SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Recyclage et bioplastique : une façade verte pour Total

Parmi les projets de reconversion prévus par Total pour la raffinerie de Grandpuits en Seine et Marne se trouve le développement d’une usine de bioplastique et d’une de recyclage de plastique. La multinationale invoque des arguments écologiques, mais la réalité est tout autre.

Greenwashing

Crédits photo : AFP/PIERRE ANDRIEU

Début 2020, Total sortait son plan « 0 carbone ». La multinationale maintient une stratégie de greenwashing, dont la dernière annonce a été le changement de nom du groupe en « TotalEnergies ». Derrière cette stratégie se cache surtout une volonté de continuer à minimiser les « coûts » et maximiser les profits. Le processus est en effet celui d’une délocalisation croissante de la production d’énergie dans des pays du Sud où les normes salariales et environnementales sont moins strictes, comme le projet du plus grand pipe-line chauffé de Total en Ouganda qui permettrait d’exploiter 1,4 milliard de barils de pétrole tout en détruisant toute une région. Dans un contexte où les cours du pétrole et des hydrocarbures ont chuté au cours de l’année 2020 notamment à cause de la crise sanitaire, maintenir les dividendes des actionnaires, notamment en cherchant de nouveaux débouchés, est une préoccupation des capitalistes de Total.

Pour la raffinerie de Grandpuits en Seine et Marne, Total prévoit notamment de reconvertir le site en usine de « bioplastiques » et biocarburants. Un projet qui doublerait le rendement de la raffinerie tout en supprimant 700 emplois : autant de bénéfices qui iront engraisser les actionnaires de la multinationale, auxquels l’entreprise a versé 1,8 milliard d’euros l’année dernière en pleine crise sanitaire et économique.

Au delà de ces conséquences sociales désastreuses, penchons-nous sur les implications écologiques de ces fameux bioplastiques ainsi que sur l’usine de recyclage de plastique qui pourrait également être prévue dans le projet de reconversion de Grandpuits.

Pour le bioplastique, l’entreprise prévoit de produire du PLA, un plastique produit à partir d’acide lactique obtenu à partir de sucre ou d’amidon et non pas de pétrole, soi-disant « biodégradable » et « recyclable ». Ce serait un plastique biosourcé, c’est-à-dire une production de plastiques issus de façon partielle ou totale de la biomasse (masse de matière vivante). Par ailleurs, actuellement, aucune norme ne dicte un minimum imposé pour qu’un plastique soit ainsi qualifié.

Le premier bioplastique technique date de 1947, la conception du PLA pour sa part date des années 1990.

De nombreux points négatifs sont à soulever quant à ce procédé.

Premièrement, la production de biomasse à destination de celle de plastique risque de concurrencer les productions alimentaires. En effet, pour la production de bioplastique il y a une nécessité de dédier des sols spécialisés à cet effet et non plus à la production alimentaire. Pourtant les terres fertiles sont de plus en plus rares dans le monde alors qu’elles sont plus que nécessaire. De plus, ces cultures sont également essentielles pour nombre de personnes ne pouvant pas se nourrir à leur faim. Pour donner des chiffres, en 2018, 359 millions de tonnes de plastique ont été produit selon la société Carbios et en 2011 d’après L’institut du Bioplastique et des biocomposites il fallait 300 000 hectares de terre pour produire les 1,2 million de tonnes de bioplastique produit cette année-là. Donc après calcul, si on souhaitait produire 359 millions de tonnes de bioplastique pour remplacer la consommation annuelle de plastique, il faudrait au moins 90 millions d’hectares de terres agraires. Ces cultures pourront également potentiellement être intensifiées par des pesticides et des engrais qui eux-mêmes dépendent du pétrole, l’utilisation d’OGM n’est pas non plus à exclure.

Deuxièmement l’efficacité du caractère biodégradable de ce plastique est à minorer en effet comme l’affirme cet article,« le plastique biodégradable, en compostage industriel : doit se dégrader en moins de 6 mois, grâce à des micro-organismes capables de digérer la matière à de très hautes températures. En compost domestique cela doit se dégrader à 90 % au bout d’1 an - à condition de ne pas saturer le compost de bioplastique. »

Alors que dans la nature, le plastique biodégradable se désagrège qu’en minimum deux ans et cela peut être encore plus long quand les déchets plastiques se retrouvent à la mer où les conditions ne sont pas réunies pour une bonne dégradation.

Troisièmement, comme évoqué par les Amis de la terre dans leur rapport de décryptage des plans de reconversion de Grandpuits, pour produire du bioplastique il faut : “Cultiver des betteraves à sucre en Europe du Nord, pour ensuite les transformer en acide lactique en Espagne, puis les transformer en ‘bioplastique’ à Grandpuits pour enfin exporter le PLA et avoir peu de chances qu’il soit finalement composté ou recyclé”. Le caractère biodégradable du plastique n’est, par conséquent, ni simple ni très efficace et bien loin de faire partie d’une économie circulaire, comme le prétend Total.

Enfin, la production de bioplastique, continue de valoriser des produits plastiques jetables à usage unique, il n’y a donc pas de planification sur le long terme, car même recyclé, la production d’un objet réclame de l’eau, des matières premières etc.

Le deuxième plan de reconversion concerne une usine de recyclage de plastique, qui elle aussi n’est pas une meilleure alternative. Total prévoit de construire la 1ère usine de recyclage chimique en France avec Plastic Energy (Total 60 %, Plastic Energy 40 %).

Cette unité pourra transformer des déchets plastiques par un procédé de pyrolyse qui consiste à faire fondre les plastiques pour obtenir un liquide appelé « Tacoil ». Ce « Tacoil » servira ensuite de matière première à la fabrication de polymères.

En réalité, le recyclage du plastique aide à vendre plus de pétrole et de gaz pour les entreprises développant cette technologie.

Le journal Libération a fait une enquête spécialisée sur la question du recyclage du plastique très parlante. Les journalistes ont relevé la phrase suivantes issue d’une présentation destinée aux investisseurs, datant de septembre 2019 : « Le recyclage offre des opportunités de croissance supplémentaires. » A première vue, Total en tant que producteur de pétrole devrait voir un risque financier en l’augmentation du recyclage. Pourtant, une diapositive dans cette présentation prouve le lien entre augmentation de la demande pour leurs produits pétrochimiques, et le développement rapide des technologies de recyclage. Cette causalité s’explique par le caractère dégradable du plastique au contact de la chaleur et de l’humidité et et la nécessité une fois dégradé d’injecter du plastique vierge (plastique peu cher, est issu partiellement du pétrole) pour qu’il ait des propriétés correctes. Développer des usines pour recycler du plastique permet donc à Total et aux autres producteurs de pétrole d’augmenter leurs ventes à travers le monde en comptant sur une demande croissante de plastique, pour produire toujours des hydrocarbures qui seront injectés dans les plastiques recyclés.

