SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Augmentation ou flexibilisation du temps de travail, diminution des salaires, mutation géographique ou changement des conditions d’emploi : les accords de performance collective (APC) permettent d’attaquer largement les droits des travailleurs. Si les cas récents de négociation de tels accords à Derichebourg, DSI ou Valéo ont pu les faire passer pour des recours d’urgence face aux difficultés économiques, l’évaluation de ce dispositif démontre que le patronat n’a pas attendu la crise pour faire de ces accords un mode de gestion ordinaire des entreprises.

 

Accords de performance collective : un rapport révèle des détériorations profondes des conditions d’emploi

Le Comité d’évaluation des ordonnances du 22 septembre 2017 (les ordonnances « Macron »), réuni par France Stratégie, a rendu le 28 juillet dernier un premier rapport revenant sur la mise en œuvre de ces ordonnances entrées en vigueur il y a bientôt trois ans. En matière d’Accords de Performance Collective (APC) le constat est clair, il s’agit d’un succès pour le gouvernement puisque depuis leur introduction dans le code du travail, le Comité recense déjà 371 de ces accords, conclus à un rythme constant depuis janvier 2018, alors que le nombre des accords de maintien de l’emploi (AME) et des accords en faveur de la préservation et du développement de l’emploi (APDE), prédécesseurs des APC et bien plus contraignants pour le patronat, était resté extrêmement marginal.

 

L’absence de contrepartie patronale au recul des droits des travailleurs est en effet ce qui rend les APC si attractifs. La seule « garantie » imposée par les textes est un abondement à hauteur de 3 000 € du compte personnel de formation (CPF) des salariés licenciés pour avoir refusé que leur soit appliqué l’accord. En plus d’être dérisoire, cette mesure devient parfaitement cynique dans un contexte d’explosion du chômage. À côté de cela, la possibilité est ouverte de discuter, dans le préambule de l’accord, des efforts que pourraient fournir les dirigeants et les actionnaires de l’entreprise. Autant dire que ces promesses, quand elles existent, n’engagent que ceux qui y croient puisque le préambule d’un accord n’est pas contraignant.

 

La plasturgie -industrie du plastique- est le secteur où le patronat a été le plus offensif dans la diffusion des APC. Là où le Comité de suivi dénombre 23 APC au sein de la branche, Plastalliance, l’une des deux organisations patronales de la profession, se vante d’en avoir fait conclure 51 en proposant à ses adhérents des accords « clé en main ». Cette politique anti-ouvrière exemplaire pourrait bien être suivi dans d’autres secteurs d’activité.

 

Enfin, si un seul argument devait suffire à invalider le discours présentant les APC comme des sacrifices nécessaires dans un contexte économique dégradé, c’est la durée de ces accords conclus à près de 75 % pour une durée indéterminée. Il ne s’agit donc même pas d’un effort temporaire demandé aux travailleurs mais bien d’une reconfiguration durable des relations de travail en faveur du patronat.
Espérer un « retour à la normale » une fois passées les turbulences économiques déclenchées par la crise sanitaire est illusoire. L’État et le patronat avancent ensemble pour reconfigurer les conditions d’emploi et rétablir les taux de profit. Les APC, aux côtés du chômage partiel de longue durée et les licenciements massifs dans le cadre de plans de « sauvegarde de l’emploi », sont l’un des outils qui seront utilisés dans les prochains mois pour redéfinir les conditions de l’exploitation capitaliste en France.

 

C’est un chantage à l’emploi qui se joue avec les APC, qui voudrait faire croire que pour éviter les licenciements il faudrait laisser le patronat détruire les acquis sociaux et reconfigurer les conditions d’emploi . Contre cette logique il s’agit de refuser les négociations pour « éviter le pire », auxquelles une partie des directions syndicales se livrent aujourd’hui, jouant très clairement le jeu du patronat. Bien au contraire, en lisant clair dans le jeu d’un patronat qui ne veut rien d’autre que préserver ses profits au détriment des travailleurs, il faut refuser la mise en place d’APC, et imposer un rapport de force au sein de l’entreprise, ou du secteur concerné. A l’image de ce qui a pu être fait chez Deriechebourg, une des premières entreprises à mettre en place des APC depuis le covid, où les salariés se dont mis en grève, multipliant les rassemblements et les adresses aux autres entreprises du secteur.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Tourisme. Booking et Accor annoncent la
suppression de milliers d’emplois

 

Alors que l’ensemble des secteurs liés au tourisme et à la culture n’en finissent pas de subir les répercussions de la crise du Covid-19, les grands groupes hôteliers et de réservation en ligne, Accor et Booking, ont annoncé la suppression de milliers d’emplois. Les grandes entreprises continuent ainsi de chercher à faire payer la crise à leurs salariés.

