SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
En Inde, le thé Assam passe de la récolte à la révolte qui gagne Ceylan...
En Inde, le thé Assam passe de la récolte à la révolte qui gagne Ceylan...
En Inde, le thé Assam passe de la récolte à la révolte qui gagne Ceylan...
 Inde : des centaines de milliers de cueilleurs de thé de l'Assam
en grève illimitée

En Inde et au Sri Lanka, les ouvrier·es de la cueillette du thé sont en grève contre des salaires au plus bas et les promesses non tenues du gouvernement.

Peut-on boire du thé sans humer son goût amer ? 400 000 grévistes le rappellent au reste du monde. Au nord-est de l’Inde, le thé Assam passe de la récolte à la révolte, avec cette grève mobilisant 400 000 cueilleuses et cueilleurs de thé depuis vendredi 9 octobre. Elles (surtout des femmes) protestent contre l’échec du gouvernement indien à assurer sa promesse d’une hausse de salaire, de l’équivalent actuel de moins de 2 € par jour, à 4 €*. Une promesse que le gouvernement n’a pas non plus tenue en 2018. En cas de refus de l’augmentation, le syndicat Assam Chah Mazdoor Sangha promet « un mouvement plus agressif », après manifs à vélo et chaînes humaines.

Le travail de cueillette des feuilles n’est pas seulement exploité, payé une misère, il est dangereux : mortalité infantile et mortalité (double de la moyenne du pays) pendant les grossesses du fait du manque d’accès aux soins, tuberculose et autres maladies respiratoires contractées sans protection lors des aspersions de pesticides… Sans parler des atteintes aux droits humains héritées de l’ère de l’Empire colonial britannique, dont le travail illégal des enfants de moins que 15 ans. Et le comble pour des fournisseurs du thé mondial, un « accès réduit à l’eau potable ». L’industrie du thé, la seconde dans le monde après la Chine, emploie 3,5 millions d’ouvrier·es en Inde.

Dans le Sri Lanka voisin, le petit peuple de la cueillette s’insurge aussi contre les exigences de productivité et les baisses de salaires. Sans parler des hébergements lamentables, sans sanitaires ni eau courante… La première grève a été lancée le 25 septembre, mais la protestation infuse depuis longtemps, avec déjà des grèves en février et décembre 2019. L’export de thé « de Ceylan » a chuté d’un quart avec la crise sanitaire mondiale et les ouvrières de la cueillette en font directement les frais.

 

* En Inde, le salaire moyen tourne autour de 12 € par jour, le salaire minimum autour de 6,80 €.

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Sexisme à McDonald’s. Des employés se
rassemblent devant le siège pour
dénoncer les discriminations

 

Ce vendredi avait lieu un rassemblement devant le siège de McDonald's à Guyancourt. Des employés et ex-employés étaient présents pour dénoncer les pratiques sexistes, homophobes et grossophobes récurrentes dans l'entreprise.

 

#BalanceTonMcDo

Une trentaine de personne était présente à ce rassemblement à l’initiative du [collectif Mcdroit-https://www.instagram.com/collectifmcdroits/] faisait suite à [la déferlante de témoignages d’(ex) employés de McDonald’s-https://www.streetpress.com/sujet/1602408895-sexisme-grossophobie-harcelement-78-employes-mcdonalds-brisent-omerta-agression-sexuelle]. « On demande un rendez-vous, aujourd’hui c’est à eux de nous entendre ! » déclarait une manifestante. Le collectif était venu doté d’un dossier synthétique récapitulant divers types des 114 témoignages recueillis ainsi que des revendications telles qu’une « cellule d’écoute contre les discriminations, violences et harcèlements, ainsi que du suivi psychologique (...), une tenue sans distinction de genre et adaptée pour tou.te.s, (…) un vrai système de représentation syndicale » ou encore « la fin de la discrimination à l’embauche des femmes voilées ».
 
Le siège de Macdo n’a pas daigné envoyer un représentant officiel et proposait à deux manifestants de « monter » immédiatement afin de discuter avec des responsables. Un entretien à la va-vite donc, sous les conditions de Macdo. Une demande logiquement repoussée par le collectif qui demande à les rencontrer dans trois semaines afin de pouvoir se préparer collectivement à la lutte.
 