Ces deux projets de reconversion sont donc bien des façades, pour continuer à vendre des hydrocarbures d’une part, mais également justifier 700 suppressions de postes. La citation suivante de Pouyanné est une conclusion résumant l’hypocrisie du discours écologique de la multinationale au-delà de celui utilisé pour Grandpuits,« Mais les gens ne doivent pas oublier que le pétrole est une drôle d’activité dans laquelle, si vous n’investissez pas, vous avez un déclin naturel de 4 à 5% par an ». Le calcul est donc définitivement financier et ne se préoccupe que peu des enjeux environnementaux et sociaux ainsi que des nombreuses voix du monde scientifique qui estiment qu’il faudrait laisser dans le sol la moitié des énergies fossiles pour éviter le réchauffement climatique. Par ailleurs, la raffinerie de Grandpuits, grâce à sa localisation, ses infrastructures déjà existantes et le savoir-faire de ses salariés a tout pour devenir un pilier de la planification écologique. Mais pour cela, les intérêts privés doivent quitter ses murs, seule une transition écologique pensée et gérée par les travailleurs dans l’intérêt du territoire et de la population sera une solution à la hauteur de la crise écologique actuelle. Elle seule pourrait être une transition écologique viable qui ne se ferait pas au prix de la casse sociale.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
RAS pour le gouvernement mais... les hôpitaux d’Île-de-France ont l’ordre de déprogrammer 40% de leur activité

L’ARS a ordonné aux hôpitaux d’Île-de-France de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales pour augmenter le nombre de lits en réanimation. Pendant que le gouvernement se pavane, les hôpitaux et les cliniques d'Ile de France font face à un risque de saturation en réanimation.

Crise sanitaire

Crédits photo : AFP

L’Agence Régionale de Santé a donné ce lundi « l’ordre ferme et immédiat » aux hôpitaux et cliniques d’Île-de-France de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales pour augmenter le nombre de lits en réanimation pour les patients du Covid-19, ce qui devrait libérer environ 500 nouvelles places. Aurélien Rousseau, directeur général de l’ARS, a affirmé : « on est dans une situation de tension très forte », avec « environ 1050 lits disponibles » pour 973 patients en réanimation.

Selon lui, « le flux reste fort », avec « entre soixante-dix et quatre-vingt entrées par jour en réanimation ». La décision de déprogrammer 40% des opérations chirurgicales et médicales dans les hôpitaux démontre que la situation sanitaire est grave, avec en perspective une saturation probable des hôpitaux en cas du maintien de la dynamique épidémique.

Avec plus de 200 morts par jour ces quatre derniers mois et 22 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour la semaine dernière, la situation sanitaire s’accélère. En Seine-Saint-Denis, le taux d’incidence du virus, correspondant au nombre de cas, est de 400 pour 100 000 personnes, soit autant qu’au Nord Pas de Calais, région qui est aujourd’hui confinée partiellement. La décision de ne pas reconfiner l’Île-de-France, centre économique du pays, semble donc être une décision politique pour éviter de reconfiner à terme l’entièreté du pays.

Pourtant, la situation en Île-de-France est loin d’être rassurante. Ce sont en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne que le taux d’incidence est le plus élevé, étant de respectivement 425,7 et 400,4 pour 100 000 habitants. Le variant anglais, jusqu’à 70% plus contagieux que la souche originale, est majoritaire dans la région depuis mi-février. Pendant ce temps, la situation dans les hôpitaux se dégrade. En une semaine, les hospitalisations quotidiennes en Île-de-France ont augmenté de 14% et les entrées en réanimation de 31%. Près de 1000 personnes sont actuellement en réanimation, soit presque autant que pendant le pic de la deuxième vague. Cette accélération de la situation semble être le résultat de l’augmentation de l’incidence d’il y a deux semaines.

 

Pendant ce temps, le gouvernement continue de se pavaner et se vante de maîtriser la situation. Ainsi, Jean Castex s’est ce week-end fendu d’un tweet revendiquant fièrement l’opération de vaccination de 585 000 personnes. Face à l’accélération de la situation, le gouvernement a en effet fait mine de donner un coup de collier à la campagne de vaccination, afin de montrer qu’il avait la situation en main.

Pourtant, il est clair que la progression du variant anglais depuis plusieurs semaines vient bouleverser le pari sanitaire de Macron, qui était de contenir l’épidémie au moyen de mesures restrictives combinant couvre-feu et confinements partiels, tout en pariant sur la vaccination et l’accélération de la campagne, afin d’éviter à tout prix tout confinement national, au risque que les hôpitaux débordent. Résultat : la stratégie du gouvernement nous a conduits dans une situation très tendue. Aujourd’hui, face au risque de saturation, et plutôt que d’augmenter les moyens pour l’hôpital public en investissant massivement dans du matériel et du personnel, les hôpitaux sont obligés de déprogrammer des activités chirurgicales et médicales, quitte à repousser des opérations urgentes pour certains patients.

Dans le même temps, le gouvernement tente de faire reposer la responsabilité de la lenteur de la campagne de vaccination sur le dos des soignants. Ainsi, la phrase « je ne reconfinerai pas tant qu’il restera des vaccins dans vos frigos » prononcée par Macron à l’intention des soignants avait pour but de les faire culpabiliser de leur refus à se faire vacciner, quand le gouvernement est le premier responsable de cette méfiance envers les vaccins. Aujourd’hui, le gouvernement envisage même de rendre la vaccination obligatoire pour ces mêmes soignants.

En définitive, le gouvernement continue d’avoir une gestion erratique de la crise et de prendre des mesures restrictives pour tenter de résorber la crise, forçant les hôpitaux à prendre des mesures extrêmes aux dépens des patients. Mais face à la progression exponentielle du variant, c’est bien un plan d’urgence sur le plan sanitaire qu’il va nous falloir.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Aides de l'état sans aucune espèce de contraintes, promesses aux salariés pour les enfumer, ... ET priorité absolue aux actionnaires.

Voilà TOUS les ingrédients du fonctionnement de l'économie et des entreprises sous régime capitaliste.

ALORS, OUI la lutte pour s'opposer à cette politique et à ses conséquences et bataille pour faire monter l'exigence d'un autre fonctionnement de l'économie et de la société libéré du PROFIT capitaliste !

Articles antérieurs concernant Bosh de Rodez :

http://www.frontsyndical-classe.org/2019/11/bosch-rodez-se-desengager-tout-en-beneficiant-des-aides-de-l-etat.html

 

http://www.frontsyndical-classe.org/2016/08/source-centre-presse-aveyron-arrive-ce-matin-a-rodez-le-ministre-de-l-economie-emmanuel-macron-a-tenu-a-rendre-une-visite-aux-dirige_______

 

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SOURCE : L'Humanité

L’équipementier automobile allemand porte un « coup de massue » à l’industrie aveyronnaise. Déterminés, les élus salariés dénoncent le manque d’investissements sur le site.

C’est la douche froide pour les salariés de l’usine aveyronnaise Bosch. La direction France de l’équipementier automobile allemand a annoncé, en fin de semaine dernière, la liquidation de 750 emplois d’ici à 2025 (sur 1 250), estimant la saignée« indispensable »pour faire face à l’actuelle chute des ventes de véhicules diesels. Spécialisé dans la fabrication d’injecteurs et de bougies pour moteurs à allumage par compression, le site Bosch d’Onet-le -Château, dans l’agglomération de Rodez, verra ses effectifs diminuer « dès 2021 », a assuré la direction.

