SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alors que la crise bat son plein et que le nombre de chômeurs ne va qu’en augmentant, le CAC 40 ne s’est jamais porté aussi bien et partage ses gains monstrueux avec ses actionnaires. En parallèle, alors que les services publics sont au bord de la rupture, le gouvernement a inondé de subventions ces multinationales.

En pleine crise, le CAC40 va verser 51 milliards de dividendes aux actionnaires !

Depuis le début de la crise sanitaire qui n’en finit pas, l’économie s’est vue paralysée à tous les niveaux. C’est pour calmer les inquiétudes des grands patrons que Macron a décidé de verser des aides publiques de plusieurs centaines de milliards à ces derniers pour contrebalancer les effets néfastes de la crise sur l’économie, et soi-disant préserver les emplois. Pourtant le nombre de nouveaux chômeurs depuis le début de la COVID 19 s’élève déjà à plus de 800 000 et les bénéfices du CAC 40 n’ont jamais été aussi grands.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : « Près de 300 milliards d’euros de prêts garantis par l’État, un plan d’urgence à 110 milliards d’euros, dont 7 milliards d’euros pour Air France et 5 milliards pour Renault, un plan tourisme, un plan automobile, un plan aéronautique, pour la relocalisation industrielle, des baisses d’impôts, un plan de relance annoncé à 100 milliards », rapporte une étude de l’observatoire des multinationales et un article s’y référant de Bastamag.

Les aides de l’état n’ont jamais été aussi hautes, et les dividendes n’ont plus. Visiblement la crise n’a eu des effets néfastes que pour les travailleurs qui ont soit été licenciés, soit ont travaillé en première, deuxième ou troisième ligne, tous plus ou moins exposés au virus. La maigre compensation de la prime COVID n’a même pas été accordée systématiquement, voire très peu même, au sein des entreprises.

Sous couvert de la crise sanitaire, l’argent publique n’a jamais été mis autant à contribution pour alimenter les portes-feuilles des multinationales. En effet, comme le rapporte l’étude de l’observatoire des multinationales, « avant la crise de 2008-2009, les aides publiques aux entreprises ne représentaient "que" 65 milliards d’euros par an. En 2015, la somme était passée à 150 milliards d’euros annuels. En 2020, au nom de l’épidémie de Covid, ce chiffre a bondi pour dépasser les 300 milliards d’euros, plaçant la France au premier rang en Europe. »

Des chiffres éloquents pour le président des patrons qui sait y faire quand il s’agit de chouchouter les grands patrons, alors qu’en parallèle les hôpitaux publiques sont au bord de l’explosion et que l’épidémie continue ses ravages, que des étudiants crèvent de faim et connaissent des situations d’extrême précarité, et que les rangs de chômeurs ne cessent de grandir.

Le budget alloué aux entreprises représente l’équivalent de la construction de 100 hôpitaux publics, l’ensemble des dépenses annuelles pour les 960 000 personnels des hôpitaux publics, l’équivalent de 30 000 euros annuels par étudiant.e pour financer ses études, ou encore 1000 fois le plan de relance de la culture mis en place par Bachelot.

En parallèle, pour permettre aux entreprises de conserver leurs meilleurs éléments à très bas coûts, le gouvernement a pris l’onéreuse responsabilité de payer le chômage partiel des salariés permettant aux multi-milliardaires de faire encore des économies, toujours au dépend des fonds publiques. Ce que Macron appelle un « bouclier anti-licenciement » n’est en réalité qu’une mesure supplémentaire au grand patronat qui en contre partie ne se prive pas de licencier des milliers de salariés et de fermer de multiples sites, profitant de la crise pour délocaliser toujours plus.

