SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« L’union fait la force : mobilisons nous ! ». Alors que la fusion Suez et Veolia menace leurs emplois, les travailleurs de TAIS IDF Veolia Propreté se sont réuni ce jeudi 4 mars devant le siège social de Veolia à Aubervilliers pour manifester contre l’externalisation de la collecte des déchets accompagné d’un plan de départ volontaire vers les entreprises MAUFFREY et CEDRE, signifiant pour eux la détérioration de leurs conditions de travail.

Veolia. A Aubervilliers, les éboueurs mobilisés contre l’externalisation de leurs emplois

La colère gronde chez les agents de Veolia propreté : l’entreprise prévoit un plan d’externalisation du traitement de déchets aux entreprises Mauffrey et Cedre. Cette externalisation s’accompagne d’un « plan de départ volontaire », vu par les salariés comme un moyen de licencier rapidement et de dévaloriser la filiale de traitement de déchets Tais. De plus, ce départ signifierait pour les salariés l’arrivée dans les entreprises sous traitées, ce qui mènerait à la disparition pour les travailleurs des acquis sociaux tel que les 35h au profit des 39h, ou le 13ème mois.

Pour les syndicats la mesure est limpide : elle permettra à Veolia et ses investisseurs d’augmenter leur chiffre d’affaires sur cette filiale , chiffre d’affaires qui s’élevait déjà à 2,6 milliards en 2019. En effet, malgré la réduction des coûts liée à la sous traitance, Veolia restera propriétaire des déchets traités pour se concentrer sur la valorisation et le tri des déchets bien plus rentable que le stockage.

Excédés, les trois syndicats FO, CGT et CFDT ont appelé à une journée de grève le jeudi 4 mars, qui a commencé par le blocage de 5 dépôts en Ile-de-France, empêchant la sortie des camions-poubelles. Puis les grévistes ont convergé dans la matinée pour un rassemblement devant le siège de Veolia à Aubervilliers. Ce plan de licenciement déguisé, annoncé aux salariés en décembre après plusieurs mois de discussions dans l’entreprise, est une nouvelle manœuvre des grands groupes industriels pour capitaliser sur l’instabilité du travail lors de cette période de covid, manœuvre décrite par la CGT de “machiavélique”. “On s’est senti trahis”, nous confie Ali Chaligui, délégué CGT TAÏS IDF Veolia Propreté, salarié chez TAIS : “On fait partie des métiers qui ont permis à Veolia de rester debout, là où d’autres entreprises se sont complètement effondrées durant la crise. Ca a été un choc, un grand bouleversement chez les salariés, physique et moral.”

Sentiment partagé par les organisations syndicales qui déclarent dans un tract unitaire : “Dans un contexte d’une crise sanitaire, où nous nous sommes montré.es essentiel.le.s à la nation et à la pérennité de l’entreprise, une telle proposition relève d’un manque complet de considération vis à vis des salarié.es, ceux et celles qui font le travail et créent la richesse.

“Ce rassemblement, continue Ali C., était pour montrer à la direction que les travailleurs et les travailleuses étaient encore aujourd’hui en capacité de s’organiser en un rassemblement afin de durcir le mouvement social.” Démonstration réussie : lors du rassemblement à Aubervilliers, les salariés se sont montrés soudés, et ont même réussi à tenir tête à une représentante de l’entreprise décontenancée par leur solidarité et leur organisation à toute épreuve. À la proposition de rendez-vous dans les bureaux de la direction, le délégué CGT en appelle à la décision de l’Assemblée générale des grévistes qui est souveraine pour décider des modalités de grève et de discussion avec la direction. Une façon pour les grévistes de faire comprendre que la grève leur appartient collectivement.

Il paraît alors évident que la lutte n’est pas finie et que les salariés continueront de se battre pour l’annulation de l’externalisation de l’entreprise, malgré le refus de Veolia de négocier avec les grévistes sur ce point. L’entreprise, à une réunion de la fin des négociations du Plan de Départ Volontaire, refuse toujours de négocier avec les salariés concernant l’externalisation du traitement des déchets. La lutte pour l’abandon de ce projet par Veolia est donc encore et toujours d’actualité, nous nous devons de soutenir ces salariés en grève pour leurs conditions de travail et contre la précarisation de leurs contrats.