« Il est hors de question d’accepter ces annonces »,avait immédiatement réagi la CGT (majoritaire sur le site).« Cela fait plusieurs années que nous alertons sur la situation de cette usine. En 2019, déjà, nous avions organisé une marche pour le développement de l’industrie automobile dans tout le département »,rappelle David Gistau, secrétaire général de la CGT de l’Aveyron. À l’époque, le syndicat avait calculé que 700 emplois se trouvaient sur la sellette…

Les niveaux de production inférieurs de 30 % à ceux promis

« Indirectement, ils nous annoncent la fin du site. Car, pour le sauver à moyen terme, il faudrait des investissements, mais il n’y a rien »,fulmine, à ses côtés, Vanessa Negre, secrétaire CGT. Pour Cédric Belledet, délégué SUD,« cette annonce est un véritable coup de massue, un couteau dans le dos. Une usine à 500 employés, ce n’est pas acceptable : cela veut aussi dire que si, dans cinq ou six ans, le marché connaît encore des difficultés, le couperet tombera ».

Le coup de poing asséné par la direction du groupe est d’autant plus rude pour les syndicats que ceux-ci se sont maintes fois mobilisés pour obtenir une vraie stratégie d’évolution industrielle de ce site majeur en Occitanie.

Certains d’entre eux (hormis la CGT) pensaient la tenir à l’été 2018 avec une sorte de donnant-donnant.

Malgré la perte d’une des deux lignes de production, le groupe promettait de maintenir sur le site au moins 8 % de la production européenne d’injecteurs, en débloquant 14 millions d’euros pour lancer une ligne de montage d’injecteurs nouvelle génération. Il annonçait aussi« la diversification industrielle de l’usine afin de lui permettre de se tourner vers divers secteurs tels que l’aéronautique, l’hydrogène et d’autres applications automobiles, ainsi que l’horlogerie ».Trente millions d’euros devaient être investis pour assurer l’avenir de 300 emplois, avec l’aide de l’argent public de l’État et de la région.

Trois ans et demi plus tard, le rideau de fumée s’est dispersé. Mollement mise en œuvre, la diversification n’a suscité qu’une quarantaine de postes. Les niveaux de production sont inférieurs de 30 % à ceux promis, dixit Cédric Belledet.

Pour l’heure, la direction ne tient qu’un de ses engagements : garantir 500 postes existants sur le site jusqu’en 2027. Elle n’apporte toujours aucune solution à l’usine d’Onet-le-Château, se réfugiant derrière la chute de 25 % des ventes de voitures diesels neuves en France entre 2012 et 2020, la fin des incitations du gouvernement pour l’achat de ces véhicules, l’interdiction de circulation dans les grandes agglomérations, le tour de vis de la réglementation européenne contre les motorisations polluantes… La présidente PS de la région d’Occitanie, Carole Delga, résume :« Les actions engagées par Bosch pour relancer et maintenir l’activité n’ont pas été à la hauteur. »

par  Stéphane Guérard ,

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

ARTICLE initial diffusé en MARS 2019

RAPPEL HISTORIQUE

Cette journée commémorative -comme le 1er mai présenté comme la fête des travailleurs par Vichy et les classes dominantes- fait l'objet d'une tentative de la vider de tout contenu revendicatif de classe.

Non pas que les revendications et enjeux sociétaux n'aient pas de signification profonde. Ils font évidemment partie intégrante des objectifs émancipateurs du mouvement de libération féministe.

Mais il ne s'y réduisent pas. Surtout ce mouvement coupé de ses origines de classe laisserait de côté les couches populaires intéressées au premier chef à l'émancipation à la fois sociétale et sociale.

Et il y va de notre mémoire et de nos références ancrées dans les réalités de la lutte de classe impulsée par le mouvement révolutionnaire notamment avec l'événement majeur de la révolution russe dans la période février-octobre 1917.

Les racines internationales du 8 mars :

 

une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857,  (dont la réalité est contestée d'ailleurs)!

VOIR article du CNRS :

https://lejournal.cnrs.fr/articles/journee-des-femmes-la-veritable-histoire-du-8-mars

Cette journée s’ancre en tout cas dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.

 

 

C’est à Copenhague, en 1910, lors de la deuxième Conférence internationale des Femmes Socialistes  (antécédent en fait du mouvement communiste)-  regroupant 100 déléguées venues de 17 pays, que Clara Zetkin propose d’adopter une résolution pour organiser tous les ans une Journée Internationale consacrée à la lutte des  femmes. Cette journée devait compter avec le soutien des organisations politiques et syndicales de chaque pays.

 La décision s’applique dès 1911. Des manifestations impressionnantes ont lieu en Allemagne, en Suisse, en Autriche, au Danemark et aux Etats-Unis.  En 1912, la journée sera célébrée en France, au  Pays Bas et en Russie.

Les femmes ouvrières manifestent par millions pour porter au grand jour leurs exigences et réclamer leurs droits :

 · droit à la journée de 8 heures,
  · droit de vote,
  · droit d’adhérer à un syndicat,
  · droit à la protection de la maternité,
  · droit à la suppression du travail du samedi,…

En Russie, la révolution de Février commence le 8 mars 1917 (le 23 février du calendrier julien alors en vigueur). À Saint-Pétersbourg, des ouvrières manifestent contre la vie chère: le pain d'un demi kilo est passé de trois kopeks en 1913 à dix-huit kopeks.  Elles réclament aussi le retour de leurs maris partis au front. Cette manifestation va marquer le début de la révolution russe.  En 1921 le 8 mars est décrétée « Journée des droits des femmes », jour férié et chôme.

La Journée Internationale des Femmes, sera ainsi célébrée  par un nombre toujours plus grand de femmes.

 Ce n’est donc qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

En ce 8 mars 2019 marquons fortement cet anniversaire de la lutte des femmes actualisé des exigences de notre temps, enraciné dans une histoire séculaire.

L'exploitation capitaliste demeure sous des formes renouvelées : la preuve, la revendication de l'égalité des salaires hommes/femmes n'est toujours pas réglée dans notre beau pays parce que cela ne sert pas les intérêts du patronat exploiteur et constitue donc un objectif toujours d'actualité, soulignant en conséquence aussi l'actualité et la pérénnité des affrontements de classe dans les mouvements émancipateurs.

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La Fédération Syndicale Mondiale communique 

en cette occasion 

 

”LES FEMMES TRAVAILLEUSES TOUJOURS À L’AVANT GARDE
des luttes sociales et de la vie et action de la FSM”

la Fédération Syndicale Mondiale honore l’anniversaire du 8 Mars 2017, 160 ans après le soulèvement des ouvrières à New York, demandant des meilleures conditions de travail, de l’égalité et une vie avec droits.
Nous saluons chaleureusement toutes les femmes syndicalistes continuant la lutte de ces femmes pionnières, dans les rangs du mouvement syndical de classe et de la FSM, et nous les félicitons pour leur courage et leur action militante.

Nous saluons les femmes travailleuses du monde entier, les femmes des couches populaires, qui travaillent dur chaque jour pour survivre et faire vivre leur famille. Nous saluons les migrantes et réfugiées, qui ont quitté leurs pays à cause des guerres impérialistes.