Seul un agent de presse est venu parler au nom de la firme, répétant sans cesse pourtant « ne pas être leur porte-parole ». La multinationale a même osé se dédouaner totalement des faits sous couvert qu’elle n’était que la franchise de ces restaurants. Les managers seraient donc les seuls responsables de leur façon de faire avec leurs employés... Une technique bien connue des entreprises capitalistes, qui consiste à faire reposer la responsabilité de manière individuelle.

Pourtant, ces employés de MacDo sont loin d’être les seuls concernés par ces pratiques manageriales nauséabondes, qui, en réalité, servent d’une part à mettre les employés sous pression et, d’autre part, à diviser les salariés entre eux. Parallèlement, le gouvernement préfère protéger les grandes entreprises où pullulent ces pratiques ignobles tout en menant une offensive islamophobe sous des prétextes féministes. Face à ces violences sexistes et sexuelles et face au féminisme libéral et réactionnaire du gouvernement, il s’agit de construire un féminisme lutte des classes, révolutionnaire, antiraciste et anti-impérialiste.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
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MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE
MANIF A PARIS SAMEDI 17 OCTOBRE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
PSA. Grève à Mulhouse et Sochaux des
sous-traitants STPI contre les salaires de
misère

 

Depuis mercredi après-midi les travailleurs de STPI, sous-traitant de PSA, sont en grève sur le site de PSA-Mulhouse. Ils revendiquent des augmentations de salaire et ont été rejoints par leurs collègues de PSA-Sochaux. Une grève offensive dans la sous-traitance contre les patrons qui veulent faire payer la crise aux travailleurs.

 

Aux patrons de payer leur crise

Depuis mercredi après-midi les travailleurs de STPI, employés à la sous-traitance de la gestion des conteneurs vides, au ramassage des cartons et au nettoyage des locaux sociaux à l’atelier de Montage de PSA-Mulhouse, sont en grève. Ils dénoncent le travail en doublage sans aucune prime ni 13ème mois, ainsi que les salaires qui n’ont pas été revalorisés depuis plusieurs années.

A ce sujet, les salariés avaient interpellé le directeur de l’usine, mais face à leurs revendications contre les bas salaires et les fins de mois difficiles, ce dernier a affirmé d’un ton méprisant qu’il n’était pas obligé d’augmenter les salaires. Pourtant ces salariés travaillent presque sept jours sur sept avec les samedis obligatoires qu’impose PSA, sans majoration pour le travail du samedi et avec une convention collective qui ne leur accorde aucun droit. C’est sur cette base que 25 salariés sur 30 sont entrés en grève pour imposer 300 euros d’augmentation par mois, un 13ème mois, et des postes supplémentaires, avec le soutien de la CGT PSA Mulhouse, de FO STPI et de la CGT STPI.

Après Mulhouse, les sous-traitants STPI de PSA-Sochaux rejoignent la grève

Dès le début de la grève à PSA-Mulhouse, les salariés de STPI ont contacté leurs camarades de l’usine PSA-Sochaux qui connaissent les même bas salaires et mauvaises conditions de travail. Prenant exemple sur leurs collègues mulhousiens, les salariés de la sous-traitance STPI à PSA-Sochaux sont également entrés en grève. Un mouvement de grève offensif pour ne plus subir et s’organiser collectivement contre la patronat de STPI qui appartient au groupe Veolia et ses 27 milliards de chiffre d’affaires. De quoi satisfaire les revendications des travailleurs de créer des postes supplémentaires.

La grève des sous-traitants STPI est celle de tous les salariés de PSA-Mulhouse

Cette grève des sous-traitants qui perturbe le fonctionnement de l’usine fait peur à PSA, qui craint qu’une telle lutte puisse s’étendre aux travailleurs de PSA qui vivent à peu près les mêmes situations. C’est le sens du message adressé par les grévistes de STPI et les syndicalistes de la CGT PSA Mulhouse aux salariés lors des prises de parole devant l’usine de montage. C’est également un sujet important lors des assemblées générales qui se tiennent tous les jours, alors que la grève se poursuit, et où les grévistes discutent et décident de la stratégie à mettre en œuvre pour construire le rapport de force contre la direction.