Pour n’en citer que quelques uns, le groupe AirFrance, principal actionnaire du site Roissy-CDG, a bénéficié d’une aide de 15 milliards d’euros, 30000 emplois sont menacés sur le site. Le groupe Renault a reçu une aide de plusieurs milliards d’euros et a annoncé 15 000 licenciements dans le monde et 4600 en France. Nous soutenons d’ailleurs la grève en cours des salariés de Caudan en Bretagne contre le géant de l’automobile Renault. Et pour finir, le groupe Sanofi se permet de verser 3,94 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, et supprime en parallèle 1700 emplois en Europe, dont 1000 en France.

Bien conscient des sommes astronomiques générées cette année, le CAC 40, sur la préconisation de l’AFEP (Association française des entreprises privées), lobby regroupant les plus grandes entreprises françaises présidé par Laurent Burelle président de Plastic Omnium, ont fait mine de suivre la recommandation de baisser de 25 % leurs dividendes. En réalité Bastamag montre que cette démarche n’a été suivie que part une minorité d’entreprises et certaines d’entre elles n’ont pas hésité à même les augmenter : Teleperformance (+26,3 %), Vivendi (+20 %), Schneider Electric (+8,5 %), Danone (+8,2 %), Dassault Systèmes (+7,7 %), Total (+4,7 %), Sanofi (+2,6 %), Air Liquide (+1,9%).

Cette étude de l’observatoire des multinationales met en exergue l’irrationalité du système capitaliste et les sommes astronomiques qui circulent dans les hautes sphères, au service de l’intérêt d’une minorité contre celui de la majorité. La crise de la COVID 19 a révélé à tous que c’était les travailleurs qui permettaient au monde de tourner, et pourtant ce sont ces mêmes personnes qui doivent payer la crise aux dépens du grand patronat qui continue de se remplir les poches, et du gouvernement qui méprise les travailleurs. Il devient nécessaire de s’organiser et de construire une réponse de l’ensemble de la classe ouvrière et des secteurs exploités et opprimés pour reprendre nos affaires en mains et les arracher de celles des capitalistes.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
À Bruxelles, la France se fait le porte-parole du MEDEF contre la transparence fiscale

Bercy continue de servir les intérêts du patronat avec un document présenté au parlement européen dans le cadre du projet de loi sur l’évasion fiscale. Le dit-document, en partie rédigé par le MEDEF, qui résume la position du gouvernement français sur la question, invalide et annihile tout espoir d’efficacité concernant cette loi sur la transparence des entreprises européennes.

Gouvernement des riches

Crédits photo : AFP

Lors des discussions entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens sur la lutte contre l’évasion fiscale au sein de l’U.E, la France s’est faite l’avocate du patronat français. En effet, selon le média en ligne Contexte, une note émise par le ministère de l’Économie et des Finances a circulée à Bruxelles. Dans cette note, « rédigée sur les recommandations toujours fructueuses du MEDEF », et « coécrite par une experte en fiscalité du groupe » Ainsi, comme l’explique le journal L’Humanité : « Ce texte, qui se base sur les préconisations du Medef, a même été coécrit par une experte en fiscalité du lobby patronal, comme le révèlent les métadonnées du document. »

Dans le document, Bercy se positionne en faveur de : « garantir la possibilité d’une exemption de publier des informations pendant six ans, et la limitation géographique du traçage de la comptabilité des entreprises françaises », anéantissant purement et simplement l’illusion d’une volonté de transparence de la part du lobby patronal. Alors que le texte proposé défendait « le principe d’une comptabilité (“reporting”) pays par pays des entreprises, pour éviter l’optimisation fiscale au profit des pays où l’imposition des bénéfices est la plus avantageuse », comme l’explique Le Huffing Post, Bercy préconise les données des pays hors union européenne soient mélangées. Exception faite de l’activité dans quelques menus paradis fiscaux, cela permettrait de diluer les informations.