Depuis sa fondation jusqu’aujourd’hui, la FSM reste fermement aux côtés des femmes travailleuses à travers des activités et initiatives diverses. Elle met toujours en évidence les problèmes spécifiques auxquels les femmes sont confrontés, comme un groupe social plus touché par l’agressivité du système capitaliste, par l’exploitation et les interventions impérialistes.

Tels problèmes sont l’absence du soutien social nécessaire de la maternité, les salaires plus bas, les formes d’emploi plus flexibles, la discrimination sur le marché du travail, le manque du temps libre qui généralement empêche la participation des femmes aux activités syndicales. De plus, les femmes travailleuses sont souvent victimes de la violence patronale et des pressions racistes. Les migrantes et les réfugiées souffrent des pressions et discriminations diverses ayant lieu contre elles.

L’affiche est consacrée aux ouvrières tuées dans Rana Plaza le 24.04.2013, au Bangladesh.


La situation et la position des femmes travailleuses se sont encore plus aggravées dans la récession et la crise économique que les travailleurs subissent ces dernières années.

En général, les femmes sont plus touchées par le chômage, les baisses de salaires, la violation de leurs droits fondamentaux.
À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, nous réaffirmons encore une fois notre ferme solidarité avec les femmes de Palestine, de Syrie, de l’Irak, de l’Afghanistan et de tout le monde Arabe, où qu’elles souffrent des interventions des États-Unis et d’Israël.

Chers collègues,


En tant que mouvement syndical de classe, prenons des initiatives pour augmenter le nombre et pourcentage des femmes au sein des directions syndicales à tous les niveaux. Avec audace et plan concret, faisons confiance aux femmes syndicalistes. La participation des femmes et des jeunes travailleurs donnera un nouvel élan à la FSM et aux syndicats militants.
Nous appelons les membres et amis de la FSM à honorer la Journée Internationale des Femmes Travailleuses par diverses activités et événements, qui mettront l’accent sur la nécessité de la meilleure défense des droits des femmes travailleuses et de la revendication plus efficace des mesures améliorant leurs conditions de vie et de travail.

Le Secrétariat

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Histoire et Société

 

 

Hier ces photos nous sont parvenues envoyées par les communistes indiens, le gouvernement bloque internet, prétend empêcher que ces voix soient entendues…

Il a des complices chez nous…

France inculture et le Nouvel Obs ont leur “bonnes œuvres”, leurs indignations sélectives pour bobos confondant l’état du monde avec le club med et l’opinion internationale avec le quarteron impérialiste se partageant les sommes très officiellement allouées par la NED, inscrites au budget des Etats-Unis pour la propagande.

 

La plus grande démocratie du monde selon eux ... Mais totalement aveugles à la plus grande grève du monde ( des dizaines demillions de grévistes !

 

Ne leur demandez pas de s’intéresser à ce qui se passe du côté des immenses manifestations en Inde. Pour eux l’affaire est bouclée, l’Inde même si elle a à sa tête un nationaliste d’extrême-droite qui prétend nier les droits de millions d’indiens pauvres, s’appuyer sur un cocktail de néo-libéraux et de conservatisme de caste, organiser la répression des femmes et de la jeunesse, est “une grande démocratie”. Alors que la Chine qui sort le peuple chinois de la misère, a fait faire un bond inouï à la condition féminine est l’objet de leur campagne de haine.

France inculture et le Nouvel Observateurs avec la bande de bobos qui se la joue tout Paris sans le moindre talent ne dit mot sur l’enfermement du jeune rappeur espagnol, pas plus que sur Julien Assange mais se cherche un héros en la personne de Navalny, un autre individu raciste, nationaliste et que même Amnisty International a renoncé à présenter comme un prisonnier politique.

Cela fait des années que cela dure, que ces gens se sont attribués le droit de parler au nom de la gôche pour mieux l’enchaîner à l’atlantisme et au capital.

Ces gens-là ont prétendu monopoliser les plateaux de télévision sans avoir la moindre œuvre digne de ce nom à offrir à la France, médiacrates,idéologues, ils se la jouent défenseur des droits de l’homme.

Ils ont organisé le désaveu de la culture, en ont fait un conformisme étouffant et l’ont coupé du peuple. Non seulement ils se sont vendus mais ils ont contribué à étouffer la création et la pensée française dans un académisme du politiquement correct – voir de l’écriture inclusive incorrecte elle- en répondant au moindre signal d’avoir à relayer es campagnes lancées par l’impérialisme…

Qui accorderait le moindre statut d’intellectuel à un BHL, un Gluksman père ou fils, ou à un Michel Onfray, l’aura d’un Victor Hugo à des histrions sans envergure, des plagiaires si ce n’est parce qu’ils se la jouent comme victimes de l’université et du savoir…

Tout est comme ça, la dissidence encombrée de micros et de caméras, la fausse solitude des réseaux de copains-coquins… Macron est l’ultime métamorphose de ce cynisme de petits maîtres… Qui a humilié le peuple, lui interdit son théâtre de Boulevard, son Almanach Vermot des citations hâtives…

Ils ont contribué à faire de la courtisanerie autour de Mitterrand et des manies d’un vieillard aux sympathies vichyssoises de toujours, en train de se décomposer, la figure de leur gauche… Ils ont agi pour transformer la tannée que prenait l’impérialisme au Vietnam en sauvetage humanitaire des boat people… Ils ont accompagné le néolibéralisme de leurs couplets sur le caractère répressif du service public, l’école, l’hôpital… Ils ont méprisé les grévistes, humilié les combattants, Ils ont accompagné toutes les expéditions de l’empire qu’il s’agisse du démantèlement de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, les expéditions en Afrique de leur petite musique contre les “dictatures” désignées… Ils ont osé même avec Robert Ménard dans leur opération aux champs Élysées s’attaquer à Fidel Castro et au peuple cubain.

France inculture et Le Nouvel Obs peuvent toujours compter sur quelques médiocres, désireux de notoriété, pour apporter leurs voix et leur signature à la campagne en sauvetage d’un imaginaire génocide des ouïghours… ils le feront sans même songer à vérifier ce qu’il en est de cette nouvelle affaire des bébés en couveuse de Saddam Hussein… ils signent pour être publiés…

Mais ces millions d’agriculteurs qui réclament le droit à la vie, le respect de la planète ne les intéressent pas, pas plus qu’Assange et Pablo Haze… Et ce sont ces gens-là qui osent revendiquer la liberté pour partage… dans une France dans laquelle monte une misère qui ne les concerne pas pourvu qu’ils aient un public de leurs semblables.

Le Nouvel observateur et la presse de même type, a au moins un financement qui va avec son discours, d’ailleurs quand on a pour direction un Serge Raffy (chroniqueur récurrent à france Inter) qui a commis en 2003, dans le cadre de l’opération Ménard financée par la NED, le plus ridicule des ouvrages sur Fidel Castro, “Castro l’infidèle, une indignité intellectuelle et morale, le best seller d’une saison d’indignité on n’a aucune peine à recueillir les errances de Raphaël Gluckscman, le stipendié du cocaïnomane dictateur géorgien de l’époque, ces gens là sont de même liens.

