SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La vie de Roger fut une vie de combats, pour les autres d'abord ...

Mais aussi pour faire respecter ses droits et faire en même temps reculer les pratiques patronales chez Renault aussi de discrimination dans la  carrière professionnelle des militants.

De la CGT en particulier.

Afin de dissuader les travailleurs de s'organiser et plus encore de militer pour défendre leurs droits et leur aspiration à une société qui ne soit pas indexée sur le profit!

 

Renault condamné pour discrimination syndicale
Mercredi 18 Février 2009

Justice . La Cour de cassation a donné raison à Roger Silvain, ancien délégué syndical CGT, en condamnant l'entreprise à lui verser 210 681 euros.

 

«Je suis de la race de ceux qui vivent debout, pas à genoux », prévient d'emblée Roger Silvain. Entré à l'âge de quinze ans chez Renault comme apprenti ajusteur au lendemain de la guerre, il y a travaillé jusqu'à son départ à la retraite, en 1987.

Durant ses quarante ans de carrière, marquée par un très fort engagement syndical et politique - il fut délégué syndical CGT, puis secrétaire du comité central d'entreprise, puis élu membre du conseil d'administration de Renault -, il a vu ses camarades de promotion gravir les échelons professionnels, tandis que lui, n'ayant jamais reçu aucune proposition d'avancement, terminait sa carrière au poste où il l'avait commencée : ouvrier ajusteur, catégorie P3. « C'était difficile, mais on savait que quand on était militant syndical, on était brimé. C'était le prix de la lutte. Si c'était à recommencer, je ferais pareil, et même plus ! »

En 2001, le vote de la loi du 16 novembre contre les discriminations et

la signature d'un accord de méthode - décident Roger Silvain, alors âgé de soixante-dix ans, à demander réparation du blocage d'évolution professionnelle dont il avait été victime. Devant le mépris dont fait preuve la direction de Renault, qui refuse de reconnaître la discrimination et lui propose 2 200 euros, il saisit le conseil des prud'hommes, qui le déboute, puis la cour d'appel de Versailles, dont la Cour de cassation valide définitivement le jugement, ce 9 février : Renault devra verser à Roger Silvain 210 681 euros de réparation, correspondant au manque à gagner par rapport au salaire et à la retraite qu'il aurait dû toucher en ayant une progression professionnelle normale.

« Je suis allé au tribunal parce que je ne voulais pas faire ce plaisir à la direction, d'aller mendier quelques euros. Plutôt mourir que de me coucher devant eux », explique Roger Silvain, de sa voix claire et déterminée. Est-il satisfait de la décision ? « Je savais que ce serait long, je m'attendais à au moins dix ans de procédure. Heureusement que le syndicat (CGT des retraités) m'a aidé pour les frais de justice ; d'ailleurs, je leur ai donné 10 % de ce que j'ai obtenu. Le plus intéressant, dans cette affaire, c'est que la cour a pris pour la première fois en compte les pertes sur la retraite. »

Une belle avancée dans le long combat des salariés contre les discriminations dont ils sont trop souvent l'objet, et qui, espérons-le, ne manquera pas d'inspirer la HALDE (Haute autorité pour la lutte contre les discriminations), présidée par Louis Schweitzer ; celui-là même qui en 2002, lorsque Roger Silvain a engagé son combat, était président-- directeur général de Renault France.

Victoire Tuaillon

 

 

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Renault délocalise, Macron sort le pop-corn !

Les fonderies ferment, du Poitou au Jura. Pourquoi ? Parce que Renault délocalise, sous-traite en Chine ou en Turquie. Et l’État, premier actionnaire, se croise les bras. Et Macron promet d’  »accompagner »… à Pôle emploi ?

