SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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1er mai de lutte contre le capital et l'impérialisme, pour la libération des peuples et la Paix !
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Un complot des généraux ? par Jean LEVY
Un complot des généraux ? par Jean LEVY

Depuis quelques jours, un certain nombre d'officiers supérieurs - en retraite - dont des généraux, ont rendu public un texte qui conteste avec vigueur la politique suivie par Emmanuel Macron et son gouvernement en matière de sécurité publique.  L'appel, qui se veut solennel, recommande la manière forte pour rétablir l'autorité de l'état.

Il est de tradition que de telles interventions publiques de militaires dans le domaine politique provoquent la réaction immédiate des forces qui se réclament de la "démocratie". Celles-ci y voient  une menace directe des institutions républicaines, L'histoire de France en fournit nombre d'exemples.  Aussi, l'appel des généraux" a fait soudainement fait monter la fièvre dans notre pays.

Du gouvernement, par la voix de la ministre des Armées, jusqu'aux syndicats, c'est à qui dénoncera le plus fort l'initiative des militaires, comparé au putsch des généraux factieux d'Alger en avril 1961...La République serait donc en danger...

La violence de ces réactions nous surprend. Notre blog n'a pas de sympathie particulière pour les militaires ainsi proscrits, mais la violence des prises de position à leur égard pose question. La violence latente dans les banlieues également.

Qui oserait dire que le pouvoir politique depuis les années 80, et Macron à la suite, ne sont pas responsables du climat d'insécurité engendré par une économie locale sous l'emprise de la drogue. Depuis  Chirac et Sarkozy, il est clair que les cercles dirigeants préfèrent avoir à faire à une délinquence chronique qu'à une activité syndicale et politique militante dans les cités.  

L'appel des militaires en retraite prévilégie la trique pour mâter les dealers. Qui en aurait douté ? Mais de là à faire de ceux-ci le danger premier pour la République, c'est masquer la réalité, c'est exonérer le pouvoir en place pour sa politique de misère et sa dictature feutrée à coup de lois toujours plus répressives. Détourner la colère sur les militaires retraités, c'est innocenter Macron et son clan pour leur politique au service des très riches : l'oligarchie qui n'a que faire de la nation française, de son passé comme de son avenir, voulant noyer la France dans le marécage européen.

Là est le vrai danger.  

Jean LEVY

 

Pour permettre à chacun de se faire une opinion, avec la vidéo (2'30") en pièce jointe, vous trouverez ci-après le texte de la tribune, signée par des militaires, qui alimente les prises de position de nos “politiques” de droite et de gauche.

Bonnes lecture et réflexion.

Texte intégral de la tribune publiée par des militaires haut gradés dans Valeurs Actuelles le 21 avril 2021.

« Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants »
20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme
À l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier de carrière et responsable du site Place Armes, une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires ont signé un appel pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique. Valeurs actuelles diffuse avec leur autorisation la lettre empreinte de conviction et d’engagement de ces hommes attachés à leur pays.

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.

Les généraux signataires :

Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère), général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille, général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S) Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne (2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S) Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS (Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE (Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie), général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND (Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale) »

Nota : beaucoup d’autres militaires ont signé cette lettre, pas seulement des généraux …

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
A Lille, des salariés de Carrefour mobilisés contre la revente des magasins

Les salariés des magasins Carrefour Eurallille et Lomme à Lille sont mobilisés contre l’annonce de la mise en location-gérance d'une quarantaine d’établissements, annoncée il y a environ deux semaines par l’entreprise.

Contre la casse sociale

Photo : BFM TV

Les employés des magasins Carrefour Euralille et Lomme se sont mis en grève samedi pour protester contre la mise en location-gérance annoncée par l’entreprise. Comme l’explique Marie Anne Debuyser (CGT Lille) au micro de BFMTV. Un politique visant à se débarrasser de toute responsabilité sociale vis-à-vis de ses employés tout en continuant à faire rentrer l’argent dans les caisses.