 

#NosViesPasLeursProfits

Crédit photo : DENIS CHARLET / AFP

 

Une annonce en duo : de nouvelles suppressions d’emplois dans le secteur du tourisme

 

Booking.com, plateforme de réservation d’hébergement en ligne, déclarait hier dans un communiqué envoyé à l’AFP : « La crise du Covid-19 a dévasté l’industrie du voyage, et nous continuons à en ressentir l’impact avec les volumes de voyages qui restent considérablement réduits. » Aussi a-t-elle décidé de réduire ses effectifs à un niveau pouvant aller jusqu’à 25% des 17.500 salariés dans le monde sous couvert de faire face à la crise, comme le rapporte Capital.

Des licenciements qui font des salariés une variable d’ajustement face à la crise et qui suscitent encore davantage l’indignation quand on sait que des milliers d’employés de la plateforme travaillant aux Pays-Bas ont été subventionnés par l’Etat de mars à mai, drainant 65 millions d’euros à Booking.com, selon le journal néerlandais Volkskrant. Dans le même article, le journal souligne que Booking ne souhaite plus bénéficier de ces aides étatiques puisqu’elles sont désormais assorties de conditions plus strictes qu’auparavant. Surprenant…

En outre, Booking est connu pour ses pratiques d’évasion fiscale au point de devoir des centaines de millions d’euros au fisc français, tandis que durant la crise du Covid-19 les pratiques commerciales de la plateforme ont été dénoncées. Dans une tribune libre, le directeur général de Logis Hotels (qui regroupe des hôteliers indépendants en Europe), Karim Soleilhavoup dénonçait en avril les pratiques des plateformes de réservation comme Booking, Expedia ou Egencia pendant la crise Covid-19 et révélait leur modèle très lucratif. Pour chaque réservation via ces plateformes, un hôtelier indépendant verse en moyenne 18% de commission, rapportant l’année dernière 400 millions d’euros à ces dernières. Un modèle qui explique les chiffres insolents de l’entreprises qui affichait en 2019 un résultat de 4,86 milliards d’euros et une trésorerie 7,3 milliards comme l’observait Artiref début 2020.

Des bénéfices que Booking n’a évidemment pas souhaité réinvestir pour amortir « l’impact » de la crise, choisissant de faire peser celle-ci sur les épaules des salariés. Mais la plateforme n’est pas la seule à adopter de telles mesures.

N’ayant pas non plus échappé à la pandémie, le grand groupe hôtelier français Accor a dû fermer pendant plusieurs mois la plupart de ses hôtels dans le monde entier, et affiche aujourd’hui une perte de 1,5 milliard d’euros au premier semestre 2020. La société qui regroupe plus de 5 000 hôtels sous diverses enseignes (Ibis, Mercure, Novotel etc) et qui emploie près de 18.000 de salariés à travers le monde a annoncé hier la suppression de 1 000 postes. Des licenciements « justifiés », selon Sébastien Bazin - PDG d’Accor – dans une interview pour Les Echos, par un plan d’économies annuelles de 200 millions d’euros.

Dans cette même interview, le PDG précise néanmoins que ce plan, et donc ces licenciements, ne sont pas une réponse à la crise sanitaire mais « un plan en gestation avant », visant notamment à revoir l’organisation du groupe « en profondeur ». Autrement dit, alors que l’ensemble des salariés employés par le groupe ont subi la crise de plein fouet et ont été mis au chômage partiel, ceux-ci se voient désormais menacés de perdre leur poste pour permettre à Accor de faire des économies alors même que la crise n’a pas empêché le groupe d’ouvrir 86 hôtels, soit 12 000 chambres depuis le début d’année.

Le même jour ce sont donc deux grands groupes qui ont annoncé la suppression de milliers de postes, s’inscrivant dès lors dans la continuité d’une « vague d’austérité sans précédent ».

 

Une vague massive de licenciements : une nouvelle pandémie qui frappe le tourisme ?

