LES « BANKSTERS »

En réalité, on l’a vu, la dette grecque, qui était essentiellement privée (contractée auprès des banques) avant 2010, est devenue une dette auprès de la Banque centrale européenne, du FESF, du FMI et des Etats de la zone euro. En cas de défaut de paiement, qui entraînerait à terme pour la Grèce une sortie de la zone euro, ce ne serait donc pas les banques mais ces organes publics qui seraient touchés.

Ce défaut de paiement, le fameux Grexit, n’est pas le scénario voulu par Alexis Tsipras, qui souhaite une renégociation de la dette grecque. « Nous souhaitons un accord, mais avec une juste répartition du fardeau », a-t-il déclaré ce mardi 8 juillet devant le Parlement européen.

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Conseil Economique Social et Environnemental: Sans surprise !

La déclaration commune de 19 organisations dont le titre est « pour un renouvellement démocratique du CESE », débouche sur l’annonce de la candidature du MEDEF à la présidence du CESE pour la prochaine mandature.

Cette déclaration ne vaut pas tellement pour son contenu mais que par l’alliance de ses signataires pour porter cette candidature patronale. Elle comporte en effet très peu de nouveautés par rapport aux principes de fonctionnement adoptés en début de mandature.

Pour la CGT, le CESE est avant tout un espace de débats entre les différents acteurs de la société. Sa vocation est d’éclairer le gouvernement et le parlement sur des sujets de société qui impactent la vie des salariés et de leurs familles.

Dans un contexte social extrêmement tendu où le patronat n’a de cesse de remettre en cause les acquis sociaux et de freiner le dialogue social, il n’est pas concevable que la CGT soutienne d’une manière ou d’une autre une candidature issue de ses rangs.

La CGT veille à ce que les aspirations du monde du travail s’expriment dans les avis du CESE. Elle poursuit son travail et fera part de ses propositions au moment opportun.

Montreuil, le 7 juillet 2015

Qu'est-ce que le Conseil Economique, Social, et Environnemental ?

C'est la troisième assemblée de la République (après l'Assemblée Nationale et le Sénat)

En 1946, le Conseil économique est instauré par la Constitution de la IVe République. Ses 146 membres ont pour mission d’examiner les projets et propositions de lois.

En 1958, la Constitution de la Ve République maintient le Conseil en le renommant « Conseil économique et social ». Celui-ci s’installe au palais d'Iéna.

Enfin la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 rajoute la compétence environnementale, et permet notamment la saisine par voie de pétition

C'est une assemblée consultative.
Elle est composée de 233 membres:
  • 140 membres au titre de la vie économique et du dialogue social
    • 69 représentants des salariés (dont 17 membres de la CGT)
    • 27 représentants des entreprises privées industrielles, commerciales et de services
    • 20 représentants des exploitants et des activités agricoles
    • 10 représentants des artisans
    • 4 représentants des professions libérales
    • 10 personnalités qualifiées choisies en raison de leur expérience dans le domaine économique, dont deux issues des entreprises publiques ainsi qu'une représentant les activités économiques françaises à l'étranger
  • 60 membres au titre de la cohésion sociale et territoriale et de la vie associative
    • 8 représentants de l'économie mutualiste, coopérative et solidaire non agricole
    • 4 représentants de la mutualité et des coopératives agricoles de production et de transformation
    • 10 représentants des associations familiales
    • 8 représentants de la vie associative et des fondations
    • 11 représentants des activités économiques et sociales des départements et régions d'outre-mer, des collectivités d'outre-mer et de la Nouvelle-Calédonie
    • 4 représentants des jeunes et des étudiants
    • 4 représentants des jeunes et des étudiants
  • 33 membres au titre de la protection de la nature et de l'environnement
    • 18 représentants des associations et fondations agissant dans le domaine de la protection de la nature et de l'environnement
    • 15 personnalités qualifiées choisies en raison de leur compétence en matière d'environnement et de développement durable, dont au moins trois dirigeants des entreprises ayant une activité significative dans ces matières.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Lu sur le site de la CGT

Le Conseil Supérieur de la Prud’homie étant convoqué le mercredi 8 juillet, une délégation Confédérale de la CGT s'est rendue au Ministère du Travail ce même jour pour déposer une pétition portant sur les prud’hommes.