Publié par Anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
© Photo de Alexander Suhorucov provenant de Pexels

© Photo de Alexander Suhorucov provenant de Pexels

Les essais d'une semaine de quatre jours en Islande ont été un "succès écrasant" et ont conduit de nombreux travailleurs à passer à des heures plus courtes, ont déclaré des chercheurs. Les essais, dans lesquels les travailleurs étaient payés le même montant pour des heures plus courtes, ont eu lieu entre 2015 et 2019, relate Business Insider.

La productivité est restée la même ou s'est améliorée dans la majorité des lieux de travail, ont indiqué les chercheurs. Un certain nombre d'autres essais sont actuellement menés à travers le monde, notamment en Espagne et par Unilever en Nouvelle-Zélande.

2500 travailleurs

En Islande, les essais menés par le conseil municipal de Reykjavík et le gouvernement national ont finalement concerné plus de 2 500 travailleurs, soit environ 1 % de la population active islandaise.

Toute une série de lieux de travail y ont participé, notamment des écoles maternelles, des bureaux, des prestataires de services sociaux et des hôpitaux.

Nombre d'entre eux sont passés d'une semaine de 40 heures à une semaine de 35 ou 36 heures, selon des chercheurs du groupe de réflexion britannique Autonomy et de l'Association pour une démocratie durable (Alda) en Islande.

Ces essais ont incité les syndicats à renégocier les régimes de travail et, aujourd'hui, 86 % de la main-d'œuvre islandaise est passée à des horaires plus courts pour le même salaire, ou va en obtenir le droit, ont indiqué les chercheurs.

Les travailleurs ont déclaré se sentir moins stressés et moins exposés au risque d'épuisement professionnel, et ont affirmé que leur santé et leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée s'étaient améliorés. Ils ont également déclaré avoir plus de temps à consacrer à leur famille, à leurs loisirs et aux tâches ménagères.

"Cette étude montre que le plus grand essai jamais réalisé dans le monde d'une semaine de travail plus courte dans le secteur public a été, à tous égards, un succès retentissant", explique Will Stronge, directeur de la recherche chez Autonomy.

"Elle montre que le secteur public est mûr pour être un pionnier de la réduction de la semaine de travail - et des leçons peuvent être tirées pour d'autres gouvernements."

"Le parcours islandais de la semaine de travail plus courte nous montre que non seulement il est possible de travailler moins à l'époque moderne, mais que des changements progressifs sont également possibles", ajoute Gudmundur Haraldsson, chercheur chez Alda.

D'autres tests en Europe

L'Espagne pilote une semaine de travail de quatre jours pour les entreprises, en partie en raison des défis posés par le coronavirus. En Nouvelle-Zélande, le géant des biens de consommation Unilever offre à son personnel la possibilité de réduire ses heures de travail de 20 % sans que son salaire en pâtisse.

En mai, un rapport commandé par la campagne de la semaine de quatre jours à Platform London a suggéré que des horaires plus courts pourraient réduire l'empreinte carbone du Royaume-Uni.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Aéro. Grève majoritaire et reconductible à l’aéroport de Paris contre la baisse des salaires et le PSE

Les grévistes de l’aéroport de Paris frappent fort pour ce premier week-end de départ en vacances. Ils étaient plusieurs centaines à bloquer le terminal 2E contre la suppression de primes et la baisse des salaires. La police est intervenue pour déloger les grévistes et a violemment réprimé les grévistes à coups de gaz lacrymogènes en intérieur et de clefs d’étranglements.

Casse sociale

rédits photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Ce vendredi matin, les terminaux 2E et 2B de l’aéroport de Roissy à Paris ont été bloqués par plusieurs centaines de grévistes. Encadrés par un énorme dispositif policier, 400 grévistes ont manifesté à l’intérieur et devant l’aéroport de Paris contre la suppression des primes et la baisse des salaires jusqu’à 20 %. Un préavis de grève a en ce sens été posé jusqu’au 5 juillet, par les trois syndicats d’ADP, la CGT, l’Unsa et la CFE-CGC.