 

La fermeture des frontières à l’échelle internationale ainsi que les mesures de confinement ont durement impacté le tourisme et l’ensemble des secteurs qui lui sont liés (transports aériens, hôtellerie, culture) depuis le début de la crise. L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) chiffre à 195 milliards de dollars la perte de recettes pour le tourisme international pour les mois de janvier à avril 2020, en comparaison à l’année 2019.

Pour redresser leurs comptes, les grands groupes touristiques mettent alors en œuvre des plans de relance bien particuliers. C’est ainsi que ces derniers mois dans ce secteur extrêmement touché par la crise, les plans de licenciements massifs ont fleuri et se sont multipliés : le 4 mai la société américaine de location de logement, AirBnb ouvrait le bal en annonçant le licenciement d’un quart de ses salariés dans le monde (soit 1 900 postes), suivis par la plateforme Tripadvisor et par le voyagiste allemand TUI avec une suppression respective de 900 et 8 000 emplois. Une danse macabre qui se poursuit donc par les annonces de Booking et Accor, mardi 4 août. Un bouquet final fait de milliers de licenciement. Grandiose.

Avec un capital financier se comptant en milliards d’euros, contrairement à des PME et des hôteliers indépendants, les grands groupes hôteliers donnent pourtant l’impression de subir la crise sans autre possibilité pour la surmonter que la suppression d’emplois… Injustifiable et inacceptable, cette vague de licenciement qui s’abat sur de nombreux secteurs (hôtelleries, transports aériens et autres) doit être stoppée. Dans le monde parfait du capitalisme, les salariés ne sont que des variables d’ajustement dans une crise et le chômage, un outil pour redresser l’économie. Après les rassemblements et mobilisations des salariés d’Airbus, Nokia ou encore TUI France, les mobilisations des salariés constituent une réponse essentielle. Après avoir donné congé à 25% de ses salariés le 4 mai dernier, Brian Chesky - PDG d’Airbnb – leur écrivait par courrier : « Je suis vraiment navré. Sachez que ce n’est pas votre faute. ». Effectivement ce n’est pas la faute des salariés, pourquoi serait-ce donc à eux de payer les pots cassés ?

En outre, si la lutte contre les licenciements devrait se coordonner, elle doit aussi s’étendre pour poser la question des conditions de travail et du lien entre salariés et sous-traitants. Ainsi, depuis un an déjà, une vingtaine de femmes de chambre et gouvernantes travaillant dans l’hôtel Ibis Batignolles – sous-traitant du groupe Accor -, dans le 17ème arrondissement de Paris, sont en grève pour dénoncer leurs conditions de travail intolérables, leurs heures non payées ainsi que les discriminations dites « raciales » qu’elles subissent. La période de confinement n’ayant pas terni leur lutte, il est de toute évidence nécessaire de les soutenir et d’étendre les contestations afin que cette crise sanitaire et économique ne devienne prétexte pour renforcer la précarisation des salariés.

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Michèle est brusquement décédée en Gironde à l'âge de 87 ans!

 

Message envoyé à son compagnon Bernard,

" C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre la perte de ta compagne de notre amie et camarade Michèle.

nous ne pouvons oublier celle avec qui nous avons oeuvré pour construire le Front Syndical de Classe afin de menerla bataille idéologique afin que la CGT dans son entier retrouve ses positions de classe à l'instar de notre CGT d'après guerre.

Sois certain cher Bernard que tes amis et camarades du FSC partagent ta peine "

 

Militante CGT de la Poste, Michèle défendait les positions de lutte et se battait pour le service public qu’elle défendait également au sein du FSC (Front Syndical de Classe). 

Avec son compagnon Bernard Guillaumin, ancien trésorier national du Pôle et actuel membre du bureau du COURRIEL, elle avait eu aussi d’importantes responsabilités à la Société des Amis de Louis Aragon et d’Elsa Triolet.

 

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
BOURGEOIS BIEN ÉDUQUÉS AU SERVICE DE L'OLIGARCHIE FINANCIERE
BOURGEOIS BIEN ÉDUQUÉS AU SERVICE DE L'OLIGARCHIE FINANCIERE

C’est tout au long de leur parcours d’étude que ces « élites » constituent leur groupe, avec leurs cartes de visite et leur carnet d’adresse commencé au début des études, elle se prolonge au sein de cercles élitistes, tel Le Siècle, et de réceptions mondaines où se coudoient les vedettes issues de divers horizons professionnels et ce chaque dernier mercredi de chaque mois. Faites le compte sur une année.

