SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER
L'Intersyndicale KNORR DUPPIGHEIM UNILEVER

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Hausse du prix des vaccins, milliards de profits : Pfizer et Moderna se gavent en plein rebond épidémique

Selon le Financial Times, Pfizer et Moderna augmentent le prix de leurs vaccins en Europe à l’heure où elle craint une énième vague pandémique. Plus que jamais, il est urgent d’exiger la levée des brevets pour que ce ne soit pas à nous de payer cette crise pendant que les entreprises pharmaceutiques se remplissent les poches !

Expropriation des capitalistes !

Photos d’archive d’Albert Bourla, PDG de Pfizer. Crédits : AFP

Le Financial Times a révélé ce dimanche un scandale autour des prix des vaccins après avoir eu accès aux contrats entre l’Union Européenne et les laboratoires Pfizer et Moderna. Dans le cadre de négociations confidentielles, les deux parties auraient décidé d’augmenter les prix de leurs vaccins contre le Covid-19 : la dose de vaccin Pfizer passerait ainsi de 15,5 euros à 19,5 euros et la dose de vaccin de Moderna de 19 euros à 21, 5 euros. Ce type d’augmentation n’est pas nouveau ; il y a quelques mois, Pfizer avait déjà augmenté le prix de son vaccin de 25%, passant le prix de la dose de 12 euros à 15,50 euros.

Alors que les entreprises pharmaceutiques font déjà des profits faramineux au détriment de nos vies, ce n’est jamais suffisant. Selon un article du Capital : “Fin juillet, le laboratoire Pfizer prévoyait d’écouler cette année pour 33,5 milliards de dollars (28,23 milliards d’euros) de vaccins contre le Covid-19, soit bien plus que les 26 milliards de dollars (21,91 milliards d’euros) sur lesquels le groupe tablait deux mois plus tôt. Moderna tablait, en mai, sur des ventes annuelles de 19,5 milliards de dollars (16,43 milliards d’euros)”.

Ceci arrive dans un contexte où l’Europe craint une énième vague causée par le variant Delta, contre lequel ces vaccins ont prouvé leur efficacité. Les entreprises pharmaceutiques ont évidemment profité de cette nouvelle pour essayer de se remplir les poches, avec l’aval de l’UE. En effet, cette augmentation s’est faite grâce à un accord avec l’Union Européenne qui, depuis le début de la crise sanitaire, a montré qu’elle fera tout pour bien aménager les profits des entreprises privées, à l’image de leur vote contre la levée des brevets. Une réalité qu’ils cherchent à cacher dans des cadres où règne la plus grande opacité, soumis à des contrats de confidentialité qui ne leur “permettent” pas de rendre public le prix des vaccins.

Avec la révélation de ce scandale par le Financial Times, l’AFP a contacté les entreprises pharmaceutiques, qui n’ont pas réagi, tandis que la Commission européenne s’est cachée derrière la confidentialité des contrats pour ne pas avoir à se prononcer sur le sujet, et, comme le dit un article de LCI : “Elle a toujours refusé de communiquer les prix des vaccins”. Ce à quoi un autre article rajoute : “En mai, l’UE avait passé un nouveau contrat pour pour acheter jusqu’à 1,8 milliard de doses de vaccins à BioNTech-Pfizer livrables jusqu’en 2023, sans en révéler le prix.”. À la fin, toutes ces négociations faites dans les coulisses, et cette volonté de garder le savoir scientifique privé ne font qu’alimenter la défiance de la population vis-à-vis du vaccin, qui est pourtant un moyen clé pour en finir avec la pandémie du Coronavirus.

De plus, cette augmentation est sûrement conditionnée à un accès prioritaire aux vaccins, à l’heure où l’Europe craint une flambée épidémique à cause du variant Delta, et envisage même une troisième injection selon le Figaro. Encore une fois, le grand décalage entre les pays riches et les pays pauvres dans l’accès au vaccin est alarmant, comme le montre l’annonce de la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, qui annonçait en juillet disposer d’assez de doses pour vacciner 70% de la population adulte. Cet accord ouvre également la voie à ce que ce genre d’augmentation se généralise, ce qui rendrait l’accès au vaccin encore plus difficile pour les pays plus pauvres, et qui font face à d’autres variants comme le bêta.