Face aux attaques du patronat et du gouvernement, organisons-nous pour frapper ensemble

Aujourd’hui le patronat est décidé à faire payer la crise aux classes populaires, et les travailleurs ne peuvent pas compter sur les médias dominants pour relayer leur lutte contre les suppressions de postes, les bas salaires et les fermetures d’usines. Le silence des directions syndicales engluées dans le dialogue social au moment où la classe ouvrière subit des attaques historiques d’une rare intensité, fait qu’il n’y a toujours aucun plan de bataille à la hauteur des enjeux pour imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires, et l’embauche des chômeurs par la baisse du temps de travail. Mais les travailleurs de la base, que ce soit les sous-traitants chez PSA et chez Onet à Toulouse, ou les raffineurs de Grandpuits, les salariés de Nokia et les autres, montent au créneau et se battent avec les méthodes du mouvement ouvrier comme la grève et les piquets. Car c’est d’une généralisation de ces grèves que le patronat et le gouvernement ont peur. C’est pourquoi il est nécessaire de coordonner l’ensemble de ces luttes afin de frapper ensemble au même moment, et de pouvoir construire le rapport de force.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Crise sociale. Un million de personnes en
plus sous le seuil de pauvreté d’ici à la
fin de l’année

 

Différentes organisations s’alarment d’une augmentation énorme de la pauvreté suite aux politiques désastreuses du gouvernement Macron, accélérées par la crise sanitaire. Les grandes entreprises, quant à elles, continuent à tirer profit de la crise.

 

Précarité

Crédit photo : PHILIPPE DESMAZES / AFP

Les conditions de vie se détériorent au fil des ans en raison de la poursuite de politiques néfastes au sein de ce système pourrissant. Mais la crise sanitaire a été un véritable accélérateur de la crise économique qui était déjà en cours : d’ici la fin de l’année, un million de personnes supplémentaires vivront en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1063 euros par mois.

Vers la fin du mois de septembre, le Secours populaire a tiré la sonnette d’alarme en avertissant d’une importante augmentation de la pauvreté. Selon le baromètre réalisé avec Ipsos, « un Français sur quatre restreint les quantités dans son assiette et un sur sept saute des repas (14 %). En bas de l’échelle des revenus, ces chiffres sont de 46 % et de 38 %. Ce “rationnement” est particulièrement fort chez les personnes dont les revenus ont subi une baisse importante : 43 % d’entre elles déclarent se restreindre “souvent” ou “parfois” sur la quantité des aliments consommés. Parallèlement, les femmes et les jeunes sont les deux groupes qui se restreignent le plus, tant sur la qualité que sur la quantité des aliments consommés ».

D’autre part, la Banque de France a estimé, vers la mi-septembre, que la destruction d’emplois en 2020 dépasserait les 800 000. Si les demandes de RSA ont explosé depuis le confinement, la situation ne fera qu’empirer. Face à cela, c’est l’Association des départements de France (ADF) qui tire maintenant la sonnette d’alarme, affirmant que les dépenses de RSA dans chaque département ont augmenté de 9,2 % en août 2020 par rapport au même mois en 2019, et ils affirment que « c’est inédit : même en 2008, nous n’avons pas connu pareille hausse ».

Macron et son gouvernement rejettent à tout prix toute forme d’augmentation de cette aide, tout comme son extension aux moins de 25 ans. En parallèle, il mène sa politique de massacre de l’assurance-chômage et le soutien à coups de milliard au patronat qui licencie des dizaines de milliers de travailleurs. Alors que les mesures destinées aux personnes les plus touchées par la crise seront annoncées ce samedi 17 octobre, dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la pauvreté, Castex a affirmé à l’avance : « nous ne varierons pas sur un point, c’est que tout ce qui est RSA, c’est-à-dire ce qui donne des allocations relatives à un état de pauvreté, ne sont pas dans nos priorités ». Par ailleurs, le gouvernement est revenu sur sa politique consistant à accorder une allocation exceptionnelle de 150 euros plus 100 euros par enfant aux bénéficiaires du RSA : finalement, cette aide ne va pas concerner les bénéficiaires de l’aide personnalisée au logement (APL), ce qui va toucher surtout les jeunes et les familles les plus précaires.