La délicieuse ironie concernant l’identité des auteurs de ce document et son contenu nauséabond a fait réagir de parts et d’autres, les O.N.G CCFD Terre Solidaire, Oxfam France et Transparency International France ont ainsi dénoncé dans un communiqué « l’obscène impunité du MEDEF à torpiller les négociations » entre les institutions européennes et la France. L’organisation patronale préfère ainsi protéger au beau milieu d’une colossale crise sanitaire et économique, les intérêts de multinationales, cherchant à tout prix à freiner la lutte contre l’évasion fiscale, agissant dans l’impunité la plus décomplexée.

Ces révélations ne nous sont malheureusement pas totalement étrangères, les liens existant entre le grand patronat français et le gouvernement se faisant de plus étroits. Une collusion déjà bien connue, et qui se voit exemplifiée une nouvelle fois, cette manœuvre, s’ajoutant à la longue liste des mesures d’aides et de soutien du gouvernement aux grandes entreprises du CAC 40. Pourtant, ces dernières s’apprêtent déjà à verser 51 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires, en pleine pandémie. Mais ce sont elles et les évadés fiscaux, que le gouvernement préfère soutenir, alors que les travailleurs payent les conséquences de la crise. Pourtant, dans le monde l’évasion fiscale représenterait près de 427 milliards de dollars, et la France serait le quatrième pays le plus affecté selon un rapport de Tax Justice Network.

Ces discussions sur les mesures de transparences scellent donc une énième fois la complicité de l’État français avec les dirigeants économiques qui trouvent toujours un appui confortable à Bercy ou dans les autres ministères, évidemment toujours au dépit du bon sens et de l’intérêt du salarié ordinaire.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Non au licenciement de Lazare Razkallah et des TUI ! Les soutiens réunis à Nanterre

Ce mercredi, un rassemblement était appelé à l'occasion du passage devant l'inspection du travail de Lazare Razkallah, délégué CGT TUI France licencié dans le cadre du PSE massif du groupe qu'il a combattu. Les soutiens étaient réunis devant la DIRECCTE à Nanterre pour montrer leur solidarité.

Non au PSE !

Crédits photo : Révolution Permanente

Ce mercredi 28 avril, un rassemblement était organisé en soutien à Lazare Razkallah, délégué CGT TUI France menacé de licenciement. Un événement symbolique, à l’occasion du passage devant l’inspection du travail du délégué syndical dont le licenciement dans le cadre du PSE doit être validé par l’administration. Comme l’expliquait le militant à L’Echo Touristique : « C’est ma façon de ne pas partir dans l’indifférence la plus totale. Et c’est aussi une opportunité pour faire passer un message à la Direccte des Hauts-de-Seine : TUI France est une machine à plan social, et ça ne s’arrêtera pas. Celui que nous vivons actuellement est très violent. »

Pour l’occasion, des salariés de TUI France et des soutiens étaient présents aux côtés de Lazare Razkallah. De Gaël Quirante de SUD Poste 92 à Ahmed Berrahal de la CGT RATP, Tiziri Kandi de la CGT HPE en passant par les grévistes de Ibis Batignolles, les Monoprix, différents secteurs étaient présents ont exprimé leur solidarité au micro devant la DIRECCTE à Nanterre.

De son côté Lazare Razkallah a expliqué à Révolution Permanente : "On a voulu marquer le coup sur mon licenciement dans le cadre du PSE terrible qu’on a subi. Près de 30 salariés protégés vont passer devant l’inspection du travail et je fais partie des premiers. On veut également dénoncer la collusion entre la DIRECCTE (l’Etat) et les entreprises. Ils travaillent main dans la main !"

Le rassemblement a également été l’occasion de rappeler et d’appeler à la manifestation du 12 juin impulsée par les TUI aux côtés d’autres secteurs.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La casse de la SNCF s'amplifie. Le palais de l'Elysée a autorisé la SNCF à vendre ERMEWA à des intérêts privés étrangers, sa filiale à 100% de location de wagons marchandises et propriétaire des wagons tractés par Fret SNCF.