Dans ce sens, plus que jamais, il est urgent d’exiger la fin de la propriété privée sur le savoir scientifique, avec la levée des brevets, et l’expropriation des laboratoires pharmaceutiques sous contrôles des travailleurs. Ce sont les travailleurs en première ligne, qui ont les mêmes intérêts que la population, les seuls en qui nous pouvons avoir confiance, et non pas en ceux qui ne cherchent qu’à faire plus de profit sur cette crise sanitaire. Ce n’est que comme ça que nous en finirons une fois pour toutes avec les ravages de cette pandémie et que les savoirs scientifiques seront mis au profit du plus grand nombre, et ce dans tous les pays.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le conseil constitutionnel doit invalider les mesures

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Nous le redisons : c'est l'entreprise de division de Macron, les mensonges successifs, l'association de la réplique sanitaire aux attaques contre les droits des travailleurs, le refus d'en finir avec les brevets couvrant les profits de la grande industrie pharmaceutique ... qui aliment les comportements antivax irrationnels!

Bataille pour la vaccination volontaire ET lutte pour les droits des travailleurs, mise en échec des contre-réformes auxquelles Macron n'a pas renoncé, c'est une seule et même chose !

_______________________

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de notre camarade Aimé HALBEHER.

Après le départ récent de Roger SILVAIN c'est toute une génération ouvrière qui s'en va après avoir puissamment marqué et incarné l'intervention de la classe ouvrière  dans la vie politique et sociale de notre pays.

Notamment dans les grandes grèves et les occupations de 1968.

Des destinées de militants et d'hommes étroitement associées aux conquis sociaux arrachés par la lutte contre le patronat et l'oligarchie.

Des hommes restés fidèles jusqu'au bout à leurs convictions de jeunesse et à leur classe!

 

 

 

A plusieurs reprises ces dernières années face aux calomnies habituelles colportées contre le mouvement ouvrier organisé pour l'affaiblir et le discréditer nous avions donné la parole à Aimé à notamment propos de ce qui s'était passé à RENAUL- Billancourt et à propos de la tentative de réhabilitation du collabo Louis Renault :

http://www.frontsyndical-classe.org/2018/05/mai-68-a-renault-billancourt-interview-d-aime-halbeher-jeune-secretaire-de-la-cgt-de-l-entreprise-a-l-epoque.html

 

https://www.facebook.com/frontsyndicaldeclasse/posts/4096599207061776?comment_id=4096962040358826

http://www.frontsyndical-classe.org/2018/05/mai-68-raconte-par-des-ouvriers-rfi-donne-la-parole-a-roger-silvain-et-aime-halbeher-8.html

 

Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!

Publié le par FSC

Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!
Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!
Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!

En mai 1968 Aimé Halbeher est le jeune secrétaire général du syndicat CGT de Renaul- Billancourt.

Dans les médias, chez les journalistes et les détracteurs de la CGT la chose est entendue : " G. Séguy s'est fait hué par les travailleurs à l'ile Seguin".

A force de le répéter depuis plus de 50 ans ils ont fini par y croire ... ou faire semblant. 

C'est qu'il s'agit d'abord d'instiller le doute et de dénigrer la principale centrale syndicale de ce pays et de l'affaiblir!

Notre ami et camarade Aimé Halbeher rétablit donc les faits.

Les falsificateurs tiendront-t-ils compte de cette mise au point comme le voudrait le respect des faits et de la réalité ?

 

________________________

 

Notre camarade G. Seguy nous a quittés. Son décès provoque la plupart du temps des réactions positives et élogieuses à son égard mais aussi des calomnies inadmissibles. En tant que secrétaire général du syndicat CGT à l’usine Renault-Billancourt en 1968, je tiens à rétablir la vérité sur l’une des nombreuses falsifications de l’histoire qui sont encore reprises par des médias, hommes politiques ou historiens. Elle concerne l’attitude de la CGT et de son secrétaire national G Seguy durant la grande grève qu’à connu la France en mai et juin 1968.