Tous ces chiffres effarants ont conduit différentes organisations caritatives à estimer que d’ici la fin de cette année, il y aura un million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. Si l’on ajoute à cela la nouvelle mesure du couvre-feu, les mesures seront catastrophiques puisqu’elles entraîneront la perte de nombreux emplois de jeunes précaires qui travaillent dans des services tels que la restauration ou la vente dans des espaces culturels.

Face à cette précarité de plus en plus tangible, il est urgent que tous les travailleurs et travailleuses, même les plus précaires, qui risquent quotidiennement leur vie pour « sauver l’économie du pays » (autrement dit les profits des capitalistes), s’organisent pour exiger que ce soient les grands patrons qui paient pour cette cirse, ceux qui se remplissent les poches pendant que les travailleurs du monde entier souffrent et sacrifient leur assiette pour que celle de leurs enfants soient un peu moins dégarnie.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Manque de moyens à l’hôpital. Les
soignants testés positifs au Covid forcés
à travailler

 

Un avis du Haut Conseil de la santé publique autorise depuis le mois de mai, qu’un soignant puisse exercer en étant positif au Covid. Un scandale absolu de la part des dirigeants politiques, quand on sait que depuis des mois, les soignants réclament plus de moyens matériels et humains dans les hôpitaux pour gérer la crise sanitaire. Un problème qui se réglerait simplement par des embauches massives.

 

Du fric pour la santé pas pour réprimer

Crédits photos : Kenzo Tribouillard / AFP

Le Haut Conseil de la santé publique publie un avis le 23 mai 2020, pour autoriser les soignants à exercer dans les hôpitaux s’ils ont contracté le Covid19 en étant asymptomatique : "Dans le cas où un personnel non remplaçable serait porteur du SARS-CoV-2 et asymptomatique, la possibilité dégradée d’un maintien en poste avec un renforcement des mesures de précaution et d’hygiène est envisageable afin que la balance bénéfice/risque ne soit pas défavorable".

Les effectifs étant insuffisants dans les hôpitaux, et ce bien avant la crise sanitaire, le gouvernement fait le choix de ne pas remplacer les soignants positifs au Covid mais de les envoyer travailler. Un scandale de la part des dirigeants politiques, sur lequel revient Yves Morice, secrétaire de la section Sud au CHU de Rennes, pour France 3 Bretagne : « Les hospitaliers sont considérés comme de la chair à canon. En début d’année, le ministre de la Santé (Olivier Véran, ndlr) assurait que tous les soignants contaminés seraient pris en charge comme maladie professionnelle.[…] Le message, c’est : quand vous tombez malades au travail, vous n’êtes pas reconnus. Mais en plus, si vous êtes asymptomatiques, vous devez aller bosser. C’est ça, le cynisme. » Aujourd’hui, non seulement le Covid n’est pas considéré comme une maladie professionnelle, mais en plus ceux qui le contractent doivent aller travailler.

Une décision insultante quand on sait que le secteur de l’hôpital croule sous les cadences et le manque de moyens, et qu’il revendique depuis des mois plus de soignants, plus de salaire, plus de lits, de matériel, bref, plus de moyens pour faire fonctionner un système de santé viable. Ils se mobilisaient d’ailleurs ce jeudi pour crier leur colère et dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire.

Les soignants testés positifs au CHU de Nantes continuent à travailler

A l’heure actuelle, au CHU de Nantes, la situation frôle l’absurdité. Autorisés par l’avis cité plus haut, onze soignants positifs au Covid exercent en réanimation et il y a aussi des cas aux urgences et au Samu, selon France Bleu.