Cette décision a été prise dans le dos des travailleurs et travailleuses et contre leurs intérêts : “On va perdre tout nos acquis, on va travailler pour carrefour mais on sera plus carrefour en fait. On nous a revendu comme de la marchandise, on a pas notre mot à dire, on aura un autre contrat et on aurait pas le choix que de prendre ou de partir.” Au carrefour Lomme, près de 90% des salariés étaient en grève ce samedi contre le plan de l’entreprise. Une expression supplémentaire de la combativité des secteurs en première ligne de la crise sanitaire, qui s’était déjà exprimée récemment dans les grèves qui ont touché les Carrefour dans toute la France en début de mois.

Un communiqué national des syndicats du groupe expliquait d’ailleurs récemment : “« En sortant près de trois mille cinq cents personnes du groupe, Carrefour entend encore économiser sur les frais de personnel. En retombant dans les minima de la branche, les futurs ex-salariés qui seront en location-gérance perdront entre 800€ par an pour les plus anciens et jusqu’à 2000€ pour les nouveaux embauchés. » Pour Olivier Ginestar, « c’est une catastrophe ».
La location-gérance consiste à céder un établissement à un investisseur, ce qui engendre pour les employés un changement de contrat mais également d’un passage d’une convention collective à une convention par branche, qui leur est beaucoup moins favorable. Pour l’entreprise Carrefour, cette manoeuvre permet de se déléguer les responsabilités liées à la gestion des ressources humaines, tout en continuant à percevoir les bénéfices de ces magasins. En effet, Carrefour continuera à vendre sa marchandise et à percevoir une redevance de la part du locataire.

Une politique qui vient montrer l’hypocrisie du PDG de Carrefour City qui expliquait le 22 mars 2020 en début de crise sanitaire aux salariés : “Mais vous n’êtes plus seulement Carrefour ; vous êtes le service public de l’alimentation. Vous nourrissez les Français, et vous rappelez à tous que notre rôle est un rôle vital, un rôle social, un rôle profondément humain.”

Cette décision est prise alors que le groupe a annoncé un chiffre d’accord record en 2020, s’élevant à plus de 78 milliards d’euros, soit une hausse de 7,8 % de son chiffre d’affaires mondial. Un bénéfice gonflé par la pandémie du COVID-19, les magasins Carrefour étant considérés comme des magasins “essentiels”. Ainsi, pendant que la direction et ses actionnaires se remplissent les poches grâce à des travailleurs et travailleuses en première ligne depuis le début de cette crise sanitaire, elle n’a aucun scrupule à les précariser et à les traiter comme de simples contrats à brader.

La direction a notamment assigné en justice 7 grévistes du samedi 24 avril. Une répression dure organisée par l’entreprise alors que celle-ci s’apprête encore une fois à profiter de la crise sanitaire et des réformes de Macron pour attaquer le droit de grève et syndical.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever : Une acquisition dans les compléments alimentaires

(CercleFinance.com) - Unilever a annoncé hier soir la conclusion d'un accord en vue de l'acquisition Onnit, un fabricant américain de compléments alimentaires.

Onnit propose toute une gamme de produits pour la nutrition sportive, le renforcement de la digestion et la stimulation des défenses immunitaires, mais son produit-vedette est 'Alpha Brain', un supplément favorisant la mémoire, la concentration et les performances mentales, explique Unilever.

Le géant anglo-néerlandais des produits de consommation courante précise qu'Onnit restera basé à Austin (Texas), avec à sa tête son directeur général actuel, Jason Havey.

Les termes financiers de l'opération n'ont pas été dévoilés.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

La négociation annuelle obligatoire (ANO) achoppe dans l’entreprise de fabrication de contenants en plastique.