A ce jour près de 94 000 signatures ont été recueillies.

Nouveau mode de désignation : des millions de salariés exclus

Malgré la mobilisation unitaire pendant toute la procédure législative, la loi du 17 décembre 2014, a mis fin à l’élection des Conseillers Prud’hommes au suffrage universel.

La nouvelle Loi a pour conséquence de passer d’un mode électif au suffrage universel à un mode de désignation des Conseillers Prud’hommes en fonction de la représentativité des organisations syndicales établie par les élections professionnelles dans les entreprises.

Le nouveau mode de désignation des conseillers à pour conséquence la mise à l’écart des privés d’emploi et des salariés en grande précarité qui n’auront pas eu la possibilité de participer à une élection professionnelle dans la période 2013 – 2017. Les salariés qui n’ont pas pu voter par défaut d’organisation des élections du personnel dans leur entreprise, ou pour des raisons de carence au 1er tour des élections au CE dans cette même période sont aussi exclus.

La CGT pour le vote en entreprise

La CGT a fait plusieurs propositions pour permettre une plus grande participation des salariés à l’élection de leurs conseillers. Elle a proposé notamment de voter dans les entreprises avec les Institutions représentatives du personnel.

Aujourd’hui, la CGT s’est engagée, avec une démarche offensive, dans le groupe de travail de la DGT, en vue de la rédaction de l’Ordonnance, issue de la loi du 17 décembre 2014, qui doit définir les modalités de la désignation des Conseillers Prud’hommes.

Il est encore temps de signer la pétition ! Ici

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Hier soir, 7 juillet, le journal de France 2 de David Pujadas a encore pris les téléspecateurs pour des "benêts", ou des "gogos" !