Macron plombe le fret ferroviaire

Une bonne affaire pour le consortium formé par deux fonds de pension allemand et québécois : ERMEWA affiche une chiffre d'affaires de 480 millions d'euros et une marge bénéficiaire de 271 millions d'euros en 2020.

Bruxelles va sûrement apprécier au nom de la concurrence privée libre et non faussée. Le ministre français des finances vient d'apporter à la Commission européenne son plan de casse, notamment de l'industrie française, pour que l'UE du capital l'avalise.

La CGT-Cheminots communique:

Dans un contexte de réduction de l’offre de fret ferroviaire, c’est pourtant aux enchères que le groupe SNCF vend sa filiale.

Plusieurs candidats ont enchéri jusqu’à ce que le « commissaire-priseur » Farandou adjuge Ermewa pour 3,2 milliards d’euros à deux fonds de pension allemand et québécois (CDQP et DWS) !

Le groupe Ermewa, détenu à 100 % par SNCF depuis 2010, est le deuxième groupe européen de location de wagons et le leader mondial de la location de conteneurs-citernes. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 489 M€ pour une marge de 271 M€ en 2020 et emploie près de 1 200 personnes.

Le groupe Ermewa gère une flotte diversifiée de plus de 40 000 wagons et 60 000 conteneurs-citernes et exploite sept ateliers en France et en Allemagne.

Une part très importante de ce matériel roulant provient de FRET SNCF, qui a cédé pour l’euro symbolique tout son potentiel wagon depuis 10 ans.

Fret SNCF loue aujourd’hui ses propres wagons à Ermewa pour 12 millions d’euros par an en moyenne.

En bradant cet actif stratégique qui est un atout majeur pour le fret ferroviaire, État et direction font le choix des marchés financiers internationaux au détriment des besoins de la Nation.

L’Exécutif a décidé de vendre les actifs de la SNCF plutôt que de lui venir en aide directement ; et cela uniquement pour maintenir la trajectoire financière imposée par la réforme de 2018, en dépit du contexte économique de la période.

Le Gouvernement prend le risque de mettre à mal (une nouvelle fois) l’industrie française en cédant cette entreprise à des fonds de pension.

Loin de la politique de relance du FRET ferroviaire et notamment de FRET SNCF, la direction assume totalement cette vente. Pourtant, les locations de wagons pour FRET SNCF s’en trouveront sans nul doute augmentées alors que l’activité est en survie.

Contrairement à ce qui est mis en avant par la direction, il s’agit bien d’une filiale stratégique. La céder prive le groupe SNCF d’un outil de relance du FRET ferroviaire et comporte des risques pour la maintenance SNCF, en charge jusqu’alors de ces wagons.

La vente d’ERMEWA confirme que le plan lancé par le Gouvernement en septembre 2020 s’appuie sur une politique libérale éculée qui ne peut en aucun cas assurer un développement du transport de marchandises par le train.

La Fédération CGT des Cheminots opposée à cette vente dès le début du processus continuera d’exiger la réinternalisation de filiales dans une entreprise unique et intégrée : LA SNCF.

À l’appui des « 13 révolutions » qu’elle a formulées dans son projet « Ensemble pour le FRET » elle continuera de porter un véritable projet de développement pour le FRET ferroviaire !

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les salariés du site Knorr de Duppigheim se mobilisent pour la deuxième fois ce 28 avril. Ils organisent une marche pour le maintien de leur activité, suivie d'une manifestation. Le 25 mars, la multinationale Unilever a annoncé la fermeture de leur usine. Au total, 261 emplois sont menacés.

 Les salariés du site Knorr se mobilisent le 28 avril contre la fermeture de l'usine de Duppigheim. • © Charlotte Rothéa / France Télévisions

Les salariés du site Knorr se mobilisent le 28 avril contre la fermeture de l'usine de Duppigheim. • © Charlotte Rothéa / France Télévisions

Les soupes en brique ne se vendent plus, c’était l’un des arguments avancés par le géant néerlando-britannique Unilever le 25 mars, à l’annonce de la fermeture de son usine Knorr à Duppigheim (Bas-Rhin). Ce mercredi 28 avril, la colère n’est toujours pas retombée chez les 261 salariés concernés. Dès 9h30, ils se sont mobilisés, une fois de plus, pour le maintien des activités du site, implanté depuis 1983.