Selon eux, G. Seguy serait venu le 27 mai 1968 chez Renault à Billancourt à la fin des discussions de Grenelle pour appeler à la reprise du travail. Il aurait été hué et sifflé par les grévistes.

Cette grève a concerné 9 millions de salariés. Elle fut victorieuse et elle modifia le rapport des forces social pendant de longues années en faveur des salariés qui en profitèrent pour augmenter le nombre d’acquis sociaux obtenus en 1968.

La première moisson des succès notamment l’augmentation générale des salaires de 10% (+ 35% pour le SMIC), la réduction du temps de travail sans perte de salaire, la reconnaissance du droit syndical dans les entreprises, le paiement des jours de grève, etc… s’est concrétisé au cours des discussions de Grenelle réunissant le 26 et 27 mai les centrales syndicales ouvrières, le gouvernement gaulliste et les dirigeants du patronat.

Lorsque les discussions se sont terminées, il est environ 6h du matin. Je suis informé par les radios du constat des discussions. Nous avions convoqué la totalité des salariés de l’usine à un rassemblement dans l’Ile Seguin pour les informer de ces résultats et décider ensemble de la conduite à tenir concernant notre grève avec occupation qui dure depuis 10 jours. A l écoute des résultats, j’apprécie leurs portées positives pour des millions de salariés notamment dans les PME mais aussi le tremplin qu’ils nous offrent chez Renault pour imposer l’ouverture des discussions sur la plate forme revendicative votée le 17 mai par 25000 salariés lors de leurs décisions d’engager une grève générale avec occupation.

Je prends contact avec mes camarades de la direction du syndicat qui sont unanimes pour estimer que les salariés qui occupent l’usine, eux aussi informés par leurs radios dans les piquets de grève, pensent que le constat de Grenelle avec ses importants acquis mais aussi ses insuffisances ne répondent pas, loin s’en faut, aux exigences formulées par le personnel de Renault Billancourt lors de leur décision d’engager la grève générale.

Quelques exemples parmi d’autres :

 

-nous demandions que pas un revenu mensuel ne soit inférieur à 1000 frs par mois dans le groupe Renault or, malgré son augmentation de 35 %, le salaire minimum mensuel en France, après Grenelle, atteindra 650 frs

-nous exigions la suppression des contrats provisoires (déjà du CDD !), la suppression des sanctions anti grève sur les primes, la suppression des déclassements en cas de changements de poste et du système de salaire liés à la machine.

 

*Autant de questions très sensibles pour des milliers d’employés et d’ouvriers.Ce n’est pas à Grenelle que l’on pouvait régler cela mais à Billancourt !

 

Le rassemblement a lieu à 9h du matin. J’apprends que G. Séguy viendra rendre compte du constat de Grenelle avec Benoit Frachon aux 25000 salariés présents. Il n’était évidemment pas question pour eux d’appeler les salariés de Renault à cesser ou poursuivre leur grève.

 

En les attendant je suis chargé par la direction du syndicat CGT de l’usine, et en accord avec la CFDT et FO de présenter brièvement les principaux résultats de Grenelle que nous connaissions mais surtout de fustiger la direction de l’usine et le gouvernement qui refusent d’ouvrir les discussions. En conséquence, je propose au vote des travailleurs la poursuite de la grève reconductible avec occupation aussi longtemps que ces négociations ne se seront pas tenues.L’immense majorité des salariés présents acclame et vote la poursuite de la grève.

G. Séguy apprend cette décision lors de son arrivée en voiture à Billancourt.

Par conséquent la poursuite de la grève s’est décidée avant l’arrivée de G. Seguy.

Cette décision n’a pas concerné le résultat de Grenelle mais l’obstination de la direction et du gouvernement à refuser toute discussion. Les grandes entreprises, notamment dans l’automobile, Renault, Peugeot, Citroën ne négocieront que vers le 20 juin 1968.