Pour cause, si la direction de l’aéroport de Paris avait déjà signé avec les bureaucraties syndicales de la CGT, CFE-CGC et UNSA un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) qui prévoyait, selon un article de Franceinfo « 1.150 départs en 2021, dont 700 non remplacés » la direction de l’ADP (Aéroport de Paris) veut maintenant faire passer un plan d’adaptation des contrats de travail (PACT). Ce dernier permettrait de supprimer des primes comme celle de « l’indemnité kilométrique » ou les heures majorées de nuit, qui se traduirait par des baisses de salaire pouvant représenter jusqu’à un mois de salaire.

D’après [Libération -> https://www.liberation.fr/economie/greve-a-laeroport-de-roissy-ce-sont-les-petits-echelons-qui-trinquent-20210702_ARTCSDCISBDX3A4LRY2O3EDOX4/ et le secrétaire général CGT chez ADP Daniel Bertone environ 60 % des 5 200 employés étaient en grève aujourd’hui. Et ce dans différents secteurs de l’aéroport : des guichets d’information aux pompiers. En conséquence aujourd’hui, grâce à la grève, une seule piste était ouverte à Roissy.

Ce que Daniel Bertone ne dit pas, c’est que les travailleurs mènent depuis deux semaines différentes actions quotidiennes pour rendre visibles leurs revendications. Face à cela, les directions syndicales ont proposé un préavis de grève allant du 1er au 5 juillet, refusé par les salariés qui sont déterminés à partir en grève reconductible illimitée.

Pour tenter de mettre fin à l’importante mobilisation d’aujourd’hui, dans l’après-midi, la police et les CRS qui étaient présents en nombre, ont décidé de gazer les manifestants à l’intérieur du terminal 2B pour les forcer à évacuer. L’usage des gaz lacrymogènes est pourtant strictement interdit en intérieur, car très dangereux. A cela se sont ajoutées des scènes de violences policières. Une vidéo circulant sur Twitter montre clairement comment un policier saisit un manifestant par le cou, l’étrangle et le déplace derrière le cordon de police, le séparant des manifestants. Cette répression inacceptable vise à casser la grève en intimidant les grévistes !

Une lutte commencée en juin dernier

La lutte des salariés d’ADP avait déjà commencé en avril, quand l’Unsa avait saisi le tribunal de Bobigny pour faire suspendre le PACT et le PSE. Le tribunal s’était déclaré incompétent, mais cela n’a pas empêché les salariés de continuer à se battre contre le plan de destruction des emplois. En effet en juin, le 18 et le 25, il y avait déjà eu des mobilisations et des épisodes de grèves qui avaient concerné près de la moitié des effectifs. Ces mobilisations laissaient alors présager le surgissement d’une grève combative en juillet, moment stratégique par excellence et de multiplication des flux touristiques.

Si la situation de l’aéroport de Paris est la même, en terme d’offensive patronale, que pour la plupart des petites entreprises ou boites de la sous-traitance aéronautique, il s’agit d’une grève stratégique en ce que les salariés ont le pouvoir de paralyser un énorme pôle aérien, celui d’une capitale, et de perturber très fortement le trafic national et international vers et en direction de la France et de Paris. Les grévistes ont en ce sens des leviers pour imposer un rapport de force et faire reculer la direction.