"Cela fait 19 ans que j'y suis, c'est une bonne partie de la vie professionnelle qui s'effondre. On se demande pourquoi on s'est donné autant pour une entreprise qui ne voit pas les employés mais que les profits", constate  Joël Ferreira. Pascal Ziegler, délégué syndical CGC CFE, demande aux salariés de se battre.. "On sait qu'Unilever est revenu deux fois sur ses décisions en Allemagne et en Italie de fermer un site. On espère qu'ils le feront pour le site de Duppigheim. On peut fabriquer en Alsace de la soupe de qualité à un prix correct pour Unilever", assure-t-il.

Après une marche prévue entre l'usine et la mairie, les salariés vont manger ensemble et manifester à 13 heures. Une pétition en ligne a été lancée par les syndicats et a déjà récolté plus de 21.000 signatures.

70 postes relocalisés

Après son annonce, le groupe avait fait savoir qu'un dispositif de transition professionnelle renforcé serait mis en place. 70 postes seront proposés chez Unilever dans le quart Est de la France au sein des usines de Chevigny en Côte-d’Or, Saint-Dizier en Haute-Marne et Compiègne dans l’Oise.

france3-regions.francetvinfo.fr

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Loin de se fier aux déclarations, promesses, esquives du pouvoir macronien les travailleurs ont pris leur destin en main

Et au lieu de condamner l'action les dirigeant de Renault feraient mieux de négocier et de revenir sur leur décision de fermeture et de vente de l'usine!

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SOURCE : France Bleu

 

Les travailleurs occupent la fonderie de Bretagne

Les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan près de Lorient "retenaient" sept membres de la direction depuis mardi midi pour protester contre la vente du site par Renault. Ils les ont finalement laissés sortir dans la soirée, vers 22h30.  

 
 "Ils pouvaient sortir quand ils voulaient. On demandait une discussion franche, mais on n'a pas pu discuter avec eux de la journée. Il n'a jamais été question de séquestration.
 
D’habitude, ils sortent à 21 heures, là ils sont sortis à 22 heures. Ils sont restés toute la journée à dire qu'ils étaient séquestrés, ce qui est absolument faux."

Le maire de Caudan ne partage pas la méthode mais "comprend"

Le maire de Caudan, Fabrice Vély, a un son de cloche un peu différent : "Les cadres ont été retenus, empêchés de sortir à plusieurs reprises jusqu'à une médiation dans la soirée d'après ce que le préfet m'a expliqué donc on ne peut pas dire qu'ils étaient libres de leur mouvement". Il ne partage pas la méthode mais comprend "l'exaspération"des salariés : "Nous-mêmes, depuis un an, nous regardons cette revue stratégique menée avec beaucoup d'informations qui circulent et on attend des plans d'action. La mise en vente est une décision de Renault et à force d'annonces successives sans espoir, ça créé de l'exaspération et on a vu hier que ça peut déborder". 

Le maire de Caudan veut préserver l'image du site et met en avant les efforts réalisés sur la productivité. "Le récent communiqué de la revue stratégique donne des perspectives d'investissement pour la diversification et la modernisation donc c'est là-dessus que nous devons nous battre, avec ou sans Renault". 

Une trentaine de salariés a poursuivi l'occupation du site dans la nuit et d'autres actions sont envisagées ce mercredi. "On est prêt à aller jusqu'au bout. Ça fait un an qu'on se fait balader", explique Maël le Goff, "révolté".

Une délégation va être reçue ce mercredi matin à 11h30 à Lorient Agglo en présence notamment des maires de Lorient, Caudan et du président de la région Bretagne.