 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Occupation du théâtre de l'Odéon à Paris: les travailleurs du spectacle refusent de payer la crise

A l'appel de la CGT des professionnels du spectacle et des activités culturelles, le théâtre parisien est occupé depuis ce jeudi. Une action coup de poing pour que résonnent les revendications des travailleurs précaires qui dénoncent la gestion de crise répressive de ce gouvernement au service exclusif du capital.

 

Il faut dire qu'en adoubant Roselyne Bachelot au ministère de la Culture, l'ex-banquier d'affaires, posé à l'Elysée par le capital, n'avait pas oublié son rôle néfaste au ministère de la Santé sous Sarkozy président, avec sa loi désastreuse sur la réforme hospitalière. Réforme que Hollande président a poursuivi dans tous ses termes.

Les intermittents du spectacle, occupant l'Odéon, revendiquent:

. Un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance-chômage

• Une prolongation de l’année blanche, ainsi que son élargissement à tous les travailleur.es précaires, extras et saisonniers entre autres, qui subissent les effets, à la fois de la crise et des politiques patronales.

• De toute urgence, des mesures qui permettent aux salarié.es à l’emploi discontinu d’accéder aux congés maternité et maladie indemnisés, ainsi qu’une baisse du seuil d’heures minimum d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant.es ou intermittent.es en rupture de droits.

• Un financement du secteur culturel passant par un plan massif de soutien à l’emploi en concertation avec les organisations représentatives des salarié.es de la culture.

• Des moyens pour garantir les droits sociaux - retraite, formation, médecine du travail, congés payés, etc.- dont les caisses sont menacées par l’arrêt des cotisations.

Une manif de soutien a lieu ce samedi à 14h devant le théâtre occupé.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Pour rappel, Drahi  ce n'est pas seulement un patron de combat dans les entreprises dont il s'est emparé (à l'aide d'une opération boursière LBO s'agissant de SFR), c'est aussi un oligarque qui a fait main basse sur de nombreux médias pour défendre les intérêts de sa classe.

C'est ainsi qu'il contrôle  L'Express, BFM TV et RMC.

C'est tout cela qu'il va nous falloir remettre en cause pour défendre efficacement nos intérêts et ceux du peuple car les oligarques véritable cinquième colonne ce n'est pas seulement en Russie qu'ils existent.

N'en déplaise aux chiens de garde des médias !______________________

 

SOURCE

Le Monde

Malgré la bonne santé de l’opérateur télécoms, la direction veut se séparer de 17,7 % de ses salariés d’ici à 2025

Chez Altice, les plans d’économies s’enchaînent au rythme d’un métronome. Après le pôle médias, qui coiffe BFM-TV, RMC et leurs déclinaisons, c’est au tour de SFR de repasser par la case « plan social ». L’opérateur télécoms, qui avait annoncé la suppression de 5 000 emplois en 2016, soit un tiers de ses effectifs, va de nouveau mettre en œuvre un plan massif de réduction des coûts. Il souhaite se séparer de 1 700 salariés d’ici à 2025 (17,7 % de ses salariés), afin de « rester compétitifs dans [un] environnement très concurrentiel », selon un communiqué. L’annonce a été faite, mercredi 3 mars, lors d’un comité social et économique (CSE).

Dans le détail, les boutiques, qui emploient 2 300 personnes en CDI, selon les syndicats, et dont la direction déplore une « baisse de fréquentation », verront leurs effectifs réduits de 400 personnes. Les 1 300 autres suppressions de postes vont concerner la partie « opérateur », qui emploie 7 300 CDI. Les centres d’appels – 2 500employés – ne sont pas concernés.

Dans un message adressé à ses équipes, Grégory Rabuel, le directeur général de SFR, invoque « une concurrence exacerbée, des tarifs toujours très bas, une croissance exponentielle des usages, un transfert des revenus vers les acteurs de l’Internet, ou une réglementation pénalisante », probablement en référence à l’interdiction faite à SFR de recourir à son équipementier, le chinois Huawei, pour déployer son réseau 5G, la dernière génération de téléphonie mobile. De ce fait, l’opérateur devra renouveler une partie de ses équipements.

« C’est complètement incohérent par rapport aux orientations stratégiques qui nous étaient présentées il y a seulement cinq mois [qui ne faisaient pas état des conséquences de la crise pour l’entreprise]. Aujourd’hui, la direction noircit le tableau, alors qu’il n’y a pas d’éléments nouveaux. Il y a tromperie sur la marchandise », déclare Xavier Courtillat, délégué syndical central CFDT, qui rappelle que cette coupe dans les effectifs intervient alors que le « new deal », qui fixait les conditions de départ du précédent plan, est arrivé à échéance au 31 décembre 2020.