Les salariés d’Euroflaco en grève à Compiègne

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Notre Temps

 

Les salariés de l'hypermarché de Lomme (Nord) se sont mis en grève une grande partie de la journée samedi, paralysant l'activité du magasin jusqu'à 16H30, pour protester contre le passage du magasin en "location-gérance", a-t-on appris auprès de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO.

Le géant de la distribution Carrefour avait annoncé mi-avril que 47 nouveaux magasins - 37 supermarchés Market et 10 hypermarchés -, soit environ 3.500 salariés, basculeraient dans la location-gérance en 2021.

Samedi, "90% des salariés" ont débrayé dans l'hypermarché de Lomme, a assuré à l'AFP Olivier Ginestar, délégué CGT s'exprimant au nom de l'intersyndicale. "La location-gérance, c'est une perte des acquis, un retour à la convention collective de branche, avec par exemple une sixième semaine de congés payés perdus", a-t-il déploré.


"Carrefour se dissocie de ses salariés, les transfère à une société, souvent celle d'un ancien directeur de Carrefour. Un passage en location-gérance aujourd'hui, c'est à terme une baisse de quasiment 30% des effectifs", a estimé le délégué syndical.

Les salariés "craignent aussi pour la pérennité du site: le locataire-gérant doit continuer à utiliser l'image Carrefour, payer le loyer et une redevance sur son chiffre d'affaires à Carrefour", et alors que le modèle de l'hypermarché est en difficulté, "qu'on ne nous fasse pas croire qu'un locataire avec très peu de fonds propres puisse remonter un magasin de 12.000 m2, avec 261 salariés", a expliqué M. Ginestar.

Par ailleurs, "le locataire signe un bail d'un an, et tous les ans Carrefour peut lui dire +vous ne faites plus l'affaire" donc, "chaque fois qu'on voudra négocier avec, il aura l'épée au dessus de sa tête", a-t-il ajouté.
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Contactée, la direction de Carrefour a confirmé le blocage du magasin jusqu'à 17H environ, et le rassemblement de plusieurs dizaines de personnes.

Le passage en location-gérance "se fait dans le cadre d'un accompagnement social, une clause sociale permet de maintenir de nombreux avantages", a précisé un porte-parole de la direction, citant notamment "le maintien du salaire brut de base, la qualification, un régime de mutuelle plus avantageux que dans le régime classique", ou encore les tickets restaurant.

L'hypermarché d'Euralille, en centre-ville de Lille, a également connu un "mouvement social", les salariés distribuant des tracts sans bloquer l'activité, a-t-on appris auprès de FO et de la direction de Carrefour.

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Vague de licenciements : Bosch confirme les 750 suppressions de postes à Rodez

C'est lors de la conférence de presse annuel du groupe Bosch que la nouvelle est tombée, 750 postes seront supprimés sur le site de Rodez, laissant sur le carreaux autant de travailleurs et d'emplois en moins dans le bassin industriel aveyronnais.

Greenwashing

Crédits photo : AFP

La directrice des ressources humaines de Bosch, Filiz Albrecht, a confirmé le 22 avril dernier la volonté du groupe de supprimer 750 emplois sur les 1250 que compte le site d’Onet-Le-Château près de Rodez d’ici 2025. Il ne s’agit pour l’heure pas de licenciements « directs » mais les travailleurs seront pousser vers la porte de sortie au travers de départ en pré-retraite et sur des départs volontaires. Comme d’habitude dans ces plans sociaux, les autres seront donc laissés « au placard » jusqu’à leur démission.