Mardi soir, la direction de Renault a condamné le blocage de l'usine et appelé à un "retour au calme immédiat". "Renault Group condamne fermement ces agissements, appelle à la levée du blocage et à un retour au calme immédiat", indique le groupe dans un bref communiqué, précisant que "la recherche d'un repreneur suit actuellement son cours afin de maintenir les activités du site et d'assurer la pérennité des emplois".

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
1er mai de lutte contre le capital et l'impérialisme, pour la libération des peuples et la Paix !
1er mai de lutte contre le capital et l'impérialisme, pour la libération des peuples et la Paix !
1er mai de lutte contre le capital et l'impérialisme, pour la libération des peuples et la Paix !

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un complot des généraux ? par Jean LEVY
Un complot des généraux ? par Jean LEVY

Depuis quelques jours, un certain nombre d'officiers supérieurs - en retraite - dont des généraux, ont rendu public un texte qui conteste avec vigueur la politique suivie par Emmanuel Macron et son gouvernement en matière de sécurité publique.  L'appel, qui se veut solennel, recommande la manière forte pour rétablir l'autorité de l'état.

Il est de tradition que de telles interventions publiques de militaires dans le domaine politique provoquent la réaction immédiate des forces qui se réclament de la "démocratie". Celles-ci y voient  une menace directe des institutions républicaines, L'histoire de France en fournit nombre d'exemples.  Aussi, l'appel des généraux" a fait soudainement fait monter la fièvre dans notre pays.

Du gouvernement, par la voix de la ministre des Armées, jusqu'aux syndicats, c'est à qui dénoncera le plus fort l'initiative des militaires, comparé au putsch des généraux factieux d'Alger en avril 1961...La République serait donc en danger...

La violence de ces réactions nous surprend. Notre blog n'a pas de sympathie particulière pour les militaires ainsi proscrits, mais la violence des prises de position à leur égard pose question. La violence latente dans les banlieues également.

Qui oserait dire que le pouvoir politique depuis les années 80, et Macron à la suite, ne sont pas responsables du climat d'insécurité engendré par une économie locale sous l'emprise de la drogue. Depuis  Chirac et Sarkozy, il est clair que les cercles dirigeants préfèrent avoir à faire à une délinquence chronique qu'à une activité syndicale et politique militante dans les cités.  

L'appel des militaires en retraite prévilégie la trique pour mâter les dealers. Qui en aurait douté ? Mais de là à faire de ceux-ci le danger premier pour la République, c'est masquer la réalité, c'est exonérer le pouvoir en place pour sa politique de misère et sa dictature feutrée à coup de lois toujours plus répressives. Détourner la colère sur les militaires retraités, c'est innocenter Macron et son clan pour leur politique au service des très riches : l'oligarchie qui n'a que faire de la nation française, de son passé comme de son avenir, voulant noyer la France dans le marécage européen.

Là est le vrai danger.  

Jean LEVY

 

Pour permettre à chacun de se faire une opinion, avec la vidéo (2'30") en pièce jointe, vous trouverez ci-après le texte de la tribune, signée par des militaires, qui alimente les prises de position de nos “politiques” de droite et de gauche.

Bonnes lecture et réflexion.

Texte intégral de la tribune publiée par des militaires haut gradés dans Valeurs Actuelles le 21 avril 2021.

« Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants »
20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme
À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé un appel pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d’engagement de ces hommes attachés à leur pays.

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale) »

Nota : beaucoup d’autres militaires ont signé cette lettre, pas seulement des généraux …

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
A Lille, des salariés de Carrefour mobilisés contre la revente des magasins

Les salariés des magasins Carrefour Eurallille et Lomme à Lille sont mobilisés contre l’annonce de la mise en location-gérance d'une quarantaine d’établissements, annoncée il y a environ deux semaines par l’entreprise.