« Sous le choc »

« Ce chiffre est incompréhensible pour une entreprise en croissance. Elisabeth Borne [ministre du travail] et Bruno Le Maire [son collègue de l’économie] vont-ils demander des comptes à l’entreprise ? », s’interroge Abdelkader Choukrane, de l’UNSA, le syndicat majoritaire de SFR. Jeudi 4 mars, de nouvelles discussions devaient commencer, la direction souhaitant faire signer aux instances représentatives un « accord de méthode », qui graverait dans le marbre les conditions de départ. « On veut comprendre les raisons de ce plan, s’assurer que l’on ne va pas produire de nouveaux chômeurs et avoir des engagements pour ceux qui restent, sinon nous ne signerons pas », prévient le représentant de l’UNSA.

Le CSE de SFR a décidé de se faire assister par le cabinet Sextant pour analyser la validité de ce plan, en fonction, en particulier, de l’honnêteté des informations qui lui ont été transmises. Les élus disent se réserver la possibilité de saisir la justice.

« Ces gens, tout ce qu’ils savent faire, c’est gagner de l’argent, pas associer des salariés à un projet. Depuis vingt et un ans que je suis dans cette boîte, je ne la reconnais plus, c’est du gâchis sur toute la ligne », s’insurge Sylvie Fondacci, de la CGT. Même si la situation sanitaire – qui oblige la majorité des salariés à télétravailler – réduit les capacités de mobilisation du personnel, Mme Fondacci décrit une société, où les salariés étaient « en souffrance » depuis plusieurs années… Et désormais « sous le choc » des dernières annonces.

La pilule est d’autant plus difficile à avaler que SFR est loin d’être en difficulté. En 2020, la branche télécoms d’Altice a vu son chiffre d’affaires progresser de 2,4 %, à 10,6 milliards d’euros et son Ebit­da (résultat brut d’exploitation) de 3 %, à 4,2 milliards, mieux qu’Oran­ge, dont les ventes et le résultat sont restés stables. L’opérateur au logo rouge et blanc a même gagné des abonnés fixes et mobiles.

Un calendrier pas anodin

Insuffisant pour un groupe à la recherche de la moindre économie. En 2020, SFR avait déjà été épinglé après avoir recouru massivement au chômage partiel pendant le premier confinement, alors que son activité n’avait quasiment pas souffert. Et l’opérateur est allé, selon Le Parisien, jusqu’à supprimer les tickets-restaurants de 2 000 salariés en télétravail.

La rumeur d’un plan circulait de longue date dans l’entreprise. Armando Pereira, l’homme de la réduction de coûts, fidèle allié de Patrick Drahi depuis trois décennies, et réellement à la manœuvre chez Altice, avait déjà évoqué une telle perspective en décembre 2020, lors d’un échange avec les salariés : « Aujourd’hui, on réfléchit à des choses, oui. Il faut regarder le problème économique qui peut nous arriver, dans les mois à venir, on ne sait pas. Il se peut que l’on soit obligé de se réorganiser », avait-il dit, ce qui n’avait pas manqué d’alerter les syndicats.

Mais le calendrier est tout sauf anodin. L’annonce intervient après le retrait de la société de la Bourse d’Amsterdam le 26 janvier. Pendant des mois, Patrick Drahi a bataillé pour racheter les 50 % d’actions Altice qu’il ne possédait pas encore. Accusé de profiter de la crise sanitaire pour ramasser les titres à bon prix, il avait été par deux fois obligé de revoir à la hausse l’offre proposée. Finalement, il a dû débourser 3,1 milliards d’euros, une somme qu’il a entièrement empruntée. Depuis, il a habilement réussi à se refaire une santé financière.

Le 4 février, SFR a vendu les tours télécoms pour 2,65 milliards d’eu­ros, une manne qui a permis à Patrick Drahi de se désendetter personnellement… Tout en s’attirant des critiques. L’agence S&P, qui aurait préféré le voir alléger la lourde dette de l’entreprise, a qualifié, le 24 février, son management de « faible », privilégiant ses propres intérêts, sans regarder ceux des autres parties. Là aussi, le fait d’avoir attendu le retrait de la Bourse, privant de facto les précédents actionnaires de pouvoir profiter de l’opération, a été critiqué.