Selon le groupe, le site qui produit des équipements moteurs diesel, serait de moins en moins viable au vu de la baisse de la demande européenne pour les véhicules diesel. De plus, derrière un visage écologique le groupe promet un investissement d’un milliard dans l’hydrogène et justifie donc ces suppressions de postes par un soi-disant tournant « vert » du groupe. En d’autre termes on peut parler de « licenciements » verts, un greenwashing criminel du groupe. C’est une manœuvre que l’on commence à connaître, après les licenciements d’aubaines sur le dos de la crise sanitaire, de plus en plus de grands groupes justifient leurs attaques contre les travailleurs avec un prétexte environnementale. À l’instar des grévistes de la raffinerie de Grandpuits, il faut bien-sûr démasquer cette imposture écologique et avancer vers un contrôle de ces industries par les travailleurs ayant une réelle conscience de ces problématiques.

Hydrogène qui devrait d’ailleurs constituer la clé de voûte de la réorganisation du site. Les 500 travailleurs qui auront la chance de ne pas se retrouver à la porte auront en effet potentiellement à travailler sur une « solution hydrogène pour les containers frigorifiques ». Un projet largement critiqué par les représentants syndicaux, et dont la ministre de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, avait démagogiquement dénoncé. Elle avait d’ailleurs été huée par les travailleurs lorsqu’elle était venu les rencontrer en manifestation le 19 mars dernier, car les travailleurs du site, loin d’être dupes, savent que comme ses prédécesseurs, elle n’a fait qu’accompagner le saccage de l’emploi dans tout le pays.

La direction de la boîte elle, revendique avoir déjà « fait beaucoup » pour le site de Rodez, qu’elle aurait maintenu en vie alors que le diesel avait de moins en moins d’avenir, comme si aucune plus-value ne sortait de cette usine. Il est légitime de se demander en quoi cela constitue un « cadeau » pour les 750 salariés qui se retrouvent sans emplois alors que le groupe affiche un chiffre d’affaire de 71.5 milliards d’euros en 2020.

Face à cette attaque monstrueuse pour le bassin d’emploi local, il est nécessaire de soutenir largement les travailleurs de l’usine qui vont se retrouver sans emplois. Une bataille qui ne doit pas se limiter à la sauvegarde des emplois chez Bosch mais qui doit englober l’ensemble des travailleurs menacés de licenciements de la région, comme les salariés de la SAM de Viviez eux-aussi sous la menace d’un PSE. Le mouvement a déjà commencé en ce début d’année, en solidarité et en commun entre les deux usines ainsi qu’avec de nombreux soutiens. Un mouvement qu’il s’agit de continuer et d’amplifier, car seul le rapport de force et la convergence contre les licenciements et pour la sauvegarde des emplois pourra imposer une défaite au patronat et promettre un avenir sans chômage pour la jeunesse aveyronnaise.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Plusieurs milliers de manifestants contre la réforme de l’assurance-chômage : il faut un plan de bataille !

Ce vendredi 23 avril, à l’appel de plusieurs organisations syndicales, une journée de mobilisation et de manifestations a eu lieu partout en France pour exiger le retrait de la loi sur l’assurance chômage. Souvent majoritairement composées de travailleurs de la culture, elles ont regroupé plusieurs milliers de personnes.

Mobilisation

JACOPO LANDI / AFP

Une journée de manifestation festive contre une attaque d’ampleur contre les précaires

Ce vendredi 23 avril, des milliers de manifestants sont descendus dans la rue contre le projet de loi sur l’assurance chômage présenté le 2 mars dernier par Élisabeth Borne. Ce projet qui deviendra effectif dès le 1er juillet prochain va conduire à une diminution importante des allocations perçues par les chômeurs. Une attaque d’une violence inouïe en pleine crise économique., qui touchera particulièrement les plus précaires, dont les femmes en congé maternité.

À Paris, plusieurs milliers de manifestants ont pris la rue pour se battre contre la réforme. Beaucoup viennent du monde de la culture, mais dans les cortèges on retrouve aussi des hospitaliers, des collectifs de sans-papiers, ainsi que des secteurs du monde du travail en lutte comme les TUI, les cheminots de l’Infrapôle ou encore les Ibis Batignolles.