Mais France inculture nous abreuve du même brouet au nom du service public, à nos frais… et ils interdisent , censurent , assurent la promotion des mêmes…

Qu’il me soit permis face à ces campagnes serviles, ces désinformations dont ces gens sont capables d’encourager ceux qui de plus en plus nombreux désormais interviennent dans les réseaux sociaux pour dénoncer cet endoctrinement qui parfois comme dans le cas de France inculture est opéré avec nos impôts… et au nom de la culture, donc de la France…

S’ils veulent soutenir leurs médiocres réseaux qu’ils accordent au moins le droit à la parole à d’autres voix… mais ils ont érigé eux et leurs semblables, la censure en vertu morale… Il y a ce qui se dit et ce que l’on doit taire avec pour seul critère l’intérêt de l’impérialisme, pimenté d’un libertaire des mœurs… jusqu’à quand ? Weimar proclamait le droit au licencieux tandis que se votaient les lois répressives contre le prolétariat voué au chômage, jusqu’au jour où l’ensemble a été livré au fascisme encourage, entretenu…

J’ai connu le temps d’autres intellectuels… Aragon bien sûr… ces salopards pardonnent à Céline toutes les collaborations, mais pas à François la Colère, au résistant, au communiste…

Mieux vaut Hitler que le Front populaire reste leur slogan… on assure la publicité de Mein Kampf mais on se signe devant son vainqueur devenu leur point godwin du totalitarisme… J’ai connu d’autres intellectuels parfois en colère contre les communistes et je me souviens encore de ce repas dans un restaurant de la Bastille auquel m’avait convié Bourdieu tout près de son logis rue de la Mule noire… Peu de temps avant sa mort… Il m’a dit son inquiétude devant le triomphe de l’extrême-droite, la restauration de l’idéologie nazie… Il pensait qu’il fallait fédérer les forces de gauche… Et la politique demeurait le sport de combat de ce sociologue.

Danielle Bleitrach

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REPRIS du site :
 
https://histoireetsociete.wordpress.com/2019/03/30/connaissez-vous-martha-desrumeaux-premiere-patronne-du-pcf-et-feministe-a-poigne/
 
C’est la prof que l’on rêverait d’avoir. Justine Defrance dépoussière l’Histoire depuis 2015 sur sa chaîne YouTube Chroniques de prof, et notamment le Moyen Age, injustement considéré comme une époque arriérée et barbare. Le dixième épisode des “Gentes Dames Badass”, série consacrée aux grands personnages féminins, délaisse provisoirement sa période de prédilection pour nous emmener au XXe siècle, dans les pas de Martha Desrumaux. Originaire de Comines, dans le département du Nord, cette militante communiste et féministe devint la première femme élue au Comité central du Parti, participa à la Résistance et survécut aux camps de concentration. Un destin hors du commun, retracé tout simplement mais avec beaucoup de vie, et illustré par quelques images d’archives. Efficace et sans chichis : nul doute que Martha aurait apprécié.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Coup de gueule de notre camarade Stéphane du Vaucluse :

La coordination Santé libre a tenu sa 3ème conférence de presse : des millions de tests produisent des résultats peu fiables, utilisés en dépit du bon sens, servent à justifier des mesures sanitaires incohérentes et sans fondement scientifiques, privatives de libertés individuelles et collectives, favorisant les intérêts du grand capital et organisant les conditions de l'approfondissement du soit disant fameux "trou de la sécu" : 18 millions par jour, soit 540 millions par mois, soit 6 milliards 480 millions par an. Payé par qui ? Par les travailleurs et leurs cotisations sociales (cf. vidéo conférence de presse à 36 mn) !

Autre preuve que cet État ne nous veut pas du bien : un nouveau médicament vient de bénéficier d'une autorisation temporaire d'utilisation par l'ANSM pour le traitement de la Covid par infiltration : une anticorps monoclonal, le Bamlanivimad. Ce médicament est nouveau, et son utilisation n'a fait l'objet que d'une seule étude, celle du laboratoire Eli Lilly and Company qui le produit, avec des résultats peu probants et des effets secondaires non négligeables et nécessiteraient pour le moins quelques études supplémentaires. Coût d'une injection : 1000 €.

 

Parallèlement, l'ivermectine, médicament très connu et très largement utilisé presque partout dans le monde, avec très peu d'effets secondaires, a fait l'objet de nombreuses prescriptions et études par des médecins pour des patients atteints de la Covid 19,  à différents stades d'évolution de la maladie, donnant des résultats extrêmement positifs. D'éminents scientifiques ont effectué ces derniers mois des méta-analyses qui ont confirmé les résultats très positifs de cette molécule, notamment par rapport à la mortalité.  Coût de la prise de pilule : quelques centimes d'€.

En France, devant un gouvernement sourd aux interpellations dont il a fait l'objet pour autoriser l'utilisation de ce médicament, un collectif de médecins a déposé plainte en référé au Conseil d’État il y a plus d'un mois.... Le juge a refusé de juger en référé et toujours pas de nouvelle à ce jour !

Nous apprenons dans la conférence de presse de la coordination Santé libre que le laboratoire Lilly est géré par des potes du clan MACRON (cf. vidéo à 1h42). 

Les managers qui nous gouvernent nous dépouillent de la valeur de notre force de travail, nous aliènent toujours plus dans le rapport au travail et notre vie globale, entravent les soins des malades par les médecins et contribuant ainsi à la mort de nos concitoyens, enrichissent leurs petits amis, à coup de toujours plus de gouvernance par les nombres (cf. Alain SUPIOT). Ce sont des escrocs et des imposteurs. 

Vivons heureux : reprenons le contrôle de nos vies, sortons de l'économie de la rente, de cette Vème République et de l'UE !

Cordialement.

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Stéphane MARTIN

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"Tous dans la même galère" quand Bachelot méprise les travailleurs de la culture à l’Odéon

C'est au bout de trois jours d'occupation que Roselyne Bachelot s'est rendue ce samedi à l'Odéon. La ministre tente encore une fois de jouer la carte de la compréhension en faisant la sourde oreille aux revendications des occupants : retrait de la réforme de l'assurance chômage et "année blanche" pour tous les précaires.

Occupation de l’Odéon

Crédit Photo : CGT Spectacle

Le 15 décembre dernier, les travailleurs de la culture avaient déjà fait entendre leur voix et dénonçaient le mépris du gouvernement et leur “précarité absolue”. Après la manifestation du 4 mars, plusieurs dizaines de manifestants et de militants CGT ont investi l’Odéon pour faire résonner les revendications de ces travailleurs précaires.

Car depuis le début de la crise, il y a des chiffres qui ne mentent pas sur le mépris du gouvernement pour ces travailleurs : ce sont les 900€ dérisoires accordés aux travailleurs précaires, et encore, à la condition qu’ils aient déjà travaillé 60% de l’année, et ne permettant en réalité que d’atteindre le plafond des 900€ si l’on est en dessous. Quand à l’année blanche, aumône accordée aux travailleurs qui dépendent du régime d’intermittence et qui leur a permis de survivre en renouvelant leurs droits pendant 1 an, elle arrive à sa fin en août 2021, sans volonté de reconduction du ministère de la Culture.