Olivier Terrien, le secrétaire général CGT du CHU de Nantes, s’indigne de cette situation absurde au micro de France Inter : « La sécurité sociale dit aujourd’hui que si vous êtes contact, si vous êtes positif, vous devez être isolés. Nous, c’est tout le contraire ! ».

En plus d’être épuisés physiquement par des cadences intenables, les soignants subissent aussi une pression psychologique forte. Aller travailler dans des conditions sanitaires aussi laxistes, et prendre le risque de contaminer sa famille en rentrant chez soi, ses collègues de travail, ou encore même des patients malades, ajoute un stress et une charge mentale dure à vivre.

Cette mesure montre l’hypocrisie du gouvernement, qui met en place un couvre-feu restrictif, sous-entendant que le virus circule surtout chez les jeunes, dans les fêtes et les rassemblements privés, incitant les gens à aller au travail à l’école. Pourtant on sait que près de la moitié des clusters sont dans les milieux scolaires et les entreprises. Et qu’en attendant, des soignants peuvent être envoyés à l’hôpital alors qu’ils sont positifs au Covid. Peut-être que pour endiguer le virus il faudrait commencer par ne pas faire circuler le virus dans les hôpitaux… Mais cela demanderait des moyens qu’il s’agirait de prendre en imposant massivement les plus riches qui se sont gavés plus que jamais pendant le confinement et continuent en licenciant à tour de bras. Aujourd’hui le gouvernement se cache derrière le temps de formation d’un réanimateur pour dire qu’il est impossible de former plus de personnels. Les hôpitaux ont besoin de bras à tous les étages, et de bras bien payés. Le problème n’est pas une question de formation mais de moyen : si le gouvernement a su trouver des milliards à donner aux patrons qui licencient, il n’a pas su les trouver pour embaucher massivement dans la santé.

Tandis que les soignants revendiquent plus de moyens pour un système de santé efficace, la priorité du gouvernement semble rivée sur d’autres problèmes : par exemple, protéger la police. Cela résume bien le sens des priorités des dirigeants politiques, qui gèrent la crise de manière autoritaire, en délaissant les mesures sanitaires.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
"Du fric pour la santé, pas pour
réprimer". Les soignants dans la rue pour
des moyens dans les hôpitaux

 

Ce jeudi 15 octobre, les organisations des soignants appelaient à une journée de mobilisation. Malgré le Plan blanc qui permet de réquisitionner les soignants sur leurs jours de repos, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris, et de nombreux rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes.

 

Contre la gestion répressive de la crise sanitaire

Ce jeudi 15 octobre, les organisations des soignants appelaient à une journée de mobilisation. Dans un communiqué commun la CGT-Santé, Sud-Santé, les urgentistes de l’Amuf, les infirmiers du SNPI, ainsi que les que les collectifs Inter-urgences et Inter-blocs expliquaient : "Soyons mobilisé-e-s à Paris et ailleurs le 15 octobre 2020 ! Face à un gouvernement qui continue à communiquer qu’il maîtrise la situation et aurait réglé tous les problèmes grâce "au Ségur de la Santé". ce ne sont pas les augmentations de salaires, obtenues seulement pour certain-e-s, qui vont faire taire les professionel-le-s en colère. Les manques d’effectifs récurrents partout dans les services et les établissements sont INACCEPTABLES et doivent cesser." Malgré le Plan blanc qui permet de réquisitionner les soignants sur leurs jours de repos, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Paris.

Au coeur des revendication des soignants, la question des moyens pour l’hôpital qui reste marqué par une profonde crise en dépit du Ségur, dont beaucoup dénoncent l’hypocrisie. Pour Éric, infirmier en psychiatrie dans les Vosges : « ça fait des années qu’on se bat et on n’est toujours pas écoutés, il manque 200 000 lits dans les EHPAD, 100 000 lits dans les hôpitaux, on ne fait plus un travail de qualité, ce ministère-là est hors réalité, on n’en peut plus ! » Adrien, aide-soignant en psychiatrie à Bourges, dénonce aussi le manque de moyens et de rémunérations à la hauteur – une situation qui n’a pas du tout été améliorée par le Ségur.