Le monde de la culture se bat déjà depuis plusieurs semaines contre les attaques du gouvernement, à l’image des chanteurs de l’Opéra de Paris ou de la compagnie de rue Acidu : « Ça fait des mois qu’on ne peut pas jouer. Avec cette réforme on est tous morts, on est là aussi pour défendre les précaires, ce n’est pas les travailleurs qui avons inventé les contrats courts... c’est une mesure à la con ! ».

Dans toute la France des manifestations ont également eu lieu. À Nantes ce sont aussi plusieurs centaines de manifestants qui ont rejoint la place Graslin, sous le soleil et dans une ambiance joyeuse, pour protester contre la loi. De fait, la journée était placée sous le signe des happenings, actions et concerts. L’ambiance est partout festive et combative, que ce soit à Brest, La Rochelle ou encore Marseille.

À Chambéry ce sont plusieurs centaines de manifestants venant des secteurs de la culture et de la jeunesse qui ont traversé les rues pour manifester pour le retrait de la loi assurance chômage.

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À Nancy, près de 300 personnes ont défilé à l’appel de la CGT, de SUD Solidaires et du collectif « occupons Nancy », dans un cortège animé, avec prises de paroles, mini-concerts et lectures de texte. Parmi les manifestants la colère est forte contre un projet de précarisation en pleine crise économique comme l’affirme Alexandre de la CGT à France bleu : « le gouvernement a eu la meilleure idée du siècle : faire une réforme des en diminuant les droits des salariés précaires alors que dans cette crise sanitaire ils sont en difficulté ».

Face aux attaques du gouvernement, produire un plan de bataille à la hauteur

Dans une période marquée par une relative atonie des luttes, cette journée de manifestation est venue redonner de la couleur au paysage social. Une première réponse face à l’attaque que représente la loi sur l’assurance-chômage après les mobilisations impulsées par les travailleurs de la culture. La manifestation fait en effet suite à toute une série d’occupations de théâtres en cours dans tout le pays.

Cependant, pour faire plier Macron il sera fondamental de réussir à agréger non seulement les intermittents et les précaires, déjà mobilisés, mais également des secteurs du mouvement ouvrier traditionnel et de la jeunesse. En ce sens, cette première journée nationale pose la question plus large du plan de bataille proposé contre la réforme de l’assurance-chômage et, plus largement, contre les attaques du gouvernement.

Ainsi que le soulignait Anasse Kazib, cheminot et militant au NPA - Révolution Permanente, dans la manifestation : "Pour dénoncer la réforme de l’assurance-chômage mais aussi le gestion catastrophique de ce gouvernement, il va falloir reprendre le pavé. Il va falloir que les directions syndicales se décident à faire quelque chose, et j’en appelle à l’ensemble des militants de base, des militants syndicaux : il faut bouger cette atonie des directions syndicales qui continuent de négocier la régression sociale alors qu’il faut faire la guerre au gouvernement."

Il y a urgence à construire un rapport de forces massif pour faire supprimer la réforme de l’assurance-chômage mais aussi en finir avec les licenciements et la précarité. Une perspective qui ne pourra être imposée que par la lutte et par la grève à commencer par le 1er mai prochain.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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UNILEVER, réorganise le service planning en vue de sauvegarder la compétitivité

Suite au CSE extra de cet après-midi, nous en savons un peu plus sur le projet d'Unilever.

La casse sociale continue chez Unilever. Dans son projet pour l'usine de Le meux, le nombre de suppression de postes et de licenciements envisagés est de :

A savoir que le service planning est constitué de 14 postes dont un poste vacant.

Le projet aurait pour conséquence la suppression de 7 postes, susceptible de conduire à la notification de 6 licenciements et la suppression du poste vacant !

Externalisé et remplacé par l'IA et des robots !!!

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

Pour Unilever, la course au profit au détriment de l'humain continue !

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Un débat auquel la CGT des Bouches du Rhône a participé

L'Affiche Rouge

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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