Une source extrêmement fiable interne au dîner du siècle nous a envoyé par le biais des Gilets Jaunes Constituant, la liste des invités au dîner du Siècle du mercredi 26/02/2020.

Lorsque des bourgeois issus de milieux différents prennent un cocktail et discutent trankilou dans un salon privé interdit au public sans que rien ne puisse sortir, on est en droit de se poser quelques questions tout à fait légitimes, quand même. Ou, pire (mieux ?) : d’avoir des envies de meurtres, tout à fait légitimes elles aussi.

Mais qu’est-ce donc ce fameux dîner du Siècle, pardi ?

Un club association loi de 1901 d’influence fondé en 1944 par d’anciens résistants autour d’un journaliste, Georges Bérard-Quélin. L’objectif : faire se rencontrer les « élites » pour mieux se connaître au-delà du clivage gauche-droite, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.
 

Le club regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et médiatiques français encore aujourd’hui. D’après Wikipédia, le conseil est composé de 15 ou 16 personnes choisies par cooptation et la cotisation annuelle de membre est de 160 euros. Ce dîner a lieu dix fois par an et le dernier s’est déroulé le 26 février au Cercle de l’Union interalliée, au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Un lieu qui ne change jamais, pratique pour s’y rendre et foutre ainsi un zbeul dans la joie et la bonne humeur surtout. “La soirée se déroule traditionnellement en deux phases de 20h à 21h : un apéritif ; de 21 h à 22 h 45 : un dîner, par groupes de 8, autour d’un chef de table qui organise le débat nous apprend là encore Wikipédia.

 

Dans le dernier dîner du Siècle du 26 février, le 831e au total, et malgré l’épidémie de coronavirus, on pouvait croiser, pêle-mêle : Gaspard Koenig, “philosophe” du think tank libéral Génération libre, le haut fonctionnaire proche de Sarko Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Le Guen, le socialiste conseiller de Paris en perdition, Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, Philippe Wahl, PDG de La Poste, l’ex journaliste Patrick Poivre d’Arvor, des consultants, beaucoup de bull-shit jobs, des fondations libérales, des représentants et représentantes (car c’est important quand même, la “parité”) d’entreprises du CAC 40 telles que Véolia ou Total, et même un petit ex représentant syndical perdu : Jean-Claude Mailly, en personne, certainement venu défendre les droits des travailleurs et travailleuses exploité(e)s par tout ce beau monde. Bref, le mieux est encore de consulter la liste des convives pour constater à quel point toute l’oligarchie française y est parfaitement représentée. 

Le Siècle est relativement connu, même si assez peu documenté. Rien de vraiment “secret”, de caché, en somme, si ce n’est la liste officielle à récupérer, ou encore les objets précis des discussions, en interne. Ainsi, lorsque l’on questionne cette réunion entre gros bourges et le pourquoi de son existence, certaines et certains journalistes bondissent de leur siège : “C’est du complotisme !”, ricanent un bon coup le dos de la main posé en dessous du menton, et se rassoient confortablement sur leur petit siège doré.

Le Siècle est même sur Wikipédia, connu de toutes et tous alors, pourquoi y voir du complot, après tout ? Déontologiquement, cela ne leur pose aucun problème de s’y rendre, aux journalistes. Le conflit d’intérêt, toussa, c’est tellement has been et réservé aux journalistes “militants” en conflit d’intérêt avec les merguez de la CGT que ça ne les concerne pas du tout.

Quand on dit “journaliste”, on ne parle évidemment pas de la masse salariale, mais des starlettes bien connues telles que François Lenglet, Philippe Meyer, Serge Moati, Fabienne Pascaud (Télérama), Nicolas Beytout (L’Opinion), présents rien que dans le dernier dîner. Miam, joli gratin ! Le journalisme de cour, en somme, qu’avait très bien décrit le documentaire “Les nouveaux chiens de garde” de Gilles Ballastre et Yannick Kergoat, en 2011.