En taillant de nouveau dans les coûts, M. Drahi ne serait-il tout simplement pas en train d’habiller la mariée, afin de la vendre ou d’envisager, plus tard, une prochaine introduction en Bourse, pour réaliser une nouvelle culbu­te financière ? « Non ! Patrick Dra­hi, notre actionnaire à 100 %, nous soutient très fortement, personnellement, financièrement et quotidiennement », a répondu Grégo­ry Rabuel, interrogé par Les Echos, mercredi. 

par  Sandrine Cassini Et Vincent Fagot

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Le Conseil national des universités, abrégé par le sigle CNU, est une instance consultative et décisionnaire française chargée en particulier de la gestion de la carrièredes enseignants-chercheurs (professeurs des universités et maîtres de conférences). Les principes de liberté de l’enseignement supérieur2 et d’autonomie de la recherche ont conduit à accorder aux enseignants-chercheurs des garanties statutaires spécifiques.

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SOURCE : La Montagne

Publié le 03/03/2021 

Mécontents des négociations en cours, une centaine de salariés d'Aubert & Duval en grève aux Ancizes (Puy-de-Dôme) 

À l'appel de la CGT, les salariés se sont réunis devant l'usine des Ancizes 
Une centaine de salariés ont fait grève ce mardi 2 et mercredi 3 mars de 11 heures à 15 heures devant le site des Ancizes pour manifester leur mécontentement sur les négociations en cours.

 

"On perd déjà de l’argent avec le chômage partiel, mais en plus, la direction nous demande de donner un jour de RTT, de renoncer à la prime de poste quand on n’est pas sur le site et de faire une croix sur l’intéressement »,

énumère Manuel Puchol, délégué syndical CGT, au moment d’évoquer les raisons de cette grève.

Ces dernières semaines, Aubert & Duval, qui compte 1.440 salariés dans les Combrailles, a annoncé la suppression de 144 postes en CDI aux Ancizes dans le cadre d’un plan de restructuration de l’emploi.

Les négociations toujours en cours
Depuis, des négociations ont été engagées autour de l’activité partielle longue durée (APLD), du coût du travail, de l’accord de performance collectif et des ruptures de contrats conventionnelles.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Malgré la crise, 1255 milliards de dollars ont été versés en dividendes aux actionnaires en 2020

En 2020, on aurait pu s’attendre à ce que la chute d’activité liée au Covid-19 et à la mise en place de mesures de couvre-feu et de confinement limite les versements de dividendes aux actionnaires au niveau mondial. Il n’en a rien été. Alors qu’une crise économique d’une grave ampleur s’est amorcée et sera sans doute durable, les actionnaires ont continué à être fortement rémunérés.

La société de gestion d’actifs Janus Henderson vient de publier à ce sujet une étude éclairante (Global dividend index de février 2021). Celle-ci indique notamment que « Les dividendes mondiaux ont fait preuve d’une résilience remarquable au cours de cette année très particulière. Sur l’ensemble de l’année 2020, dont le premier trimestre a été normal, les dividendes totaux ont chuté de 12,2% pour atteindre 1 255 milliards de dollars US, ce qui est supérieur à notre scénario le plus favorable de 1 210 milliards de dollars US grâce aux excellents résultats enregistrés en fin d’année ».

L’étude précise également que les deux tiers des sociétés ont maintenu leurs dividendes ou les ont augmentés. Seule une société sur huit les a annulés. Dans certaines régions du monde comme l’Amérique du Nord, le niveau de versement de dividendes atteint même des records : 549 milliards de dollars, soit une hausse de 2,6% par rapport à 2019.  Au niveau mondial, les versements de dividendes retrouvent leur niveau de 2017, qui étaient leur point le plus élevé depuis au moins 2009, date de création de l’étude Global dividend index. On n’observe donc pas du tout la baisse qui avait suivi la crise financière de 2008.