G. Séguy avec B. Frachon présentent aux salariés de Renault les conditions dans lesquelles se sont déroulées les discussions et déplorent au passage, que contrairement à 1936, l’unité syndicale a cruellement fait défaut. G. Séguy précise qu’aucun accord signé n’est intervenu. Il s’agit d’un constat de discussion qu’il faut améliorer dans chaque entreprise.

Il présente les acquis sociaux obtenus sous les applaudissements nourris et les revendications insuffisamment satisfaites ou totalement insatisfaites sous les huées adressées au patronat et au gouvernement.

G Séguy déclare : « il appartient aux travailleurs en France de se prononcer démocratiquement sur la suite à donner à leur grève comme vous venez de le faire tout à l’heure ». En tout cas ajoute t-il, "cette grande et magnifique grève appartient aux travailleurs. Comme nous n’avons pas donné de mot d’ordre de grève générale, il n’est pas question pour nous d’appeler à une quelconque reprise du travail".

Pour ce qui est de la suite de la grève à Renault Billancourt, à Cléon, Le Mans, Flins, Sandouville, il faudra attendre 33 jours de grève pour aboutir à un constat de fin de grève chez Renault améliorant sensiblement les résultats de Grenelle .La reprise du travail fut votée par bulletin à 75 %.

Je crois pour en terminer que ceux qui à droite ou dans la mouvance « gauche caviar » tentent depuis près de 50 ans de salir l’action exemplaire de G. Séguy, feraient mieux de saluer celui qui, avec B. Frachon, a su, dès le début de la grève de mai 68, lui donner un contenu auto gestionnaire et démocratique.

Cette ligne syndicale nationale fut un rempart remarquable face aux tentatives classiques du patronat, de la droite ou de la gauche réformiste d’ourdir des provocations, des tentatives de récupérations pour déposséder la classe ouvrière de la direction de ses grèves et manifestations.

Ce fut encore le cas récemment lors des journées d’action contre la loi El Khomri. Mais la vigilance et l’opiniâtreté des dirigeants de la CGT ont su mettre en échec les instigateurs de provocations et conserver l’énorme sympathie de l’opinion à leur mouvement.

 

Aimé HALBEHER

Le 19 Août 2016


 

Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!
Hommage à Georges Séguy : Aimé Halbeher secrétaire en 1968 de la CGT Boulogne-Billancourt rétablit les faits!

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

TOUJOURS plein les poches !

Et après vous vous étonnez du manque de confiance et dans les institutions, et dans le pouvoir et dans l'industrie pharmaceutique ?

 

_________________________

 
image d'illustration

Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes a confirmé l'information selon laquelle Pfizer et Moderna allaient augmenter le prix de leurs vaccins en Union européenne, précisant ne pas être choqué «qu'on rémunère l'innovation».

 

 

Présent le 2 août sur le plateau de Cnews, le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, a réagi à l'information du Financial Times parue le 1er août selon laquelle la firme Pfizer allait augmenter le prix de son vaccin contre le Covid-19 dans le cadre d'un accord avec l'Union européenne (UE).

«Pfizer, grand laboratoire américain, il l'a fabriqué [le vaccin] grâce à une startup, allemande, européenne, qui s'appelle BioNTech. Ils ont gagné beaucoup d'argent, ça c'est clair, on pourra débattre de est-ce que c'est le bon niveau etc. [...] Mais ils ont fait une innovation énorme, ils ont pris un risque énorme, et qu'on rémunère l'innovation pour qu'elle arrive encore à l'avenir, ça ne me choque pas», a-t-il fait valoir.