Alors que des soutiens se rassemblaient le 5 mars face à l’Odéon occupé, la ministre avait une fois de plus illustré son mépris face aux travailleurs de la culture en privilégiant une opération de com’ dans la Sarthe autour du chantier à un milliard d’euros de Notre-Dame de Paris. Le lendemain, c’est Jean Castex qui invitait les intermittents “à aller se promener en Allemagne, en Italie voir combien ils sont indemnisés”, comme le rapporte Europe 1. Roselyne Bachelot aura beau dire que nous sommes "tous dans la même galère", elle qui multiplie les représentations privées, comme lors de l’enregistrement de la tétralogie de Wagner et cumule retraite parlementaire et salaire de ministre, elle n’est en réalité que l’éxécutante du volet culturel de la politique sanitaire de macron : sacrifier la culture pour sauvegarder les profits.

Un coup de com’ pour essayer d’éteindre la colère du secteur culturel

Les artistes sont une frange de la population dont la caisse de résonance est proportionnellement inverse à leur nombre”, rappelait un conseiller ministériel au journal Le Monde début janvier. “Comprendre : s’ils sont relativement peu nombreux (670 000 personnes, soit 2,5 % de la population active), les professionnels de la culture savent faire du bruit pour se faire entendre”, expliquait ce même journal.
Les images de la colère du monde de la culture qui avait pris la rue en décembre 2019 avec les travailleurs des transports sont particulièrement fraiches dans l’esprit du gouvernement qui cherche depuis le début de la crise à contenir à tout prix l’explosion sociale.

C’est dans ce cadre que Bachelot souhaite à tout prix étouffer les étincelles qui commencent à agiter le monde de la culture, et en particulier la possibilité de construction d’une mobilisation unitaire avec d’autres secteurs. La réponse de la ministre sur Twitter éclaire en ce sens les raisons de ce coup de com’ : rassurer les intermittents et se centrer sur “l’emploi artistique”, pour mieux les éloigner des autres travailleurs précaires avec qui l’unité pourrait se construire à l’Odéon.

Car depuis le début de la crise, la logique du gouvernement a été celle de diviser les secteurs et d’étaler dans le temps les conséquences de la crise pour éviter le plus possible la convergence des colères. Les occupants de l’Odéon ont répondu à cette stratégie de la division par des revendications unitaires : notamment celle de la suppression de la réforme de l’assurance chômage, et celle d’une “année blanche” pour tous les travailleurs précaires. Pour gagner sur ces revendications, l’occupation de l’Odéon ne doit être que la première étape. A l’heure où le gouvernement compte sur le dialogue social pour faire payer la crise aux chômeurs et aux précaires, notamment avec la réforme de l’Assurance Chômage, il n’y a absolument rien à négocier ni avec Matignon, ni avec la Rue de Valois ! Il est nécessaire de penser un plan de bataille pour que l’ensemble des travailleurs de la culture se joignent aux autres secteurs en première ligne de la crise économique, comme la jeunesse et les centaines de milliers de travailleurs sous le feu de plan de licenciements.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Côté droite de l'Elysée:

 

C'est tout pour ce dimanche!
C'est tout pour ce dimanche!
C'est tout pour ce dimanche!

Côté droite du parti de Sarkozy-Fillon:

C'est tout pour ce dimanche!
C'est tout pour ce dimanche!

Mais je reviendrai...

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Automobile. Bénéfices record pour Stellantis, des miettes pour les salariés

Le groupe issu de la fusion de PSA et FCA fait des bénéfices records pour l'année 2020, marquée par le Covid, et l'explosion des suppressions d'emploi. Mais si les actionnaires devraient s'engraisser et les salariés n'ont que des miettes.

Mouvement ouvrier

Crédit photo : La Voix du Nord

Tous les indicateurs sont au vert chez Stellantis… mais à quel prix ?

Le groupe Stellantis, issu de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler, est devenu le 6ème constructeur automobile mondiale. Le groupe a annoncé ses résultats annuels, mais les chiffres sont présentés de manière différenciée pour 2020 : d’un côté PSA, de l’autre FCA. Les chiffres ont été commentés dans les médias qui considèrent le PDG du groupe PSA comme un demi-dieu. Le Monde explique que le groupe n’a eu : « Aucune perte en 2020, malgré le tsunami de l’épidémie et le recul des ventes. Mieux, certaines données financières sont ébouriffantes : 2,2 milliards d’euros de bénéfices ». Ils poursuivent « La marge opérationnelle des activités de FCA aux États-Unis et au Canada flirte avec les 9 % sur l’ensemble de l’année et a même atteint 11,6 % au quatrième trimestre, mieux qu’en 2019. Un niveau de rentabilité rare dans l’automobile. »

Or, derrière ces chiffres et le niveau d’activité mise en avant, fruit du boulot des exploités de l’entreprise, le PDG détruit des milliers d’emplois et augmente les cadences. La réalité que l’on connaît sur le terrain, chez PSA, c’est ainsi celle des suppressions d’emplois et de postes massives. Ce sont les 25 000 emplois en moins en 6 ans, avec des postes de travail surchargés pour réaliser des gains de productivité maximum et une précarisation des emplois jamais égalée. La réalité c’est aussi les intérimaires mis en « fin de mission » -ou autrement dit virés- pendant la période de confinement. Faire de l’argent sur le massacre des salariés, voilà la démonstration de force de Carlos Tavares, PDG de Stellantis devenu maître en la matière. Les salariés du site PSA Douvrin->https://www.revolutionpermanente.fr/PSA-Douvrin-Si-on-ne-se-bat-pas-c-est-la-mort-programmee-de-l-usine] le savent très bien, le groupe veut délocaliser leur activité alors que, comme les chiffres le montrent une fois de plus, tous les emplois pourraient être maintenus.

Dans la future entité FCA Stellantis, cette politique aura les mêmes résultats des wagons de licenciement au nom de la rentabilité

Pourtant, si les chiffres sont très importants, ceux de FCA au niveau mondial sont moins bons que PSA. D’un point de vue capitaliste les résultats restent donc sont encore insuffisants. Carlos Tavares le président de Stellantis expliquait dans ce sens auprès des Echos : « Fiat a les mêmes problèmes que PSA il y a sept ans ». Un constat qui sonne comme une menace pour les ouvriers qui ont vu ce qu’il a fait aux travailleurs de PSA.

En ce sens, alors que des usines du monde entier devraient être frappées, c’est l’internationalisme prolétarien devra être à l’ordre du jour pour ne pas laisser seuls les ouvriers concernés, à l’heure où les actionnaires de PSA – FCA Stellantis vont se partager le très confortable cadeau de mariage de 2,5 milliards d’euros de dividendes.

Pour les ouvriers de PSA pas augmentation des salaires mais une arnaque sous forme de prime d’intéressement

Pendant ce temps PSA met le paquet sur communication. Les médias parlent tous de 3000 euros de prime d’intéressement, au minimum, pour tous les salariés. Mais derrière le chiffre... une arnaque. Les 2 700 euros net de primes seront en effet réservés aux travailleurs ayant été un taux de présence de 100%. prime donc qui sanctionne les malades et les grévistes en pleine période de pandémie. Une prime qui, surtout, n’est pas accessible aux intérimaires. Alors que ceux-ci travaillent toute l’année comme nous et alors qu’ils touchent déjà moins, ils n’auront pas droit à la fameuse prime : un scandale !