Les dividendes devraient retrouver la croissance en 2021

A noter également que, selon cette étude, la baisse des dividendes a en particulier concerné les banques qui payent en règle générale une partie importante des dividendes mondiaux et dont les versements ont été réglementés en 2020, en particulier par la Banque centrale européenne dans la zone euro. Nombre d’entre elles vont sans doute rattraper en 2021 la baisse de versements de 2020. Par exemple, le Crédit Agricole a annoncé qu’il allait verser 2,3 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2021, pour compenser ainsi le moins perçu de 2020. La BCE estime que les distributions de dividendes des banques de la zone euro devraient s’établir entre 10,5 milliards et 11 milliards d'euros en 2021. Même la Société Générale, qui n’a réalisé aucun bénéfice en 2020, va puiser dans ses fonds propres pour verser des dividendes cette année.

Même chose du côté des assurances. Axa qui, à cause de la crise du Covid 19, a vu ses résultats s’effondrer en 2020, va verser 3,4 milliards d’euros en dividendes à ses actionnaires en 2021, soit exactement la somme qu’il avait prévu de verser avant la crise. Ce phénomène de rattrapage devrait se généraliser. D’après l’étude de Janus Henderson « Il est fort probable que les sociétés versent des dividendes extraordinaires en 2021, profitant de leurs solides liquidités pour récupérer une partie des pertes accusées par les distributions en 2020. ». Ainsi, les dividendes pourraient être à nouveau en croissance au niveau mondial en 2021 malgré la crise économique que nous traversons.  

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Des consultants santé de BFM TV verbalisés dans un restaurant clandestin

Le Canard Enchaîné révèle que des journalistes consultants santé de BFM TV ainsi que des membres de l’AP-HP auraient été verbalisés pour avoir diné clandestinement dans un restaurant.

Révélations du Canard Enchainé

Selon le Canard Enchaîné, des journalistes de BFM TV ainsi que des « cadors de l’Assistance Publique Hopitaux de Paris, un gradé de la brigade des sapeurs-pompiers, tous consultants de la chaîne » auraient été surpris, fin février, en train de festoyer dans un restaurant clandestin. Situé à proximité des locaux de BFMTV, cet « établissement à la mode » aurait servi de lieu à des diners interdits.

Un scandale qui a créé la polémique sur les réseaux sociaux. Alors que les journalistes de BFM passent leurs journées à diffuser une lecture gouvernementale de l’épidémie qui fait reposer la responsabilité de sa circulation sur la population, ceux-ci semblent en effet s’octroyer le droit d’organiser des diners festifs.

Alors que ce matin encore, la chaîne n’hésitait pas à réaliser un reportage évoquant l’idée que les « les bars à chicha » seraient « responsables de la transmission du virus chez les jeunes », l’anecdote a de quoi faire sourire.

Comme ironise Le Canard et de nombreux twittos, plutôt que de réaliser des reportages pour faire la leçon à la population, c’est sur son « arrière-cuisine » que BFM devrait plutôt enquêter...

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Assurance-chômage : 800.000 chômeurs verront leur indemnisation baisser de 20% en moyenne

Alors que la réforme assurance chômage vient d’être actée, la catastrophe sociale est déjà en vue : 800 000 chômeurs verront leurs allocations baisser de 20% en moyenne. Le gouvernement continue ses attaques contre les plus précaires.

Réforme de Macron

Crédit photo : PASCAL GUYOT / AFP

« Alors que le chômage a augmenté de 7,5 % sur l’année 2020 avec un nombre de demandeurs d’emploi qui avoisine les 4 millions et que les suppressions d’emplois s’accélèrent (80 000 licenciements ou emplois menacés depuis le début de la crise sanitaire), le gouvernement et sa ministre du travail Élisabeth Borne se sont empressés de mettre en place la réforme de l’assurance chômage qui va frapper de plein fouet les secteurs les plus précaires du salariat, déjà durement touchés par la crise », voilà ce que nous écrivions hier.

Avec cette réforme, le gouvernement compte faire près d’un milliard d’euros d’économie chaque année d’après l’Unedic, notamment en changeant le calcul du salaire de référence qui pénalisera principalement les travailleurs qui enchaînent les contrats courts, et en étalant les indemnités dans le temps. Dans une vidéo de vulgarisation, TF1 donne des exemples de réévaluation de l’indemnité versée : un smicard qui cumule des CDD d’un mois et qui touchait 985€/mois pendant 8 mois selon l’ancien modèle, ne touchera plus que 667€/mois pendant 14 mois. Une coupure criminelle en pleine crise économique.