Figurez-vous qu'on nous a présenté à un dossier, au demeurant sympathique, à savoir qui d'Internet ou des achats en magasin revient moins cher !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'exemple n'était pas pour le budget de l'immense majorité des Français !
Retour sur images:
Lundi: la location d'un taille-haie !
  • > Sur Internet, la famille "internet" aurait loué la taille-haie au voisin 20€. Pas sympa le voisin, car souvent il fait ça gratos ! 20€ c'est entre 5% et 10% du prix d'achat d'un taille-haie neuf; à bien y réfléchir, c'est cher.
  • > En location chez un commerçant: 32€, donc plus cher que sur Internet
  • > Valait mieux en acheter un une fois pour toutes, car un taille-haie, cela dure 15 ans, et on en trouve à 150€
Mardi: le fils se paye — sur le budget familial — 3 jours de sortie fiesta à Paris (mais on ne compte que le transport; pas l'hébergement, ni la nourriture, ni les sorties, ni les extras, même pas le Métro, etc....)
  • > Le fils de la famille "Internet" préfère le "covoiturage" payant: 30€ pour aller à Paris. Dans l'affaire il ne paie qu'une partie des frais d'essence, et rien sur le prix de la voiture qui a été achetée par le convoyeur, qui, lui, joue le taxi "gratis": pas de cotisation pour la solidarité, c'est à dire pour la Sécurité sociale. Autrefois le Stop c'était gratuit. Quid de l'assurance de la voiture pour les covoiturés ? Rien n'est dit sur le temps de trajet.
  • > Le fils de la famille "boutique" choisit de prendre le TGV: 59€.
  • > A Dieppe un aller-et-retour Paris en "wagon poubelle" jusqu'à Rouen, puis train "grande banlieue" Rouen-Paris, cela fait 64,60€ aller/retour (sans commentaires)
Mercredi: remplissage du "frigo", mais avec un seul repas sur les 14 que compte la semaine (sans compter les petits déjeuners)... mais quel repas !
  • > la famille "Internet" commande et se fait livrer 4 parts de poulet basquaise : 28€
  • > La famille "boutique" achète son poulet basquaise  au super marché: 20€
  • > Manifestement le journaliste ne connait pas les prix du poulet basquaise en supermarché: on trouve la part à moins de 3,5€, soit les 4 parts pour moins de 15€. Si on la prend en surgelé on peut même l'avoir à moins de 2€ la part. Ce n'est sans doute pas "le super-marché de tout le monde" où les jounaliste de France 2 font leur course. !!! Mais dans les familles populaires on préfère encore se le préparer à la maison, et là on descend en dessous de 1,5€ la part.
Jeudi: réservation des vacances "à Cannes".... oui, "à Cannes" ! pourquoi pas à Dieppe ? Cannes, c'est, évidemment, la destination choisie par une majorité de Français en cette période de crise, (n'est-ce pas?) !
  • > Sur Internet, la famille "Internet" choisit une location "entre particuliers" sans doute pour ne pas payer la taxe de séjour, qui permet aux collectivités locales de financer les surcoûts dus à la sur-fréquentation estivale (solidaire,... ou pas?). Pour la solidarité, on repassera donc. 1000€ la semaine.
  • > La même par une agence: 1200€ la semaine.
  • > évidemment on ne compte pas le transport, la nourriture, les sorties, les musées, les extras, etc.
Vendredi: dépannage électrique
  • > La famille "Internet" trouve, sur Internet, un dépanneur lowcost à 38€. Sans doute a-t-il juste proposé à la famille "Internet" de réenclancher le disjoncteur, car sinon, ça n'existe pas (Même pas "au black" !), surtout s'il y a du matériel à changer, car pour qu'un électricien sérieux trouve une panne et répare, il lui faut au moins une heure (Ou alors un esclave : le salaire "gratuit", et la pièce 38€).
  • > La famille "boutique" fait appel à un artisan: 105€. Logique, s'il y a eu un déplacement, une heure de main d'oeuvre et un matériel à acheter.
Samedi: achat d'une robe pour une invitation à un mariage:
  • > la famille "Internet", une robe : 150€
  • > la famille "Boutique", la robe 450€
  •  > sans commentaire.
Dimanche: l'heure des comptes: les familles "Internet" comme "boutique" ont dépensé, en une seule semaine, beaucoup plus qu'un SMIC mensuel, sans avoir mangé plus d'un repas !

> La famille "Internet" a dépensé pour sa semaine (incomplète):  1261€

> famille "boutique" a dépensé pour sa semaine (incomplète): 1916€

> Rappelons que le Montant mensuel net du Smic pour 35 heures de travail par semaine (151,67 heures par mois) - Après déduction de la CSG et CRDS est de 1 135,99€.

Rappelons aussi que le Medef trouve le Smic trop élevé, et soutient les banques européennes dans leur croisade pour faire baisser les retraites des Grecs. 

Notons aussi que le minimum vieillesse est de 800 € par mois pour une personne seule, et 1 242 € pour un couple.

> Mais peut-être qu'à la rédaction du journal de France 2, les salaires pour 4 semaines se situent entre 5044€ net (famille "Internet"), et 7664€ net (Famille "boutique")

Et il parait que c'est de l'information !
  • > il faudrait sans doute que ces "journalistes" redescendent sur terre ! La vrai vie, ce n'est pas cela !
En tout cas cette bêtise est payée par nos impôts !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

INFORMATION SUR LA MISE EN PLACE de la DSN

(DECLARATION SOCIALE NOMINATIVE) PYGMALION­:

La fameuse loi WARSMANN (dite de simplification des démarches administratives) oblige les entreprises ayant déclaré plus de 2 Millions d'€ de cotisations en 2013 à passer à la DSN en mai 2015 au plus tard.

Celle-ci a pour objectif de simplifier pour les employeurs, le processus de déclarations aux organismes de protection sociale.

Tous les salariés, chômeurs, futurs retraités sont concernés...