Contre la casse sociale

Photo : BFM TV

Les employés des magasins Carrefour Euralille et Lomme se sont mis en grève samedi pour protester contre la mise en location-gérance annoncée par l’entreprise. Comme l’explique Marie Anne Debuyser (CGT Lille) au micro de BFMTV. Un politique visant à se débarrasser de toute responsabilité sociale vis-à-vis de ses employés tout en continuant à faire rentrer l’argent dans les caisses.

Cette décision a été prise dans le dos des travailleurs et travailleuses et contre leurs intérêts : “On va perdre tout nos acquis, on va travailler pour carrefour mais on sera plus carrefour en fait. On nous a revendu comme de la marchandise, on a pas notre mot à dire, on aura un autre contrat et on aurait pas le choix que de prendre ou de partir.” Au carrefour Lomme, près de 90% des salariés étaient en grève ce samedi contre le plan de l’entreprise. Une expression supplémentaire de la combativité des secteurs en première ligne de la crise sanitaire, qui s’était déjà exprimée récemment dans les grèves qui ont touché les Carrefour dans toute la France en début de mois.

Un communiqué national des syndicats du groupe expliquait d’ailleurs récemment : “« En sortant près de trois mille cinq cents personnes du groupe, Carrefour entend encore économiser sur les frais de personnel. En retombant dans les minima de la branche, les futurs ex-salariés qui seront en location-gérance perdront entre 800€ par an pour les plus anciens et jusqu’à 2000€ pour les nouveaux embauchés. » Pour Olivier Ginestar, « c’est une catastrophe ».
La location-gérance consiste à céder un établissement à un investisseur, ce qui engendre pour les employés un changement de contrat mais également d’un passage d’une convention collective à une convention par branche, qui leur est beaucoup moins favorable. Pour l’entreprise Carrefour, cette manoeuvre permet de se déléguer les responsabilités liées à la gestion des ressources humaines, tout en continuant à percevoir les bénéfices de ces magasins. En effet, Carrefour continuera à vendre sa marchandise et à percevoir une redevance de la part du locataire.

Une politique qui vient montrer l’hypocrisie du PDG de Carrefour City qui expliquait le 22 mars 2020 en début de crise sanitaire aux salariés : “Mais vous n’êtes plus seulement Carrefour ; vous êtes le service public de l’alimentation. Vous nourrissez les Français, et vous rappelez à tous que notre rôle est un rôle vital, un rôle social, un rôle profondément humain.”

Cette décision est prise alors que le groupe a annoncé un chiffre d’accord record en 2020, s’élevant à plus de 78 milliards d’euros, soit une hausse de 7,8 % de son chiffre d’affaires mondial. Un bénéfice gonflé par la pandémie du COVID-19, les magasins Carrefour étant considérés comme des magasins “essentiels”. Ainsi, pendant que la direction et ses actionnaires se remplissent les poches grâce à des travailleurs et travailleuses en première ligne depuis le début de cette crise sanitaire, elle n’a aucun scrupule à les précariser et à les traiter comme de simples contrats à brader.

La direction a notamment assigné en justice 7 grévistes du samedi 24 avril. Une répression dure organisée par l’entreprise alors que celle-ci s’apprête encore une fois à profiter de la crise sanitaire et des réformes de Macron pour attaquer le droit de grève et syndical.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever : Une acquisition dans les compléments alimentaires

(CercleFinance.com) - Unilever a annoncé hier soir la conclusion d'un accord en vue de l'acquisition Onnit, un fabricant américain de compléments alimentaires.

Onnit propose toute une gamme de produits pour la nutrition sportive, le renforcement de la digestion et la stimulation des défenses immunitaires, mais son produit-vedette est 'Alpha Brain', un supplément favorisant la mémoire, la concentration et les performances mentales, explique Unilever.

Le géant anglo-néerlandais des produits de consommation courante précise qu'Onnit restera basé à Austin (Texas), avec à sa tête son directeur général actuel, Jason Havey.

Les termes financiers de l'opération n'ont pas été dévoilés.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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