Ce chantage à l’emploi n’est pas un cas isolé mais est généralisé à l’ensemble du secteur aronautique. Dans la séquence ouverte par la pandémie, le patronat du secteur a vu son chiffre d’affaire baisser de plusieurs milliards d’euros, et mène depuis une véritable offensive contre les travailleurs pour leur faire payer la crise, à coups de suppression de primes, dAPC ou de PSE. Selon la dernière étude de lINSEE portant sur le secteur industriel de laéronautique et de dans le Grand Sud-Ouest (Occitanie et Nouvelle-Aquitaine), 8 800 emplois ont ainsi été supprimés en 2020. Cela sans compter lénorme plan de licenciement camouflé que représentent les contrats non-renouvelés d’intérimaires et CDD. Les salariés du secteur aéronautique font également face à une surcharge du travail, et certains sont même réembauchés avec des conditions inférieures . Cette dégradation profonde des conditions de travail, qui va à l’encontre de toutes les prévisions optimistes pour le secteur, ne tombe cependant pas de nulle part. Elle est la conséquence directe de la compromission de certains syndicats qui ont accompagné les récents plans de licenciements, et qui ont donc laissé la voie libre à l’offensive patronale. Pour éviter que l’avenir des salariés soit à nouveau décidé par en haut et vendu dans des cadres du « dialogue social », la grève doit appartenir aux grévistes et être décidée dans des assemblées générales !

En ce sens, pour les suites du mouvement, si les syndicats ont déjà posé un nouveau préavis de grève pour le 9 juillet, le deuxième weekend de départ en vacances, de nombreux travailleurs sont déterminés à reconduire la grève jusqu’à gagner sur leurs revendications. Cette grève est prometteuse, et il est central que la combativité exprimée des grévistes serve de levier face à la pression du dialogue social. C’est la condition à laquelle la construction d’un véritable rapport de force ne pourra échapper pour qu’aucune suppression d’emploi ni de baisse de salariale n’aient lieu.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Samedi en grève pour se reposer chez Unilever usine Le meux

Et pour les salariés qui viendront faire les samedis pensant s'octroyer des jours de repos ils se trompent. Ces journées seront sûrement utilisées lors des périodes basse activité, et donc à disposition de l'employeur !!!

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Au moins 39 restaurants Flunch vont fermer définitivement

La fermeture définitive ​d’au moins 39 restaurants Flunch, dont le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) portant sur 57 établissements a été signé mi-juin, a été annoncée dans un courrier de la direction de l’enseigne que l’AFP s’est procuré ce lundi.

La fermeture définitive ​d’au moins 39 restaurants Flunch, dont le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) portant sur 57 établissements a été signé mi-juin, a été annoncée dans un courrier de la direction de l’enseigne que l’AFP s’est procuré ce lundi.

Après étude de toutes les solutions possibles, notamment de cession, ces restaurants vont définitivement fermer et ne rouvriront pas d’ici les notifications de licenciement qui pourraient commencer à compter du 16 août 2021, a écrit vendredi Guillaume Lecomte, directeur général de l’actionnaire de Flunch.

Selon Philippe Delahaye, délégué syndical central CFE-CGC, entre 800 et 900 salariés ​sont concernés par ces 39 fermetures.

« 18 restaurants sont toujours en potentiel projet de cession »

 

Mais il y en aura plus (de fermetures) car si on arrive à une dizaine de reprises en tout, ce sera le maximum sur les 57 restaurants du périmètre du PSE, prévient-il.

Selon le courrier de la direction, 18 restaurants sont toujours en potentiel projet de cession et en cours de discussion.

Né en 1971 et appartenant à la constellation d’entreprises du groupe Mulliez, Flunch revendiquait 55 millions de clients servis par an avant le Covid-19 dans 227 restaurants, mais a vu son chiffre d’affaires s’effondrer en 2020.

La direction du groupe, qui a été placé en janvier sous procédure de sauvegarde, a annoncé vouloir se séparer de 57 restaurants sur les quelque 160 qu’elle détient en propre, et non pas en franchise. Ils emploient environ 1 200 salariés sur les 4 800 du groupe.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
MOBILISATION le 8 juillet contre la répression syndicale dans l'ALLIER

Tous aux côtés de Laurent INDRUSIAK

Secrétaire-général de l'UD de l'Allier

Laurent INDRUSIAK, Secrétaire Général de l’UD CGT de l’ALLIER est à nouveau convoqué au tribunal, en cour d’appel de Riom,
le 8 juillet prochain à 13h30.
 
Nous venons d’être informés que le Secrétaire Général de l’Union Départementale est à nouveau convoqué au tribunal, en cour d’appel de Riom, le 8 juillet prochain à 13h30.
 
Cela dans le cadre de l’appel déposé suite à la condamnation du secrétaire de l’UD de l’Allier pour une action de blocage d’un rond-point (Montmarault) et une manifestation non déclarée à Montluçon.
 
Pour rappel, Laurent Indrusiak, en qualité de secrétaire de l’Union Départementale, a été condamné : au pénal à 10 000 euros d’amende avec sursis, au civil à 16 000 euros d’indemnisation à la société d’autoroute APRR.
 
Solidarité active pour le Secrétaire Général de l’UD CGT de l’Allier 
 
 
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l’ensemble des ses structures, syndicats, militantes et militants à participer nombreuses et nombreux au rassemblement devant le tribunal de Riom à partir de 12h00, le 8 juillet 2021
 
Le secrétaire général de l’UD de l’Allier, notre camarade Laurent est une nouvelle fois convoqué devant un tribunal ! Nous assistons à un véritable acharnement ! C’est le 4ème procès qu’il subira en 3 ans avec plus de 15 convocations !
 
L'Union Départementale CGT du Puy de Dôme lui exprime son soutien plein et entier, sa solidarité et sa fraternité sans faille. Avec l’UD CGT de l’Allier, nous exigeons l’arrêt de toute procédure à son encontre, la relaxe et sa réintégration dans l’intégralité de ses droits et de sa dignité.
 
Nos combats sont légitimes et nous sommes fiers de les mener ! Solidaires, nous serons nombreux aux côtés et avec Laurent, l’UD de l’Allier, ses militant.e.s et ses syndicats.
 
Quand on attaque un militant de la CGT, on attaque toute la CGT.
 
 
Bien fraternellement,
 
Pour l'UD Cgt du Puy de Dôme
Ghislain Dugourd, secrétaire général
MOBILISATION le 8 juillet contre la répression syndicale dans l'ALLIER

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève à Monoprix. Lutte pour le droit à la dignité !

A l’appel de la CGT, ce vendredi, plusieurs magasins de Monoprix ont été perturbés par un mouvement de grève massif. Les travailleurs des magasins se réunissent ainsi pour protester notamment contre le sous-effectif et les conditions de travail.

Patrons-voyous

Crédit photo : AFP

« Ce mouvement décidé au dernier moment est une très belle réussite avec 25 magasins en grève », s’est réjouie Marie-Christine Aribart, déléguée centrale CGT (2e syndicat, 37 % des employées). En particulier à Rennes, Lyon et Marseille, des grèves ont eu lieu vendredi dernier à la suite d’un appel de la CGT, non suivi par les autres organisations syndicales, pour protester contre le sous-effectif au sein du groupe. « A Rennes, il y avait 50 grévistes environ et seulement six personnes qui ont continué le travail », raconte ainsi Mme Aribart, employée en Ille-et-Vilaine.

Il existe 314 agences Monoprix en France, dont 150 sont représentées par la CGT. Ainsi, l’activité a cessé dans les magasins de Rennes, Toulouse, Nation, La Canebière ou Lyon. Les employés dénoncent leurs conditions de travail et ont appelé à signer une pétition. « Depuis plusieurs mois les conditions de travail se sont fortement dégradées, imposant une charge de travail quasi équivalente » aux mois de travail avant la crise », explique la CGT dans le communiqué d’appel à la grève. Selon la CGT, cette situation s’explique par le « recours abusif à l’activité partielle et le non-remplacement des absents ». En effet, l’effectif de Monoprix, qui fait partie du groupe Casino, a diminué de 2000 personnes au total depuis le début de la pandémie. Le chômage partiel et le manque de main-d’œuvre contribuent massivement à la détérioration des conditions de travail.

La direction a mis fin aux embauches en CDD tout en ne remplaçant pas les départs à la retraite ou les démissions. Avec le chômage partiel, les travailleurs reçoivent 84% de leur salaire brut qui est financé par l’État. La direction de Monoprix n’a pas pris en charge les 16% restants alors que les travailleurs peinent à finir les fins de mois. Bon nombre de ceux qui étaient en première ligne pendant les périodes les plus fortes de la pandémie vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Ils ne peuvent manquer aucun jour, et doivent subir les conditions de travail. Ils appellent aux soutiens par la rue ou par la signature face au géant Monoprix qui ne s’intéresse encore une fois qu’à ses profits.

Alors que la direction répond que le prétendu dialogue social entre la direction et les travailleurs doit être prioritaire, les polémiques passées montrent que la situation des travailleurs ne changera pas sans un soutien massif aux travailleurs de Monoprix. Avec le mouvement des « samedis de la colère », des militants de la CGT se réunissaient chaque semaine pour distribuer des tracts et dénoncer les conditions de travail dégradantes. À l’époque, la direction avait rendu les conditions de la prime Covid presque inaccessibles, de sorte que seuls quelques-uns pouvaient en bénéficier.

Soutien au grévistes de Monoprix qui luttent pour leur simple dignité tandis que les patrons continuent de se faire de l’argent sur la crise et sur le dos de leurs employés. Nos vies valent plus que leurs profits !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
REPRIS du site Réseau International

SOURCE : ACRIMED

 

 
MAIN MISE sur L'INFORMATION : Le clan des milliardaires accapare les aides publiques à la presse

par Frédéric Lemaire.

Le 1er juin, le Ministère de la Culture publiait la liste des titres et de groupes de presse ayant bénéficié, de 2016 à 2019, des aides directes et indirectes à la presse. Des chiffres qui confirment une tendance déjà bien connue : en 2019, la moitié de ces aides ont bénéficié à 6 groupes de presse détenus par une poignée de richissimes hommes d’affaires. Bernard Arnault et son groupe LVMH décrochent la timbale.

Ce n’est pas vraiment une découverte, mais les chiffres récemment publiés par le Ministère de la Culture permettent de rendre compte de l’ampleur du phénomène. En 2019, plus de la moitié (51%) des 76 millions d’euros attribués en aides à la presse ont bénéficié à 6 groupes, appartenant à 8 richissimes familles ou hommes d’affaires :

– L’homme le plus riche de France, Bernard Arnault, remporte comme chaque année la palme avec 16 millions d’euros versés à la holding UFIPAR (Le Parisien, Aujourd’hui en France, Les Échos) filiale de LVMH.

– Suit la famille Dassault, avec 6,4 millions d’euros versés au Groupe Figaro (Le Figaro, Le Figaro Magazine notamment).

– La société éditrice du Monde (Le Monde, Télérama, Courrier International notamment), détenue aux trois quarts par Le Monde Libre dont les actionnaires principaux sont Xavier Niel, Matthieu Pigasse, Daniel Kretinsky et Madison Cox, reçoit 6,3 millions d’euros.

Patrick Drahi n’est pas en reste, avec 5,9 millions d’euros versés à SFR Presse (Libération, L’Express) ;

– puis Arnaud Lagardère avec 2,1 millions d’euros attribués à Lagardère Media News (Paris Match, Le JDD) ;

– et Nicolas Beytout avec 2 millions d’euros versés à Bey Medias Presse et Internet (L’Opinion).

 

En tout, les 39 millions d’euros attribués à ces 6 groupes en 2019 représentent plus de la moitié du total des aides à la presse versées. Et c’est sans compter, pour la presse quotidienne régionale, les 5,2 millions d’euros versés à Sipa-Ouest France (géré par la famille Hutin) et le même montant offert au Groupe Ebra (regroupant neuf quotidiens régionaux – dont Le Dauphiné libéré, Le Progrès, les Dernières Nouvelles d’Alsace et L’Est républicain), propriété du Crédit Mutuel.

Bref, les aides publiques à la presse vont aux plus riches. Cette tendance est pérenne, puisque les mêmes six groupes considérés bénéficiaient de près de 40 millions d’euros en 2018 et 36 millions d’euros en 2017.

La ventilation des aides permet de rendre compte des différents types de ressources perçues par les titres. Trois catégories se dessinent :

– Les aides directes perçues par les titres de presse (49 millions d’euros), qui recouvrent les aides directes au pluralisme (publications nationales à faibles ressources publicitaires, quotidiens régionaux à faibles ressources de petites annonces, et presse périodique, régionale et locale) pour un montant de 17 millions d’euros en 2019 ; l’aide au portage pour un montant proche de 24 millions d’euros ; ainsi que les aides sur projets de deux fonds : le fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP) et le fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse (FSEIP) pour un montant de 8 millions d’euros.

– L’aide à la distribution de la presse quotidienne nationale (27 millions d’euros) constitue la deuxième grande catégorie.

– Les aides à la « modernisation sociale », nettement plus marginales, représentant une centaine de milliers d’euros.

Les montants considérables touchés par les plus grands groupes de presse sont en grande partie liés aux aides directes (dont les aides au pluralisme et au portage) et à l’aide à la distribution :

source : Ministère de la Culture (graphique Acrimed)

On constate une particularité pour SFR Presse et Bey Médias : les aides directes constituent la part la plus importante des aides reçues. Cela résulte du fait que Libération et L’Opinion sont bénéficiaires de l’aide au pluralisme pour les publications nationales à faibles ressources publicitaires (à hauteur respectivement de 3 millions et 1,1 millions d’euros).

Quant à l’aide à la distribution, elle est effectuée, selon le Ministère de la Culture, « au prorata du nombre d’exemplaires vendus dans l’année n-1 par chacun de ces titres. » Contacté par nos soins, le ministère précise que le montant de l’aide est proportionnel au nombre d’exemplaires effectivement vendus au numéro (en kiosque ou autre)1. Le ratio est censé être identique pour chaque titre et d’environ 0,39€. Le tableau ci-dessous indique le montant de l’aide attribuée à chaque quotidien ainsi que le montant des ventes effectives au numéro selon les chiffres de l’ACPM :

source : Ministère de la Culture, ACPM (tableau Acrimed)

On le voit : l’ampleur des aides à la presse accordée à LVMH via sa holding UFIPAR s’explique en grande partie par la diffusion en kiosque d’Aujourd’hui en France. L’aide à la distribution de ce quotidien représente 83% de l’aide totale accordée à UFIPAR.

Elle représente à elle seule 17% du total des aides à la presse. Près d’un cinquième de l’enveloppe totale est ainsi consacrée à subventionner la distribution de la déclinaison nationale du Parisien, quotidien phare du groupe LVMH, sur tout le territoire2. Autre enseignement : la faiblesse des ventes en kiosque des autres quotidiens. Les ventes en kiosque d’Aujourd’hui en France représentent à elles seules 47% des ventes totales des 8 quotidiens bénéficiant de l’aide à la distribution.

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Les chiffres de l’année 2019 confirment une tendance bien connue : les aides à la presse alimentent les caisses des principaux groupes de presse. Elles subventionnent la distribution sur tout le territoire d’une poignée de quotidiens détenus par quelques milliardaires.

Elles renforcent ainsi leur emprise sur la presse française, au lieu de soutenir le pluralisme et la diversité. Les chiffres des aides à la presse témoignent, par la bande, de la crise de la distribution de la presse papier, et de la faiblesse des ventes en kiosque des principaux quotidiens avant même la crise du Covid.