En effet, pour les travailleurs et couches les plus précaires, la crise devient de plus en plus difficile à vivre. Les emplois sont supprimés et les aides s’amenuisent. Or le nouveau système de calcul de chômage entrera en vigueur le 1er juillet et [le Ministère du Travail lui-même prévoit une baisse des allocations pour 800 000 personnes. Cette baisse sera en moyenne de 22% selon les chiffres de l’Unédic (Union Nationale Interprofessionnelle pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce)→https://www.nouvelobs.com/social/20210302.OBS40858/assurance-chomage-ce-qui-change-avec-la-nouvelle-version-de-la-reforme.html#:~:text=Cette%20baisse%20sera%20de%2020,pris%20en%20compte%20sera%20plafonn%C3%A9.].

Bien que la Ministre Elisabeth Borne déclare sur le plateau de BFM que « cette réforme est nécessaire pour lutter contre la précarité », la réalité c’est que pour toucher une allocation il faudra dorénavant avoir travaillé 6 mois au cours des 24 derniers mois… Pourtant, comme l’explique le journal l’Obs : « l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoit au contraire une hausse du taux de chômage à 10,6 % fin 2021, contre 8,1 % avant la pandémie ».

La priorité du gouvernement n’est pas d’aider les plus précaires à faire face à la crise, mais seulement de prendre des mesures qui cachent la misère tant bien que mal.

D’autant plus que les jeunes sont particulièrement impactés par la baisse des allocations, étant moins couverts par le chômage car contraints à enchaîner les contrats courts, les CDD et emplois d’intérims. La Ministre du Travail se défend en entendant « dissuader les entreprises de recourir de façon excessive à des contrats courts », contradictoirement avec la plateforme 1 jeune 1 solution qui renvoie en réalité les jeunes vers Pôle Emploi qui leur offre 20 000 emplois précaires.

La seule réponse du gouvernement face à la crise c’est donc de pérenniser une précarité déjà existante en exigeant des couches populaires de se conditionner à l’austérité. Et pendant que le gouvernement cherche à économiser le moindre sous sur le chômage des travailleurs, il offre des milliards au patronat.

Si la logique du gouvernement est de niveler l’ensemble du système de l’assurance chômage vers le bas comme il prévoyait déjà de le faire pour la réforme des retraites, nous revendiquons au contraire que toutes les allocations et aides aux plus précaires soient augmentés. Cela serait possible via à un impôt sur les grandes fortunes : de meilleurs conditions de vie et de travail, défendre les acquis des travailleurs, voilà pourquoi il faut se battre !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les hautes autorités politiques des Yvelines oublient la loi

L'image ci-dessus provient de l'ancien film comique La Loi c'est la loi dont la vedette était Fernandel. "Une déclaration inexacte peut vous attirer de graves ennuis", disait l'affiche derrière l'acteur costumé en douanier.

 

Aujourd'hui, pour le monde de la politique, existe la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. HATPV en abrégé que le commun de nos citoyens ne connait pas et semble-t-il, également quelques ténors de la vie publique dans le 78.

Pris sur Contrib'City, un extrait, puis la totalité de l'article en lien:

"De nombreux hauts élus des Yvelines (78) ont tendance a délaissé la haute autorité pour la transparence de la vie publique ou bien à garder pour cette dame un amour bien discret. Pure coïncidence, c'est au moment où contrib.city a commencé à publier au sujet de la HATVP que certains politiciens de ce département se sont souvenus de cette jeune institution. (...)"

Et Contrib'City de mettre sur le devant de la scène pour ses oublis Pierre Bédier, Président du Conseil départemental des Yvelines depuis 2014 et Vice-président de l'établissement public de coopération interdépartemental Hauts-de-Seine-Yvelines.

Et Contrib'City de rappeler la loi du 11 octobre 2013 créant la HATPV et punissant de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende tout omission de déclaration par les maires des communes de plus de 20 000 habitants, les conseillers départementaux et les présidents et vice-présidents des conseils départementaux.

Concernant Pierre Bédier, désormais, la HATVP indique que sa nouvelle déclaration est en cours de traitement. Sans aucune sanction à la clé: note de ma pomme.

Et du coup, obligatoirement, cette image ci-dessous ne correspond en rien à cette chronique :

Les hautes autorités politiques des Yvelines oublient la loi

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Jeudi 4 mars 2021, deuxième réunion NAO (négociation annuelle obligatoire).

 

La CGT fera un point sur les revendications et les attentes des salariés à la direction.

Deuxième réunion NAO Unilever Le meux

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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