«Après il y a le bon niveau d'imposition, de taxation, ça c'est un débat et moi je suis favorable à ce que l'on ait des impositions élevées quand il y a des profits élevés», a-t-il ajouté. Clément Beaune confirme l'information du Financial Times Quelques minutes plus tôt sur l'antenne de RFI, le membre du gouvernement avait confirmé l'information du quotidien britannique selon laquelle les laboratoires Pfizer et Moderna allaient augmenter le prix de leur vaccin contre le Covid-19, expliquant : «Il faut regarder tout cela de manière rationnelle, ne pas se faire avoir évidemment mais avoir des contrats plus exigeants, avec des produits adaptés aux variants probablement oui, pas seulement pour l'Union européenne, pour tous les acheteurs ce sera un peu plus cher.» 

La fuite des prix de certains vaccins anti-Covid embarrasse la Commission européenne Clément Beaune s'est toutefois gardé de préciser le montant de ces augmentations, tout comme la Commission européenne, qui conserve le silence sur les contrats passés avec les laboratoires mettant en avant une «exigence contractuelle». «Tout ce qui concerne des informations comme le prix des vaccins est couvert par la confidentialité, c'est une obligation très importante», avait par exemple affirmé Stefan De Keersmaecker, un porte-parole de la Commission, lors d'un point presse à Bruxelles le 18 décembre dernier. 

La Commission européenne n'a pas fait de commentaire quant à l'information du quotidien britannique. Selon le Financial Times, qui explique s'être procuré le contrat conclu entre les deux sociétés américaines et l'UE, le vaccin Pfizer devrait passer de 15,5 euros à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 euros à 21,5 euros. Ces augmentations ont lieu en pleine flambée du variant Delta qui n'est pas sans soulever des préoccupations chez certains quant à l'efficacité supposée des vaccins face à ce variant. De son côté, Pfizer prévoyait fin juillet d'écouler cette année pour 28,23 milliards d'euros de vaccins contre le Covid-19, soit bien plus que les 21,91 milliards d'euros prévus deux mois plus tôt. En mai, Moderna tablait lui sur la vente annuelle de 16,43 milliards d'euros de vaccins pour lutter contre le Covid-19.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Un succès incontestable de la mobilisation syndicale de la CGT en particulier.

Mais l'oligarchie, la macronie ET l'Union européenne n'ont pas l'intention de renoncer à livrer l'énergie aux appétits financiers et aux actionnaires.

DONC VIGILANCE et préparation à la résistance et à la contre-offensive !

________________

 

Ce 28 juillet 2021, le gouvernement français a annoncé que le projet Hercule, rebaptisé « Grand EDF », qui prévoyait la scission d’EDF en deux ou trois entités, pour permettre une réforme de l’Arenh, était reporté jusqu’à la prochaine mandature présidentielle. Sur fond d’opposition avec les syndicats, le gouvernement n’est pas parvenu à s’entendre avec la Commission Européenne. Ce 29 juillet 2021, EDF a présenté ses derniers résultats financiers, avec d’importants bénéfices pour le premier semestre 2021.

Le projet de scission d’EDF en plusieurs entités repoussé après la prochaine présidentielle

Hercule, chapitre final ? Après des mois de négociation, le gouvernement vient de signer l’arrêt du projet de réorganisation d’EDF en deux ou trois entités, pour au moins un an. Ce 28 juillet 2021, le gouvernement a annoncé que, faute d’un accord avec la Commission Européenne, ce projet (baptisé d’abord « Hercule », puis renommé « Grand EDF ») ne pourrait aboutir avant la fin de la mandature présidentielle d’Emmanuel Macron. Son éventuelle mise en place est donc reportée au-delà de la prochaine élection présidentielle de 2022.

 

« Il n’est pas envisageable d’avoir un projet de loi au Parlement dans l’immédiat », a reconnu une source gouvernementale auprès de l’Agence France Presse. Ce projet était combattu par l’ensemble des syndicats du groupe EDF, qui craignaient un véritable démantèlement de l’énergéticien public, ainsi que par la majorité de l’opposition parlementaire, de La France Insoumise aux Républicains, en passant par le Parti Socialiste et le Parti Communiste.

 C’est pour nous une belle et grande victoire à mettre à l’actif du rapport de force des travailleurs avec la CGT, qui n’a jamais attendu une quelconque annonce. Nous resterons pour autant vigilants, car les discussions entre le gouvernement et la Commission européenne vont se poursuivre », a commenté Sébastien Menesplier, secrétaire général de la Fédération nationale Mines Energie CGT.