Surtout, derrière toute cette communication sur les primes les augmentations de salaires restent aux abonnés absents. Les discussions sur les salaires ont ainsi abouti à une augmentation de 0,8%, ce qui correspond à 12 euros net pour un salaire de 1 500 euros.. une misère ! Alors que tout augmente - gaz, essence, loyer - ce qu’il nous faut ce n’est pas une prime une fois par an mais un salaire plus élevé tous les mois. Et une fois de plus quand on voit le pactole que vont encaisser cette année encore les actionnaires, on sait qu’on a raison de l’exiger !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Initiative communiste

 

 

Notre camarade a pu participer ce 2 mars 2021 à une action de la CGT cheminots de Versailles. Le débat portait sur la journée des droits de la femmes : deux femmes étaient invitées : Cécile Vélasquez de la Commission exécutive confédérale de la CGT et Lorraine Questiaux, avocate féministe.

Peut être une image de texte qui dit ’#8mars15h40 L'HEURE DES COMPTES AGISSONS POUR L'ÉGALITÉ egalite-professionnelle.cgt.fr cgt’

Après un belle entrée en matière par un représentant de la CGT Cheminots de Versailles, c’est Lorraine Questiaux qui a longuement pris la parole pour expliquer les « violences » (viol) faites aux femmes et comment s’en défendre en tribunal.

Plusieurs femmes de la CGT ont pris elles aussi la parole pour rapporter leurs difficultés personnelles au sein de l’entreprise : comment concilier leurs difficiles emplois du temps en tant que cheminotes avec leurs vie de famille : pas de crèches, difficultés financières, etc.

En fin de matinée, Gilda a pu prendre la parole et prononcer l’intervention que nous reproduisons ci-dessous. Des explications et propositions qui ont convaincu car les participants l’en ont chaleureusement remerciée.

NDLR A l’occasion du , Initiative Communiste ouvrira dans les jours à venir largement ses colonnes à la commission femmes du PRCF, ainsi qu’à des syndicalistes femmes. Restez connecté(e)s


Nous sommes à quelques jours du 8 mars : journée internationale des droits de la femme. Et surtout nous sommes non loin du 18 mars, début de la Commune de Paris de 1871 dont nous fêtons le 150ème anniversaire.

Il y a des mots de la langue française qui n’ont pas vraiment d’équivalent masculin : ainsi en est-il de pute, prostituée, pétroleuse. Ce dernier mot fut totalement aux deux autres durant la Répression versaillaise de la Commune de Paris en 1871. Les mots qu’on pouvait lire alors pour désigner les femmes, dans les journaux anti-révolutionnaires puis dans les CR de procès du mois de juin 1871, sont d’une incroyable violence : furies, mères indignes, hystériques, impudiques, vipères rouges, monstres à face humaine, bêtes immondes. Nos journalistes et hommes politiques ont donc encore à apprendre en histoire !

Je ne vous apprends rien en vous disant combien les femmes ont participé à tous les combats révolutionnaires : durant la Révolution française, on les appelait les tricoteuses et pourtant ce sont elles qui sont allées à pied jusqu’à Versailles en octobre 1789 ramener la famille royale à Paris ; Et durant la Commune en 1871 ce sont elles qu’on trouve sur les barricades pour défendre non seulement leur ville mais la République toute entière : les Versaillais les appelleront avec mépris et effroi les pétroleuses. En réalité, il n’y eut pas plus de pétroleuses que de beurre en barre. Mais elles faisaient éclater ce qu’on nomme aujourd’hui pompeusement le plafond de verre : elles se battaient à côté des hommes, comme les hommes, en habits de fédérés, pour les mêmes droits que les hommes. Elles furent féministes avant l’heure : Louise Michel, Elizabeth Dmitrieff, une noble russe envoyée par Karl Marx pour rendre compte des événements parisiens – et qui ne s’est pas contentée de rendre compte mais a pris part aux événements et ô combien puisqu’elle s’est battue sur les barricades -, une bretonne Nathalie Lemel : elles voulaient qu’on reconnaisse l’union libre, qu’on lutte contre la prostitution, qu’on verse aux veuves de fédérés mariées ou non, ainsi qu’à leurs enfants légitimes ou naturels, une pension. Ce sont elles qui mirent en application le décret de séparation des Églises et de l’État dans les écoles et les hôpitaux. Elles ont constitué des chambres syndicales et fédérales des travailleuses.

Mais toutes, de façon claire ou confuse, avaient conscience de la lutte de la classe ouvrière pour obtenir une société sans exploitation.

« La plaie sociale qu’il faut d’abord fermer, c’est celle des patrons qui exploitent l’ouvrier et s’enrichissent de ses sueurs. Plus de patrons qui considèrent l’ouvrier comme une machine de produits ».

L’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés n’envisage l’affranchissement des femmes que dans le cadre de la lutte pour la défense de la Commune et « le renversement du « règne du capital » et de « tout vestige d’exploitation » par les travailleurs et travailleuses eux-mêmes ». Autrement dit ce qu’on appellera plus tard « la dictature du prolétariat »

Clara Zetkin prenant la parole à une manifestation de masse du KPD, le 31 août 1921 au Lustgarten de Berlin

Clara Zetkin se place dans le même axe de pensée quand elle déclare en 1889 :

« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu’en réalité il ne vaut pas grand-chose. Il n’est ni plus ni moins qu’un chèque sans provision. […] L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »

« En marchant main dans la main avec le parti ouvrier socialiste, elles sont prêtes à partager toutes les peines et tous les sacrifices du combat, mais elles sont aussi fermement décidées à exiger après la victoire tous les droits qui leur reviennent. »

Loin d’opposer les femmes en général aux hommes en général, Clara Zetkin associait l’engagement pour l’égalité entre les sexes au combat général du prolétariat pour l’abolition de l’exploitation capitaliste. Zetkin s’inspirait en cela des écrits d’Engels, dont le livre magistral L’Origine de la famille, de la propriété et de l’Etat a jeté les bases de l’approche marxiste de la question féminine.

Les combats menés pour l’émancipation du travail contre la domination du capital conduiront non seulement à la libération du Prolétariat mais aussi à celle des femmes, “prolétaires du prolétaire” selon la formule de Marx.

Ces combats ont été repris par toutes celles qui ont risqué ou laissé leur vie durant la Résistance. Qui parmi vous n’a entendu parler de

  • Danielle Casanova, militante communiste française qui avait fondé l’Union des jeunes filles de France en 1936, l’équivalent des Jeunes communistes, mettant ainsi l’accent sur l’égalité entre les sexes dans tous les domaines : travail, instruction, loisirs, sports ou encore vacances. Elle avait démontré la double discrimination des jeunes filles issues de milieu populaire — en raison de leur sexe et de leur origine sociale. Elle est morte en 1943 du typhus à Auschwitz.
  • Marie Claude Vaillant Couturier, communiste elle aussi, résistante, qui en est revenue.
  • Moins connue du grand public mais qui mériterait à l’instar des deux autres d’entrer au Panthéon, en plus elle serait la seule ouvrière : Martha Desrumeaux, militante communiste du Nord qui a créé le journal l’Ouvrière pour les droits des femmes au travail et a combattu pour l’amélioration de leurs conditions de travail ; Elle a été la seule femme présente aux accords de Matignon en 1936. Résistante, elle a impulsé la grande grève de mineurs en 1941 (10 000 mineurs en grève) Arrêtée par la Gestapo, déportée à Ravensbrück, en 42, elle a organisé comme Marie-Claude l’aide aux plus faibles. Elle en reviendra et deviendra en 1944 co-secrétaire de la CGT. Ouvrière et féministe, elle a milité à l’Union des femmes de France.
  • Olga Bancic qui faisait partie du célèbre groupe de l’Affiche rouge des FTP-MOI parisiens n’a pas été fusillée avec ses camarades de combat mais décapitée à Stuttgart le jour de son anniversaire.