Une situation de crise qui fait apparaître la gestion répressive choisie par le gouvernement comme d’autant plus coupable. Ainsi de très nombreux soignants dénoncent les mesures annoncées par Emmanuel Macron et le privilège accordé aux mesures répressives, alors que les alertes des soignants sur la situation de l’hôpital demeurent ignorées. Pour Grégory, infirmier de bloc à Toulouse et porte-parole du Collectif Inter-Blocs, que nous avons interviewé à Paris, « la méthode du gouvernement c’est : un peu plus de répression, moins de liberté mais toujours rien pour l’hôpital ! »

Dans plusieurs villes de France, ce sont également plusieurs centaines de manifestants qui ont défilé, notamment à Toulouse et à Bordeaux, mais aussi à Lyon, Brest, Le Mans, Laval...

La manifestation était par ailleurs soutenue par des travailleurs d’autres secteurs. A Paris, des militants de la CGT Commerce étaient ainsi présents à l’image de Amel qui explique « tout est lié dans le pays, la crise sanitaire impacte tous les secteurs. L’argent qu’ils donnent aux grands groupes du privé de notre fédération c’est un manque à gagner pour nos collègues de l’APHP. » A Toulouse, les salariés d’ONET sur le site d’Airbus, toujours en grève, sont venus apporter leur soutien aux soignants.

En ce qui concerne les bilans de la journée de mobilisation, celle-ci a été impactée par la grande difficulté des soignants à faire grève dans la période. Comme nous l’expliquait Isalyne, aide-soignante de l’Hôpital Henri Mondor à Créteil, dans une interview la veille de la manifestation : « La difficulté c’est que, comme on est en Plan Blanc, je pense qu’ils vont assigner tout le monde et que seuls quelques collègues en repos pourront se mobiliser. Plus globalement, il faut avouer qu’on est dans une période où quand on rentre chez nous on a envie de déconnecter... Les manifestations, les grèves, avec le virus on a laissé un peu de côté tout ça, d’autant plus que, malheureusement, l’Etat s’en fiche. On fait un métier où l’on peut se mobiliser tant qu’on veut, l’Etat sait que l’on est obligé d’aller travailler. La seule solution serait qu’on déserte les services, mais on ne peut pas le faire. »

Cependant, comme nous l’expliquait aussi Isalyne, « Ce qui prédomine, c’est la colère ». En témoignent les discours tenus par les manifestants, que ce soit les soignants ou leurs soutiens. Ils sont en effet nombreux à dénoncer le manque de moyens à l’hôpital public – situation qui se dégrade d’année en année – tandis que, pour « gérer » la crise sanitaire, le gouvernement choisit la solution répressive, en témoigne l’offensive sécuritaire du gouvernement, qui se matérialise notamment dans le choix d’une prime aux policiers de nuit plutôt que d’ouvrir des lits et de donner davantage de moyens au secteur de la santé.

Ainsi, au-delà des journées de manifestation sectorielles, isolées et éloignées les unes des autres, il serait urgent de construire une grande mobilisation unitaire des travailleurs et des opprimés, des soignants aux travailleurs de l’industrie en passant par les jeunes des quartiers populaires, autour d’une stratégie et d’un programme radical et de notre refus de payer la crise économique et sanitaire.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Trahison. FO et la CFE-CGC signent le PSE
chez AAA : 567 salariés licenciés !

 

Ce matin, le PSE annoncé par la direction en juillet dernier a été signé par les représentants des syndicats FO et CFE-CGC de AAA, sous-traitant aéronautique basé à Toulouse. Loin d’être une fatalité, il s’agit d’une décision criminelle dans un contexte de crise, laissant intacte les intérêts des patrons en jetant 567 salariés dans la précarité ! Ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise !

 

Ce n'est pas aux travailleurs de payer la crise !