Désaccord avec la Commission Européenne et les syndicats

 

Pour renforcer la rentabilité d’EDF, le gouvernement souhaitait rénover le mécanisme de l’Arenh, cette électricité d’origine nucléaire vendue par EDF à un tarif régulé aux autres fournisseurs d’énergie. Mais la Commission Européenne a conditionné cette rénovation à une scission d’EDF en deux ou trois entités.

 

Le but était de séparer les activités stratégiques et régulées (nucléaire, transport d’électricité) dans un groupe 100% public (EDF « Bleu”) des activités ouvertes à la concurrence (énergies renouvelables, distribution d’électricité), dans un groupe partiellement privatisé (EDF « Vert »). La gestion des barrages hydro-électriques devait basculer vers une quasi-régie, baptisée EDF “Azur”.

Le gouvernement s’est retrouvé dans une situation intenable, en martelant sa volonté de maintenir un groupe intégré, mais pris entre la Commission Européenne, qui souhaitait une franche séparation entre les différentes branches (notamment pour éviter que les subventions de l’Etat ne viennent soutenir des activités concurrentielles) et les syndicats, qui refusaient totalement la privatisation partielle d’EDF “Vert”, craignant à la fois pour le statut des agents et pour l’intégrité du groupe.

« Il y a eu des progrès, mais il n’y a pas d’accord global. (…) On est toujours convaincus de la nécessité de faire cette réforme », a déclaré une source gouvernementale. « EDF est un monopole national, verticalement intégré, qui a formidablement réussi grâce au nucléaire. Il cumule tous les facteurs pour déplaire à la sensibilité moyenne de la Commission européenne, anti-contrôle par l’État, et anti-nucléaire », a commenté l’économiste Élie Cohen pour nos collègues de La Croix.

Ce 29 juillet 2021, dans la foulée de cette annonce, EDF a présenté ses résultats pour le premier semestre 2021, en nette hausse, avec un bénéfice net de 4,172 milliards d’euros contre une perte de 701 millions sur la même période en 2020.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Après une augmentation de près de 10% en juillet, le tarif du gaz doit notamment augmenter de près 5,3% en août.
Article rédigé par
Radio France
Tarifs du gaz et de l'électricité : la CGT dénonce des hausses "pharaoniques" et revendique un retour au service public de l'énergie

"Pour la CGT, il n'y a rien qui justifie ces hausses", a déploré Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la Fédération nationale des mines et de l’énergie-CGT (FNME-CGT) sur franceinfo concernant la hausse des prix de l'électricité et du gaz à compter du dimanche 1er août. Les tarifs réglementés de vente de l'électricité augmenteront de 0,48%, si le gouvernement suit la proposition de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), tandis que le tarif réglementé de vente (TRV) du gaz naturel vendu par Engie doit augmenter de 5,3%, après une augmentation de près de 10% en juillet, selon le régulateur.

"Dès 2004, on nous annonçait qu'il fallait ouvrir les capitaux des entreprises, déréguler le système pour que cela bénéficie aux usagers, sauf que depuis 2004 on subit pleinement ce marché que ce soit pour l'électricité ou pour le gaz", commente Fabrice Coudour concernant l'ouverture à la concurrence. "Ce sont des augmentations pharaoniques des factures, depuis 2004 les factures de gaz ont doublé", poursuit le syndicaliste.

La CGT "revendique un retour au service public de l'énergie"

"Le fait que les prix soient indexés à un marché, qu'il y ait une concurrence et différents protagonistes sur le système énergétique, cela fait monter les prix", estime le représentant de la FNME-CGT. Selon lui, la fin des tarifs règlementés du gaz prévue au 1er juillet 2023 est "dramatique pour l'usager" car les prix vont "grimper encore". C'est la raison pour laquelle la CGT "revendique un retour au service public de l'énergie, 100% public avec une maîtrise publique".