Alors quand on parle de la journée de la femme, comme on peut le le voir sur des dizaines de réseau sociaux : c’est faux !

C’est la journée des luttes pour les droits de la femme !

On ne va pas mettre dans le même panier ces femmes héroïques avec

-les Myrian El Komri qui, en tant que ministre du dialogue social a initié la casse du Code du travail. Quel dialogue social ? quels partenaires sociaux ? Nos ennemis de classe ne sont pas nos partenaires : « la régression sociale ne se négocie pas : elle se combat ! » disait Krasuki !

– les Christine Lagarde, qui en tant que DG du FMI a mis en place le plan d’austérité de la Grèce – plan qui nous attend.

– les Laurence Parisot, présidente du MEDF, qui a proposé d’abandonner la durée légale du temps de travail, de reporter l’âge de la retraite, de favoriser la flexibilité du travail

-les Muriel Pénicaud, qui dont la loi de renforcement du dialogue social autorise le gouvernement à procéder par ordonnances.

– Les Agnès Buzin ministre de la santé et des solidarités qui a proposé elle aussi de reporter l’âge de la retraite à 65 ans et de dérembourser moult médicaments.

– Les Elizabeth Borne, ministre chargée des transports que vous connaissez bien et qui, en ouvrant à la concurrence le secteur ferroviaire, en démantelant le rail français et en brisant le statut protecteur de ces travailleurs et travailleuses, a largement contribué à pourrir la vie de milliers de cheminots et de cheminotes, sans parler des usagers et de leur famille.

Enfin tout de même ! il y a FEMMES et femmes !

On parle de violences faites aux femmes !??? Mais ces femmes-là ont fait partie sans vergogne de ces instances mondiales, européennes et gouvernementales qui ont détruit le code du travail, les conventions collectives, la justice prud’homale, qui ont saccagé le statut du secteur public pour lequel Maurice Thorez avait dû lutter pied à pied en 46, et étendu partout la précarité de l’emploi en délocalisant et privatisant ce qui reste de l’emploi industriel français (on l’a vu avec le manque de masques etc), qui ont bloqué le SMIC et les revenus du travail, les indemnisations de chômage, les allocations familiales et les retraites par répartition créées en 1945 par le ministre communiste Ambroise Croizat, avec leurs propositions de la repousser à 65 voire 67 ans après une rude vie de labeur et, comble de tout le DÉREMBOURSEMENT des médicaments dits de « confort » que bon nombre d’assurés ne peuvent pas acheter car qui dit déremboursement dit augmentation immédiate. Ce ne sont pas des violences faites aux femmes ça ?

Oui, ces femmes-là ont contribué à détruire tous nos grands secteurs publics comme l’Éducation Nationale à coups de contre-réformes dont souffrent les enseignants en majorité des femmes ; l’Hôpital public mis à mort par la Commission européenne qui a sommé à 63 reprises les Etats-membres de « réduire leurs dépenses de santé ». C’est ainsi que 17 500 lits ont été fermés en 6 ans. À lui seul l’hôpital public, en a perdu 78 % alors qu’il représente 61,5 % de la capacité totale. Faut donc pas s’étonner qu’on manque de lits au moment de cette pandémie et qu’on n’en a d’ailleurs pas rajouté depuis qu’elle a commencé, on a même continué à en supprimer !

Une UE qui a de nouveau démontré son impuissance totale et coupable face à cette crise sanitaire majeure : l’Italie n’a dû son secours qu’aux médecins cubains et chinois !!! Les riches pays du Nord – à commencer par l’Allemagne attachée aux « critères de stabilité et de rigueur » de Maastricht – se sont opposés à toute solidarité financière de la part de la Banque centrale européenne (BCE) qui continue à refuser d’annuler toute dette illégitimement constituée – illustrant une nouvelle fois et de façon éclatante, la supercherie énorme que représente l’idée de construire une « Europe sociale » ou une « autre Europe ».

C’est un mensonge de dire que l’UE protège : Non l’Europe ne protège pas ! Le néolibéralisme échevelé de ses instances, leur coexistence placide avec une masse de gouvernements fascisants et cléricaux (Pologne et Hongrie en tête) qui ne cessent de rogner les droits des femmes (en Pologne l’avortement pour fœtus déformé est désormais interdit : or ce type d’avortement représente 98% des avortements !!!) sont au contraire de puissants outils de régression pour la condition féminine. Sans parler de l’amalgame honteux entre communisme et nazisme voté par la résolution européenne du 19 septembre 2019 (535 voix POUR dont les socialistes et les écolos ! Voilà bien des gens à qui vous pouvez faire confiance).

C’est pourquoi il ne faut pas confondre la journée de la femme et la journée des droits des femmes. Tous nos combats ne peuvent que se mener ensemble – hommes et femmes – pour que l’avenir soit le genre humain !

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les salariés de RENAULT Lardy (Essonne) se mobilisent pour l’emploi et l’avenir du site
source photo : correspondant

Le 4 mars 2021 au matin, ils étaient 130 salariés de Lardy (80 devant le centre technique de Lardy + 50 salariés connectés à distance) pour protester contre la casse sociale en cours depuis début 2020.

Déjà 518 suppressions d’emplois (dont 427 salariés sous-traitants), des centaines de salariés sans visibilité sur l’avenir de leurs activités et du chômage partiel imposé sans lien avec l’activité réelle, les attaques se multiplient également sur nos congés et nos salaires.

Les menaces qui se précisent sur l’avenir du site dans 3 à 5 ans (notamment dans le courrier du ministre de l’Economie Bruno Le Maire, voir ci-dessous) nécessitent de faire monter la pression. Ils étaient 50 salariés du site mobilisés en novembre, 90 en janvier, 130 aujourd’hui (dont plusieurs salariés prestataires), il faudra être encore qu’ils soient plus nombreux les prochaines fois !

Il faut interpeller la hiérarchie dans les prochaines réunions d’UET concernant le courrier de Bruno Le Maire, échanger les informations sur les plans de charge, les contrats des sous-traitants et le sort qui leur est fait, etc. la semaine prochaine une réunion du collectif Avenir de Lardy qui regroupe des syndiqués et non-syndiqués est organisée  pour discuter de ces sujets et des prochaines mobilisations à construire.

Pour nos emplois, pour nos vies de famille, on ne lâchera rien !

Une trentaine de soutiens extérieurs également présents le 4 mars: militants FI, NPA, PCF ; CGT-Cheminots, Educ, La Poste, Les Ulis, Evry ; SUD-Elior et Educ ; élu municipal de Lardy,…

source : correspondant

Publié par EL DIABLO

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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