Entre deux anchois à une dizaine d’euro l’unité au moins, un David Pujadas pourra ainsi lécher les chaussures d’un entrepreneur ou un politique qu’il aura peut-être déjà connu sur les bancs de Sciences Po ou du CFJ (Centre de formatage, pardon, de formation des journalistes), et se voir ainsi davantage armé à pondre des entretiens d’une extrême docilité que ces médiocrates nous habituent de manière quotidienne et éhontée sur notre service public préféré. Ils iront bien entendu se plaindre de la “défiance envers lémédias qui monte” et prétendre incarner “le journalisme”. Merde, alors ! Journalistes, les vrais, pour laver votre honneur, vous savez où vous rendre afin de manifester votre mécontentement, vos salaires parfois de misère et votre devoir de subordination souvent injustifié. Pour les moins domestiqués, j’entends. *Allo, Radio France*, on me dit dans l’oreillette que Sibyle Veil, votre patronne, y était le 26 février dernier, à manger plein de petits mets de qualité. J’dis ça, j’dis rien. Mais il n’y avait pas une importante grève à Radio France, ces derniers mois ? Il paraît. Et Delphine Ernotte, patronne de France télévisions, était présente également à ce dîner.

Une lecture sociale et anti-capitaliste du Siècle plutôt que “conspi” (ça leur ferait trop plaisir)
“C’est juste un dîner !”, répètent-ils en boucle, pour s’en dédouaner et faire ainsi passer le peuple qui se questionne de manière légitime pour un gros demeuré. Dans la mesure où rien ne peut vraiment sortir de ces dîners, des choses doivent se dire en interne, peut-être même se décider.

 

Ça complote ? Oui, peut-être : stratégies économiques à venir, alliances politiques en vue …

 

Bon, et alors ? La marche capitaliste néo-libérale et leur domination existerait, avec ou sans le Siècle. Car c’est cela qu’il est : un symptôme, une démonstration de leur puissance, de leur hégémonie écrasante, de leur sentiment d’appartenir à une caste-classe qui nous nargue et se fout ouvertement de notre gueule.

Car ces petites festivités sont bien connues et se déroulent chaque année en toute impunité. C’est ici que des liens peuvent encore plus se tisser ou se créer, se renforcer, face à nous, ces gueux dont on nous interdits l’accès. Vous avez dit “séparatisme” et “communautarisme” ? Le voici, et il se porte toujours aussi bien. On se lève, on ramène le dessert, et on se casse les retrouver au prochain dîner ?

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La fameuse nuit du 4 août 1789 : c'est la "grande peur"de la classe dirigeante, ,face aux chateaux brulés par leurs paysans : nobles et clergé abandonnent leurs privilèges !
La fameuse nuit du 4 août 1789 : c'est la "grande peur"de la classe dirigeante, ,face aux chateaux brulés par leurs paysans : nobles et clergé abandonnent leurs privilèges !
La fameuse nuit du 4 août 1789 : c'est la "grande peur"de la classe dirigeante, ,face aux chateaux brulés par leurs paysans : nobles et clergé abandonnent leurs privilèges !
La fameuse nuit du 4 août 1789 : c'est la "grande peur"de la classe dirigeante, ,face aux chateaux brulés par leurs paysans : nobles et clergé abandonnent leurs privilèges !
 

4 août 1789 - 4 août 2020

231 années après :

LA NUIT DU 4 AOÛT : FIN DES PRIVILÈGES !

 

Les privilèges ont été abolis, grâce à l’intervention du peuple.

Si la chose a été possible en 1789, pourquoi ne le serait-elle plus aujourd’hui ?

Si les inégalités s’accroissent, c’est bien parce qu’existent de nouveaux privilèges.

Une nouvelle Nuit du 4 août reste donc à faire !

La nuit du 4 août 1789 est une des dates clefs de la Révolution Française. L’ennui, c’est que la période comporte beaucoup de dates clefs. Bien entendu, le choix d’une date, d’un évènement donc, est révélateur de la grille de lecture que nous utilisons pour définir les moments phares de cette Révolution, lesquels nous servent à définir les enseignements que notre présent peut éventuellement en tirer. Il est donc important de ne pas s’en tenir à des vulgates « classiques », mais de tenter de bien cerner le contexte historique de l’évènement choisi.

Destruction du système féodal

La nuit du 4 août est celle où « l’Assemblée nationale a détruit entièrement le régime féodal », pour reprendre les termes du décret du 4 août. C’est vrai. Mais à nuancer fortement. Et ce n’est pas arrivé par hasard. Il y a des causes particulières, et des acteurs spécifiques. Une réalité historique qu’il faut cerner avant que d’en tirer des enseignements.