Publié par FSC

 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
VIDEO. Un journaliste gazé et violenté par la police à la manif anti-pass sanitaire à Marseille

Depuis 14h, plusieurs milliers de manifestants défilent à Marseille contre le pass sanitaire. Dans une vidéo, filmée par nos militants sur place, on voit un journaliste indépendant se faire gazer à bout portant et violenter par la police. Des images choquantes de la répression qui s’abat sur les opposants à la politique du gouvernement.


Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

UN SCANDALE en pleine pandémie ... que le sieur macron voudrait faire oublier avec ses entreprises de division !

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voilà comment le macronisme procède à la destruction de l'hôpital public.

Et les campagnes de division vaccinés/pas-vaccinés, les accusations contre les personnels soignants, ont entre autre pour rôle de faire oublier les responsabilités du pouvoir dans la dramatique situation des services publics de santé.

Tandis que les fermetures de lits et de services se poursuivent ...

 

La bataille anti-pass doit être étroitement associée à la lutte pour préserver et développer l'hôpital public !

_______________________

 

 

Dans l’Oise, les urgences de l’hôpital de Senlis fermées jusqu’à début octobre

Les urgences de cette commune de l’Oise vont fermer pendant deux mois, dans un bassin de vie qui compte 100 000 habitants.
Les urgences de l’hôpital de Senlis dans l’Oise ont fermé samedi, jusqu’au 2 octobre, les patients étant orientés vers l’hôpital de Creil, a annoncé la direction, les soignants dénonçant une situation chronique de manque de personnel et de saturation des services.

« Dans le but d’assurer les conditions optimales de sécurité pour les patients et les professionnels, les urgences du site de Senlis seront fermées à compter du samedi 31 juillet 2021 8 h 30 et jusqu’au 2 octobre 2021 8 h 30 au plus tard » précise la direction de l’hôpital sur le site de l’établissement. Dans un premier temps, elle avait annoncé un fonctionnement réduit pendant l’été.

« La totalité des activités des urgences adultes du GHPSO (Groupe hospitalier public Sud de l’Oise) seront donc regroupées temporairement sur le site de Creil », l’autre site composant ce groupe, situé à 13 km de Senlis, poursuit le communiqué. Les deux hôpitaux avaient fusionné en 2012, donnant naissance au GHPSO. Selon la direction, « cette organisation territoriale, mise en place en coordination avec les autres établissements du secteur et le SAMU 60, permet de répondre aux besoins des patients 24 h/24 et 7j/7 sur le bassin de population couvert par le GHPSO ».

Présage d’un été « désastreux » pour le personnel médical

Mais pour le Dr Véronique Pruvost Bitar, présidente du Comité de défense de l’hôpital de Senlis, qui réclame « un vrai service d’urgences à Senlis ainsi que le retour de la Réanimation », « tout un bassin de vie de 100 000 habitants se retrouve sans aucun service d’urgence » pour cet été, alors que certains médecins de ville sont en vacances et ne pourront donc pas traiter les urgences. « Il ne s’agit pas seulement des urgences, il y a aussi des fermetures de lits, par exemple en gériatrie aiguë, alors qu’on est en pleine recrudescence du Covid », s’alarme-t-elle auprès de l’AFP.

Après l’annonce d’un fonctionnement a minima des urgences de Senlis pendant l’été, le collectif « les blouses blanches des urgences de Creil » avait pour sa part mis en garde contre un été « plus désastreux encore que les autres pour les sites d’urgence de Creil et de Senlis ». « Étant déjà surchargé, Creil devra absorber le secteur de Senlis en plus, ce fonctionnement entraînera un allongement du temps pour être soigné, une dégradation de la qualité des soins avec encore plus d’hospitalisations brancards par manque de lits d’aval », s’était-il inquiété.

Rappelant que le service est toujours en grève dans le cadre d’un mouvement national, le collectif souligne qu’« en un peu plus de deux ans, ce sont 8 médecins qui ont quitté le service des urgences », notamment à cause de la dégradation des conditions de travail.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog