SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

L’article 39 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale limite la portée de la faute inexcusable de l’employeur : une indemnisation réduite pour les victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles et aucune pénalité financière supplémentaire pour les patrons négligents.

ACCIDENTS DU TRAVAIL : LE CADEAU DU GOUVERNEMENT AU PATRONAT

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Pour justifier la réforme du RSA, une partie de ses défenseurs relance l’ancien débat autour de « l’assistanat » : les chômeurs percevraient un revenu aux frais de la collectivité sans chercher à trouver un nouveau travail. Il n’est bien sûr jamais fait mention d’une autre forme d’assistance, subventionnée par l’État, et d’une ampleur massive : celle qui bénéficie aux grandes entreprises depuis des années. Cet « assistanat pour ultra-riches » est pourtant autrement plus significatif.

Extrait de Superprofiteursle petit livre noir du CAC 40, un ouvrage coordonné par Frédéric Lemaire et Olivier Petitjean ; chapitre « Aides publiques : une addiction devenue un tabou », par Maxime Combes.

157 milliards d’euros, soit 6,4 % du PIB. Les montants en jeu sont astronomiques, et augmentent d’année en année. En janvier 2007, un rapport public les évaluait à 65 milliards d’euros par an, dont 90 % financées par l’État et le reste par les collectivités locales et d’autres acteurs publics, pour un montant global équivalent à 3,5 % du PIB. En juin 2013, un rapport publié par l’Inspection générale des finances nous apprend qu’elles atteignaient 110 milliards d’euros par an. Puis 140 milliards d’euros en 2018, selon les propos de Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics. Des chercheurs de l’Ires de l’université de Lille ont réévalué ce montant à 157 milliards d’euros pour l’année 2019.

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les grévistes de Keolis assignés en justice : tous devant le tribunal de Versailles ce jeudi en solidarité !

Après de nombreuses tentatives d'intimidations, la direction de Keolis a fait un saut dans la répression et a assigné en justice une dizaine de grévistes. Alors que ces derniers entament leur 5ème semaine de grève, soyons nombreux à les soutenir devant le tribunal de Versailles ce jeudi 12 octobre à 12h30 !

Rassemblement

Ce lundi 9 octobre, les machinistes grévistes du dépôt de Bus de Montesson entament leur cinquième semaine de grève. Une grève reconduite chaque semaine, avec 90% de grévistes, qui a contraint la direction de Keolis a fermé complètement le dépôt depuis le 11 septembre.

Jusqu’à présent, Keolis refuse d’ouvrir un dialogue et de répondre aux revendications des grévistes, qui réclament le retour d’une prime d’intéressement supprimée lors de l’arrivée de l’entreprise en janvier 2022, ainsi que le paiement des jours de grève et de meilleures conditions de travail.

Après avoir déjà tenté d’intimider les grévistes, Keolis a décidé vendredi dernier de monter encore d’un cran. Elle a ainsi assigné en justice une dizaine de salariés sur les 80 en grève, espérant que le tribunal leur donne le feu vert pour les expulser du piquet de grève.

Comme nous l’écrivions vendredi dernier, si le dépôt est fermé c’est pourtant parce que la grève est très nettement majoritaire. Un machiniste nous confiait en ce sens : « On n’a pas besoin de bloquer ou d’empêcher qui que ce soit de travailler, on est à 90% de grévistes et les quelques non-grévistes ont été envoyés sur d’autres dépôts, c’est pour ça qu’il n’y a pas de bus ».

Ce lundi 9 octobre, malgré les tentatives d’intimidation, les grévistes étaient présents dès 6 heures sur leur piquet de grève, afin de préparer cette nouvelle semaine de mobilisation. Sans se laisser abattre face à l’obstination leur employeur, ils ont décidé d’organiser un temps fort de la grève ce jeudi 12 octobre, jour de leur audience. Un rassemblement est ainsi organisé devant le tribunal de Versailles à 12h30. Les grévistes et leurs soutiens appellent à venir nombreux pour exprimer leur solidarité !

Cette grève met en effet en avant des questions urgentes, sur le niveau de vie des travailleurs face à l’inflation, leurs conditions de travail dégradées ainsi que de l’état de nos services publics de transports. C’est pourquoi leur grève est aussi la nôtre, et doit être un appui pour discuter largement de la stratégie à adopter pour obtenir des augmentations de salaires, mais aussi mettre un frein à la casse des services publics. C’est pour cela que nous appelons à être nombreux-ses ce jeudi 12 octobre devant le tribunal de Versailles !


Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans le déluge de propagande !

 

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le 13 OCTOBRE !

Manifestation à Beauvais, Vendredi 13 octobre 2023 à 14h00 Avenue Jean Mermoz (préfecture)

 

Pour l’égalité, pour nos salaires, pour nos services publics, pour l'environnement, pour nos retraites, pour nos droits.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Grève dans le fret aérien à Roissy : « 300€ en plus, c’est le minimum pour vivre dignement »

Les salariés de Transdev aéropiste-interpiste ont entamé un mouvement de grève majoritaire pour obtenir 300 euros d’augmentation de salaires, l’embauche des intérimaires et la fin d’un management qualifié de discriminatoire et raciste.

Augmentez les salaires !

Grève pour des conditions de travail et des salaires dignes

Le patronat a beau avoir divisé l’activité en deux entreprises, les salariés de Transdev Aéropiste et Transdev Interpiste feront grève ensemble. Les travailleurs de ces deux entreprises, qui assurent le chargement du Fret des avions long courriers Air France, avaient déjà fait grève au début de l’été, à l’initiative des salariés. La direction de l’entreprise avait alors accepté de discuter avec les grévistes, mais sans proposer d’augmentations de salaires. Les salariés ont donc fait face à plusieurs mois de mépris de la part de la direction, tandis que l’inflation continue de galoper, avec une hausse des prix alimentaire qui culmine à plus 21 % sur deux ans, sans parler des prix du carburant.

Une quarantaine de salariés se sont donc réunis en ce jeudi 5 octobre pour un repas, lors duquel ils ont discuté de la situation, débattu de leurs revendications et décidé de partir dans un mouvement de grève, dont ils ont décidé collectivement des modalités.

Alors qu’une partie importante d’entre eux est payée au SMIC, leur revendication centrale est simple : ils exigent 300 euros d’augmentation de salaires pour toutes et tous, soit 240 euros net. Ce montant correspond selon leurs calculs à un plein de carburant pour venir travailler, et un demi caddie de course, ce qui correspond à ce dont ils ont besoin pour se nourrir sur leur temps de travail.

À cette revendication s’ajoute l’exigence de l’embauche des intérimaires, qui sont une trentaine, pour mettre fin à leur situation de précarité, ainsi que la fin d’un management « raciste » et discriminatoire, dénoncé par de nombreux salariés.

Le message est clair : « on peut pas continuer comme ça », affirmaient-ils alors dans la salle de repos où s’est tenu cette réunion entre salariés. Le jour même de cette assemblée, la direction annonçait comme par hasard une proposition de rencontre avec les responsables du personnel pour le 12 octobre. N’étant pas dupes de la manœuvre visant à les calmer pour une fois de plus ne rien leur proposer, dès le lendemain, les travailleurs ont fait un débrayage de plusieurs heures pendant un moment fort du trafic, ce qui a eu pour conséquence de clouer au sol l’équivalent du chargement en fret de 8 avions long courrier. Suite à cette action réussie, le mouvement se poursuit avec la volonté de multiplier les débrayages jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Deux débrayages ont déjà eu lieu, vendredi et samedi.

Le chantage de la direction aux salariés

Face à la puissance du mouvement, le jour même de la grève la direction a annoncé vouloir suspendre les discussions , pour ne pas « négocier sous la contrainte »... alors qu’on peut légitimement douter qu’une rencontre aurait été proposée sans la menace d’une grève. Un « manque de respect » pour Nordine, délégué CGT, qui souligne : « nous, la contrainte on l’a tous les fins du mois. On a besoin de ces 300€, c’est le minimum pour vivre dignement, tout simplement ».

Le syndicat demande la mise en place de négociations sérieuses avec les salariés et leurs représentants. Mais la direction ne s’est pas contenté de suspendre la réunion prévue, elle menace aussi les grévistes d’un remplacement des activités par l’entreprise Cargogroup du groupe concurrent GEH. Le message est alors le suivant : Transdev et Air France préfèrent payer les patrons d’entreprises concurrentes plutôt que d’augmenter les salariés qui n’arrivent pas à finir leurs fins de mois.

Et la raison est simple : ils savent que lâcher des augmentations de salaires aux travailleurs Transdev aéropiste-interpiste risquerait d’encourager les salariés des autres entreprises de l’aéroport, qui souffrent tous de l’inflation, à exiger la même chose. Pour cette même raison, le mouvement de grève doit chercher à s’étendre pour gagner, à commencer par créer des liens entre les travailleurs des filiales de Transdev et avec ceux d’entreprises comme GEH, qui sont déjà mobilisés par Air France pour briser la grève, alors qu’eux-mêmes sont encore moins bien payé que ceux de Transdev et qu’ils auraient tout à gagner à s’emparer de leurs revendications. Le mouvement n’en est qu’à son début, et les salariés sont déterminés à le porter le plus loin possible !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Renforcement des contrôles et des sanctions : le gouvernement veut faire la chasse aux arrêts maladies

Le projet de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) prévoit un renforcement des contrôles des arrêts maladie, afin de faciliter les sanctions sans passer par un médecin de la sécurité sociale. Une attaque de plus pour nous faire travailler à n'importe quel prix.

Sécurité sociale

Après la loi sur le RSA et les 15h de travail obligatoire, la macronie poursuite son offensive contre le droit du travail et la chasse aux « assistés ». Le nouveau cheval de bataille du gouvernement ? Les « arrêts maladies abusifs », qui sont attaqués dans le cadre du projet de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

Plus de contrôles, des sanctions plus dures

Avec ce projet, le gouvernement souhaite faciliter les contrôles pour contester le bien-fondé des arrêts maladies, et remettre en cause leur indemnisation. Si ces dispositifs de surveillance existaient déjà, l’objectif de cette loi qui doit être votée le 24 octobre, est de grandement les facilités pour le patronat, et de durcir les sanctions.

Jusqu’ici, si l’employeur avait un doute sur le « bien-fondé » d’un arrêt, il pouvait envoyer un médecin privé pour une contre-visite. Si le médecin estimait l’arrêt de travail abusif, le patron cessait de verser le complément employeur à son salarié. Cependant, cette contre-visite ne suffisait pas à elle seule à remettre l’employé en question au travail, et à supprimer ses Indemnités journalières (IJ) par la Sécurité sociale. Pour que toutes les indemnités soient suspendues, un nouveau contrôle médical devait être réalisé avec un médecin contrôleur de la Sécurité sociale dans les 48 heures après réception du rapport du médecin privé.

Avec le projet de loi du gouvernement, les choses changent drastiquement. En effet, si le médecin privé, mandaté et rémunéré par le patron, estime qu’il y a « abus » sur l’arrêt de travail ou sa durée, il pourra directement suspendre l’arrêt de travail, sans contre-visite. Puisque ce médecin seul donnera un avis, s’il conteste l’arrête de travail cela mettra donc fin à la fois au complément employeur, mais aussi aux indemnités journalières de la Sécurité sociale.

Pas plus de de 3 jours d’arrêts pour les télé consultations

Autre offensive du projet : dans le cadre de télé consultations, il ne sera plus possible d’obtenir un arrêt de travail de plus de 3 jours quand la consultation ne s’est pas déroulée avec le médecin traitant. Une nouvelle aberration quand 1 commune sur 3 est dans une zone de désert médical, ce qui concerne 9 à 12% des français. Bien que comportant de nombreuses limite en terme de suivi médical, la télé consultation était devenue un palliatif à cette situation. Les travailleurs de zones rurales seront doublement pénalisés, victimes des politiques anti-sociales du gouvernement et de la casse du service public auquel il a contribué.

Des arrêts « abusifs », vraiment ?

Si les arrêts maladies semblent bel et bien augmenter, ce qui n’est en aucun cas regrettable dans le système d’exploitation dans lequel nous vivons, avec son lot de métiers pénible et de bullshit jobs, leur hausse occulte plusieurs questions importantes. Le développement du phénomène de "présentéisme" soit le fait de se rendre au travail quand on devrait bénéficier d’arrêt de travail, est notamment à surveiller. Entre volonté de ne pas perdre du salaire avec les jours de carence ou la crainte d’être mal vu par ses supérieurs, dans le monde du travail d’aujourd’hui nombreuses sont les raisons qui poussent à travailler malgré tout.

Quant aux arrêts maladies, le discours du gouvernement qui pointe de prétendus arrêts de complaisance sert à occulter le durcissement des conditions de travail. Pourtant, l’augmentation du taux d’absentéisme est, selon une étude citée par Forbes, avant tout lié à cette question, avec des facteurs tels que : « la fatigue (32%) et les risques psychosociaux (17%) » en plus des « troubles musculosquelettiques » (19%) et des maladies ordinaires (39%) . Dans ce cadre, le projet de rogner sur les arrêts maladie rejoint celui de réduire les indemnisation en cas d’accident du travail, discuté dans le même projet de loi, pour toujours plus exploiter les travailleurs.

Après la réforme des retraites, celle de l’assurance-chômage et du RSA, le gouvernement poursuit son offensive pour nous mettre au travail, plus vieux, plus tôt, et dans n’importes quelles conditions. La chasse à la "fraude sociale" sert en effet à appuyer une attaque idéologique en soutien au travail capitaliste, en surfant sur le ressentiment "anti-assistanat" qui peut exister dans des franges du monde du travail et des classes moyennes. Face à cela, il faut rappeler que ces offensives vont toucher l’ensemble des travailleurs, avec une restriction historique du droit à l’arrêt maladie, et renforcer le harcèlement contre les plus précaires de notre classe. Un projet anti-social de plus pour la macronie, et une nouvelle raison de se révolter contre un gouvernement qui veut qu’on se ruine la santé au travail.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le budget de l’Elysée en hausse de 12 millions d’euros en 2024 : l’austérité, c’est pour les autres

Après avoir « cramé la caisse » en 2023, avec un trou déficitaire de 12,4 millions d’euros, l’Elysée veut 12 millions de plus pour son budget en 2024. En macronie décidément, l’austérité c’est pour les autres.

Elysée

Crédit photo : Chatsam, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

En cette année 2023, l’Elysée a largement dépassé son budget. C’est ce que révèle Politico, après avoir eu accès aux annexes du projet de loi de finances 2024. Prévues à la hauteur de 115 millions d’euros, les dépenses se sont finalement élevées à… 127,4 millions.

Mais d’où viennent ces 12,4 millions ?

« L’inflation touche décidément tout le monde » écrit Le Figaro. Et pourtant… dans ce trou de 12,4 millions d’euros, l’augmentation des prix de l’énergie représente +1,1 millions d’euros, et celle du point d’indice (qui fait augmenter la masse salariale), +1,2 millions. Les 8 millions restants seraient en fait dus à « la très forte activité présidentielle ». Et oui, dure dure la vie de président de la République ! Cette année, Macron aurait multiplié les déplacements en avion, ce qui expliquerait le trou budgétaire.

L’austérité, c’est pour les autres

Pour 2024, après avoir promis l’austérité à tous les travailleurs et travailleuses, l’Etat a décidé de s’appliquer quelques économies. « En refacturant “systématiquement” les ministères qui partagent certains événements avec le sommet de l’Etat » explique Politico, et surtout : « en maintenant “sous contrainte” sa masse salariale ». En d’autres termes, en refusant d’augmenter les salaires des salariés de l’Elysée.

Il ne faudrait surtout pas cependant s’inquiéter pour l’Elysée : pour sa part, il a bien réclamé une hausse de son budget de 12 millions d’euros pour 2024 !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Selon la 21e édition du classement d'OC & C, avec une croissance de 10,9 % de leur chiffre d'affaires en 2022, les 50 premiers producteurs de biens de grande consommation dans le monde n'ont été pénalisés ni par la crise ni par l'inflation.

Le groupe suisse Nestlé truste la 1ère place du classement du top 50 mondial des PGC en 2022.

Le groupe suisse Nestlé truste la 1ère place du classement du top 50 mondial des PGC en 2022.

1337 milliards de dollars 

Le chiffre d'affaires dans les PGC des 50 géants du secteur en 2022

Sources : rapports annuels, analyses OC & C

Les plus grands producteurs mondiaux de PGC ont fait face à des eaux agitées en 2022, mais ils ont mieux résisté que la plupart des autres entreprises. Pour preuve : ils affichent une croissance record de leurs revenus (+ 10,9 %), tirée par des hausses de prix sans précédent, même si leurs marges ont été touchées par l'augmentation des coûts des intrants.

« Globalement, les résultats d'exploitation ont baissé de 1,3 point, à 1 7,8 %, et la marge brute a régressé de 1,7 point, à 43,6 % », observe David de Matteis, partner chez OC & C. Et si tous les secteurs sont en croissance, l'année 2022 a surtout profité aux spiritueux (+ 12 % sur les marges) grâce à un phénomène de restockage des restaurants et au redémarrage du travel retail. Un phénomène temporaire quine boostera pas la croissance en 2023… À l'inverse, le marché de l'alimentaire affiche des marges plus tendues (- 3 %).

Ce climat économique a influencé quelque peu les fusions et acquisitions. La taille moyenne des transactions étant d'environ 90 % inférieure à celle de 2021 avec plus de prises de participations minoritaires. « Malgré cela, les champions des PGC ont continué d'utiliser les fusions et acquisitions pour repositionner leurs portefeuilles vers les marchés favorables, notamment la santé. Et les transactions devraient reprendre une fois que les conditions de financement se seront assouplies avec l'amélioration de certains indicateurs macroéconomiques », note OC & C.

Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien

Redistribution des cartes

Que prévoir pour les mois à venir ? Alors que « la poussière commence à retomber, il est impératif de se recentrer sur une stratégie à plus long terme », conseille OC & C. Le secteur devra faire face à des questions difficiles : d'où viendra la prochaine vague de croissance, car le levier du prix n'est plus possible ? Et comment gérer de grands changements transformationnels dans la façon de faire des affaires ? « Les entreprises auront la possibilité de récupérer une partie des marges et de réinvestir lorsque les conditions se détendront, mais elles devront faire preuve de discernement. Il leur faudra réinvestir à mesure que les conditions s'assouplissent, mais elles devront aussi choisir les leviers qu'elles actionnent pour y parvenir », écrit OC & C.

Quant à l'intelligence artificielle, elle est dans toutes les têtes. Pas moins de 30 % des entreprises du top 50 déclarent avoir utilisé cette technologie en 2022. « L'IA pourrait changer l'équilibre du pouvoir entre les fournisseurs et les détaillants », prévient OC & C. Pour 2023, la grande question est de savoir, avec l'amorce de déflation des coûts, quelles seront les stratégies des industriels ? « Certains vont essayer de récupérer leurs taux de marge et d'autres, à l'inverse, vont redonner du tarif à la distribution pour booster les volumes. Il est aussi important pour les industriels de réévaluer la dynamique de chaque catégorie et des comportements consommateurs, qui ont été chamboulés pendant les trois dernières années, et d'identifier les opportunités d'évolution de gamme et d'architecture prix. Cette année et l'année prochaine, nous observerons certainement des industriels qui sauront saisir ces opportunités et nous allons probablement assister à une redistribution des cartes. On peut alors s'attendre à des changements de parts de marché. Les plus habiles à tirer avantage de la déflation, de la remise à plat des habitudes de consommation et à innover s'en sortiront le mieux », conclut David de Matteis.

Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien
Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien
Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien
Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien
Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien
Nestlé, PepsiCo, Unilever... Les champions du monde des PGC s'en sortent bien

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Eh pour un véritable pluralisme et une véritable indépendance des rédactions  il faut revenir au type de décisions préconisées par le programme du Conseil National de la Résistance  et notamment tenir en laisse les puissances financières!

Toutes choses que le macronisme et ses Etats généraux de l'information confiés à la tutelle de Reporters Sans Frontières et à son secrétaire général, Christophe Deloire, ne mettront surement pas en cause !

Car il faut maintenir l'illusion du pluralisme et de la liberté d'informer SANS toucher à la concentration capitaliste des moyens d'information !

Pour tenter de préserver la crédibilité d'une presse de plus en plus justement soupçonnée de partialité, de manipulations ...

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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