Crédit photo : Rémi Benoit

Les patrons en rêvaient, les représentants FO et CFE-CGC de AAA l’ont fait : 567 licenciements ou suppressions d’emplois sur un total de 1587 postes, soient près de 36% des effectifs. C’est une énorme attaque contre les salariés qui est consacrée aujourd’hui avec la signature du PSE chez AAA. Cela donne suite à la suppression des postes de plus de 800 intérimaires depuis février, n’ayant pas vu leur contrat renouvelé au sein de l’entreprise. Au total, ce sont donc près de 1400 salariés qui ont été mis à la porte dans un contexte de crise économique, particulièrement violente dans le secteur de l’aéronautique.

Loin d’être une fatalité, la signature d’un tel accord relève d’une trahison des plus criminelles de la part des représentants syndicaux censés représenter les intérêts de travailleurs. En effet, les salariés de AAA ont pourtant tenté de se mobiliser contre ce PSE dès septembre dernier, se heurtant à l’inertie des représentants FO et CFE-CGC qui se montraient déjà prêts à signer cet accord avec la direction, mais aussi à la répression de la police.

Derrière la signature d’un simple bout de papier, c’est la vie de centaines de salariés qui est directement en jeu, lorsqu’on sait les conséquences dramatiques que des licenciements peuvent avoir pour ces derniers et pour leurs familles, et ce d’autant plus dans un contexte de crise économique profonde et de chômage qui limite largement les possibilités de retrouver un emploi dans leur secteur d’activité - déjà frappé par de nombreux PSE et APC, comme chez Daher, Derichebourg ou encore Figeac Aéro - et même au-delà.

Si la sentence peut sembler inéluctable, elle n’a pourtant rien d’une fatalité. D’après une source dont nous souhaitons préserver l’anonymat, le PDG de AAA cumule plus d’un million d’euros de salaire par an, 800 000 euros pour le directeur général, et plus de 10 millions de dividendes ont été versés aux actionnaires de l’entreprise au cours des quatre dernières années. Autant dire que l’entreprise est loin d’être au bord de la faillite ! Au début du mois, le directeur général de AAA, qui est aussi un élu LR, était d’ailleurs si inquiet pour la survie de son affaire qu’il était en train…. de préparer les élections de mars 2021 dans le Calvados ! À cette occasion, en toute hypocrisie, il n’a pas hésité à faire de « beaux discours » sur l’effort fourni pendant la crise par les « cols bleus » de son entreprise, au moment même où il s’apprêtait à licencier 36% de ces derniers.

On le voit bien : en réalité, de tels plans de licenciements ont pour fonction de laisser intactes les intérêts du patronat en faisant payer aux salariés une crise dont ils ne sont pas responsables. Face à cela, et pour éviter qu’une telle situation se généralise, les salariés du secteur aéronautique ont tout intérêt à se rassembler pour faire front face aux attaques qui ne font que commencer. C’est tout le sens de l’appel à se rencontrer pour préparer la bataille, initié par un collectif réunissant syndiqués et non-syndiqués, autour d’un même mot-d’ordre : 0 licenciement et 0 baisse de salaire ! « N’attendons pas d’être les prochains, si on touche à l’un on touche à tous ! », lancent les ouvriers dans cet appel.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Deux ans après sa triple mise en examen dans l’affaire des financements libyens, Nicolas Sarkozy écope d’une quatrième mise en cause, une première judiciaire pour un ancien chef de l’État : « association de malfaiteurs »

Dans association de malfaiteurs, il y a association ce qui signifie au moins deux individus comme ils disent dans la police. Et malfaiteurs est au pluriel. Si l'on comprend que Nicolas Sarkozy est l'un des individus soupçonnés, l'autre partenaire est le régime libyen qui avait pour chef Kadhafi. Et c'était dans le cadre d'un financement présumé de la campagne électorale de 2007 pour être Sarko-président.

Bon, laissons agir la Justice, comme ils disent du côté des hors-sol drapés dans la présomption immaculée d'innocence.

En tout cas, en grandes pompes, en décembre 2007, Nicolas Sarkozy, élu président de la République, recevait ledit Kadhafi pour une visite de 5 jours. Une capture d'écran sur Paris Match qui immortalisait l'instant magique et démocratique à la fois:

Nicolas Sarkozy soupçonné pour "association de malfaiteurs"

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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