Issue d’un logiciel de paie spécifique, la DSN est déposée sur un site unique qui est ensuite chargé de transmettre les données aux différents Organismes de Protection Sociale concernés.

Un « GIP MDS » (Groupement d’Intérêt Public, Modernisation des Déclarations Sociales) a été créé afin de mettre en place tout le dispositif DSN avec les différents acteurs concernés.

Une première phase expérimentale a débuté le 1er janvier 2013 avec des entreprises volontaires. Le Président de la République veut accélérer la 2ème phase qui obligera les grandes entreprises à adhérer au 1er juillet 2015 (objectif 100.000 entreprises).

La DSN deviendra obligatoire pour toutes les entreprises au 1er janvier 2016.

Outre les enjeux avoués par les OPS, c’est une véritable simplification administrative et déclarative que le président Hollande et son gouvernement veulent imposer rapidement.

Quelles incidences sur chaque salarié, chômeur, futur retraité.... ?

70 à 80% des données sociales de chaque salarié disparaitront.

Quelques premiers exemples :

- Pour l’Attestation employeur qui est destinée à Pôle emploi, rien n’est prévu pour qualité les périodes d’emploi concernés et encore moins pour les primes ou rémunérations à périodicité variable ou non saisies par l’employeur, les erreurs de régimes ou d’intensité horaire, la détection du dernier jour travaillé..... Difficile ainsi de calculer les droits au chômage. Les responsables d’entreprise n’auront plus l’obligation de signature sur un document. Comment le salarié pourra-t-il justifier sa période d’emploi?

- La déclaration préalable à l’embauche « DPAE » ne sera plus obligatoire. Elle assurait au salarié d’être déclaré par son employeur. Qu’en sera-t-il à l’avenir ?

- Rien n’est prévu pour les salariés qui travaillent chez plusieurs employeurs.

Les conséquences sur les prestations La DSN est obligatoirement déclarée à partir d’un salaire brut.

Or par exemple, les indemnités journalières pour maternité et paternité sont calculées sur le salaire net. Le gouvernement déterminera un taux de cotisation moyen (qui devrait être 21,87%) pour obtenir un salaire net fictif. Ce taux sera fixé par décret.

Exemple concret :

Une salariée qui cotise habituellement à un taux de 19,6% pour un salaire de 3000€ brut.

Ses indemnités journalières pour maternité sont calculées actuellement sur un salaire net de 2421€.

Avec la DSN et un taux moyen de 21,87% ses indemnités seront calculées sur un salaire net de 2344€.

Une perte de salaire de 77€ par mois, et 308€ pour toute sa période de congé maternité. (16 semaines minimum selon le cas).

Autre exemple : la COG (Convention d’Objectif et de Gestion) de la branche maladie prévoit que les AT/MP (accident du travail/maladie professionnelle), les rentes invalidités, le capital décès soit aussi calculés sur un salaire net.

Encore de futures économies sur les prestations sur le dos des assurés !!!

Quelle sécurité informatique ?

Les données sont conservées 3 mois et vont être stockées pendant 10 ans. Quid si erreur ?

Ces fichiers informatisés ne sont pas fiable à 100%. Aucun code d’accès, aucune prévention de malveillance : plus les fichiers sont gros, plus ils comportent de données sensibles et personnelles, plus ils sont potentiellement dangereux pour le respect de la vie privée, de la liberté individuelle, de la sécurité des personnes.

La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Travailleurs Salariés (CNAVTS) est prévue comme seul « collecteur ». Au final, elle possèdera l’ensemble des données de chaque salarié, chômeurs, futurs retraités...pour l’ensemble des OPS.

Que se passera- t-il en cas de problème ou piratage informatique ? Quelle conséquence pour chaque salarié... ?

La vérification et la modification des données par le salarié seront-elles véritablement possible ? Pour l’heure elles ne le sont pas.

La DSN est voulue pour faire une chasse à la fraude !

En regroupant les fichiers, la DSN va permettre de réaliser une chasse à la fraude beaucoup plus affinée contre les salariés, les chômeurs, les prestataires. Il s’agit de l’un de ses objectifs.

Notre fédération CGT s’est toujours offusquée d’une telle posture car qui sont les fraudeurs ?

Pour rappel, la fraude aux prestations représenterait environ 3 milliards d’euros et la fraude aux cotisations des employeurs, 15 milliards d’euros.

Outre cet objectif, la DSN va permettre d’archiver l’historique complet de la carrière du salarié. L’employeur connaitra ainsi, la vie privée de chacun de ses salariés (mariage, divorce, enfants...).

 Demain, pourquoi ne pas indiquer l’Organisation Syndicale à laquelle adhère un salarié, les faits de grève, les arrêts de travail ... ?

Pour notre fédération c’est une remise en question des droits et des libertés des individus !

La CNIL (Commission National de l’Information et des Libertés) a été interrogée. Elle a donné un accord provisoire en 2012 sur la DSN. Un avis définitif devait être rendu un an après en fonction d’un bilan. A ce jour il n’en est rien.

Les conséquences sur les emplois de la protection sociale Les données statistiques feront comme d’habitude, le plaidoyer de la simplification par le biais de la DSN. Nous n’avons à ce jour aucun chiffrage réel de l’impact de la DSN sur les emplois. Nous savons en revanche, que l’Etat veut réaliser une économie de 600 milliards,

correspondant à 20% du volume globale de la protection sociale avec la mise en place de la DSN.

La DSN va constituer un nouveau levier pour amplifier la Dématérialisation.

C’est une économie à grande échelle sur les emplois, dans les organismes de la protection sociale, qui est prévue.

Les avantages pour les employeurs

 Les employeurs y trouveront un certain nombre d’avantages.

-Abandon de la « DPAE » Déclaration Préalable à l’Embauche

-Abandon de l’attestation de salaire pour la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés)

-Abandon de l’attestation d’emploi pour Pôle Emploi

-Abandon des bordereaux récapitulatifs de cotisations pour les URSSAF (Union de Recouvrement de la Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales)

-Abandon de la déclaration annuelle des données sociales pour la CNAVTS

-Abandon de la signature du représentant de l’entreprise qui les dédouane au point de vue légal.......

La liste n’est pas exhaustive.

Les employeurs vont ainsi pouvoir se libérer de leur responsabilité, en la reportant, sur les Organismes de la Protection Sociale. Les salariés, assurés, chômeurs devront quant à eux se dépêtrer afin d’obtenir leurs documents.

La DSN facilitera le recouvrement pour le compte de tiers, (institutions de retraite

complémentaire, MSA (Mutualité Sociale Agricole)...).

Pour notre fédération, la Déclaration Sociale Nominative est un outil majeur qui concerne toute la Protection Sociale et qui doit être combattue.

Tous les salariés, chômeurs, futurs retraités sont concernés !

Ils seront fichés, répertoriés, suivis...

La peur n’évite pas le danger mais si un tel fichier tombait demain entre les mains de gouvernements mal intentionnés, l’histoire pourrait se répéter !!

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Voir aussi le site de la NVO

La révolte des taxis contre Uber Pop a révélé toutes les dérives de cette prétendue "économie de partage".

L’aspect "sympa" du système-D des débuts, est désormais rattrapé par un ultralibéralisme à la sauce 2.0 qui rêve d’une société zéro salarié, et zéro solidarité.

Le salarié sans contrat de travail, rêvé par Macron

Un salarié sans protection sociale ni congé, sans règle de repos (tant quotidien qu’hebdomadaire) : un salarié sans rien ! Le chauffeur UberPop est amené, dans les faits, à payer son employeur pour travailler.

C’était, dans l’après 2e guerre mondiale, le statut des garçons de café !

Ils payaient le patron du bistrot pour travailler dans son établissement, et se débrouillaient pour gagner leur vie avec les pourboires !

Sacré retour en arrière quand même…

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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