Ces aides se signalent, enfin, par leur caractère opaque et arbitraire, malgré la transparence de façade des chiffres publiés. Ce fut d’ailleurs le cas des aides publiques supplémentaires accordées, sans aucune condition, aux grands groupes de presse pendant la crise du Covid (comme le notaient en août 2020 cet article d’Arrêt sur images ou encore ce communiqué du SNJ-CGT). Une refonte du système d’aides à la presse, comme du système de distribution de la presse, est plus que jamais nécessaire.


source : https://www.acrimed.org

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Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Attac déploie une banderole géante dénonçant les profiteurs de la crise sur le siège de LVMH !
samedi 3 juillet 2021par Attac France

A Paris, ce samedi 3 juillet 2021, une trentaine d’activistes d’Attac ont déployé une banderole géante sur le siège de LVMH où l’on peut lire « Le Gang des Profiteurs – Faisons payer les #ProfiteursDeLaCrise ». L’objectif : dénoncer l’enrichissement indécent des milliardaires pendant la crise sanitaire, avec la complicité du gouvernement, particulièrement celui de Bernard Arnault, troisième fortune mondiale. D’autres activistes ont projeté de la gouache noire sur les vitrines de la Samaritaine et ont déployé des banderoles à l’effigie du milliardaire.

Avec la fin à venir du « quoi qu’il en coûte », sous prétexte de rééquilibrer les finances publiques, le gouvernement prépare un grand chantier de casse sociale avec la réforme de l’assurance chômage et le report de l’âge légal de départ à la retraite de 2 ans.

 

Pourtant la crise n’a pas été dure pour tout le monde : la richesse des milliardaires français a augmenté de 68% depuis 2020. Au 1er juin 2021, ceux-ci totalisent 492 milliards d’euros de patrimoine, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut français. [1]

 

En tête de gondole, Bernard Arnault, première fortune de France, a vu ses avoirs personnels augmenter de 62 milliards d’euros, ce qui représente bien plus que les dépenses des hôpitaux publics pour les salaires de ses 960 000 personnels soignants. [2] Épinglé dans plusieurs scandales d’évasion fiscale, l’un des plus récents étant « OpenLux », il a été prouvé qu’il possédait personnellement 31 sociétés offshore au Luxembourg et que LVMH en détenait 24. [3]

« Le monde s’émerveille devant l’inauguration de la Samaritaine, nouvelle vitrine de luxe du groupe LVMH, pendant que les premiers et premières de corvée attendent toujours que leurs professions et salaires soient revalorisés, que le système hospitalier et son personnel sont asphyxiés, que les petites entreprises souffrent, que les pauvres s’appauvrissent et les précaires se précarisent » déclare Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac.

Malgré la crise, les entreprises du CAC 40 ont versé 51 milliards d’euros à leurs actionnaires, soit une augmentation de 22 % des dividendes en 2020 [4] ; elles battent des records de valorisation boursière et s’apprêtent une nouvelle fois à verser des dividendes massifs alors qu’elles profitent toujours d’un soutien inconditionnel des pouvoirs publics. C’est le cas du groupe LVMH qui a bénéficié du chômage partiel, de la baisse des impôts de production et du rachat d’actifs par la Banque centrale européenne, tout en versant 3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.

« Il est inconcevable de vouloir faire payer la crise aux plus fragiles, pendant que les grandes entreprises versent des dividendes records, et que les milliardaires s’enrichissent à un rythme insensé » précise Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac.

Attac propose deux taxes exceptionnelles : une sur le patrimoine des 1 % les plus riches et une sur le bénéfice exceptionnel réalisé par les multinationales pendant la crise. Ces mesures permettraient notamment de faire face aux coûts de la crise sanitaire et de répondre aux urgences sociales et écologiques.

Attac demande également l’abandon de la réforme des allocations chômage ainsi que celle des retraites, de revenir sur les cadeaux fiscaux faits aux plus riches (ISF, prélèvement forfaitaire unique) et que soit menée une vraie politique de lutte contre l’évasion fiscale.

Publié par Anti-k

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Devant chez Aludyne pour Arnaud

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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