Les faits sont connus. L’Assemblée nationale, qui s’est définie comme « constituante » à l’occasion du serment du Jeu de Paume – encore une date clef — s’enflamme au soir du 4 août et les députés vont, au cours d’une séance mémorable, jeter à bas le vieux système féodal. C’est, de surcroît, à l’initiative de plusieurs membres des ordres privilégiés (clergé et noblesse) que tout arrive. Le vicomte de Noailles, suivi à la tribune par le Duc d’Aiguillon ouvre le bal. La salle exulte et se lance dans une surenchère qui a marqué l’historiographie des décennies suivantes.

Les propositions sont simples : établir l’égalité fiscale et, au-delà, supprimer les privilèges qui sont l’armature de la France d’Ancien Régime. Ces privilèges sont de deux sortes. Certains pèsent sur l’individu, ainsi, les corvées, et d’autres sont ancrés sur la propriété. Ces derniers, nommés « droits réels » vont finalement être déclarés rachetables. Au cours de la nuit, tout vole en éclats. La Dîme du clergé, les droits de chasse seigneuriaux, les droits de garenne, de colombier, mais aussi les privilèges des communautés, villes, provinces, corporations…

Dans le Mémorial alphabétique (« des droits ci-devant seigneuriaux supprimés et rachetables ; conformément aux Décrets de l’Assemblée nationale, sanctionnés par le Roi »), « ouvrage utile à tous les Propriétaires de Fiefs, Tenanciers et Détempteurs », publie en 1790 par M. Ravaut, Avocat et Procureur au Parlement de Paris, la liste exhaustive de ces privilèges est établie.

En gros, une nuit d’ivresse égalitaire suivie d’une gueule de bois de propriétaires… Car si, de fait, la table est rase au petit matin du 5 août – la séance s’est achevée vers 3 heures -, beaucoup s’empressent de ramasser la vaisselle tombée au sol dans les jours qui suivent. Du 5 au 11 août, d’âpres marchandages accompagnent la rédaction des décrets de l’Assemblée. Ainsi, les droits considérés comme rachetables sont fortement protégés. D’une part, leurs possesseurs, nobles où bourgeois, n’ont pas à fournir la preuve de leurs titres, d’autre part, ils ne peuvent être rachetés que si la communauté (villageoise, seigneuriale…) sur laquelle ils pèsent est unanime dans sa volonté de rachat…

La « Grande Peur »

C’est donc que l’exaltation des députés à abolir les privilèges n’était pas spontanée. Derrière la belle façade égalitaire de la nuit du 4 août se profile la « Grande Peur » paysanne qui a embrasé une vaste partie du territoire entre le 20 juillet et le 6 août 1789. Ce mouvement, une « alarme des plus extraordinaires » selon le prévôt de la maréchaussée du Soissonnais, secoue la France rurale et provoque la réaction de l’Assemblée lors de la nuit du 4 août. Il est souvent lié à des rumeurs qui circulent un peu partout. Des brigands seraient en marche : le tocsin sonne et les villageois, les paysans s’assemblent et s’arment.

POUR LIRE LA SUITE
CLIQUEZ CI-DESSOUS

http://www.communcommune.com/article-4-aout-1789-l-abolition-des-privileges-108377319.html

 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les aristocrates européens du dividende: Unilever

Le groupe, qui va bientôt se restructurer en une seule entité de l'autre côté de la Manche, compte notamment sur la vente en ligne pour soutenir sa croissance. ©ANP

 
 
 

La crise sanitaire et économique a lourdement impacté les sociétés européennes. De grands noms ont dû réduire ou suspendre leur dividende. Mais quelques irréductibles résistent. Aujourd’hui: Unilever.

Le secteur des biens de consommation de base a, pour l'heure, peu souffert de la pandémie du coronavirus et de son impact sur l'activité économique. Certes, de grands groupes européens comme Danone BN-0,21% ont enregistré une baisse de leur chiffre d'affaires entre avril et juin. Mais rares sont ceux qui ont dû réduire leur dividende par peur pour leur trésorerie.

Prenons ainsi le cas d'Unilever UNA-0,59% . Si le groupe néerlando-britannique a acté un - léger - repli de ses ventes (-0,3%) pour la première fois depuis le troisième trimestre 2004, c'est - beaucoup - moins mauvais qu'attendu par les analystes (-4,3%). "Nous avons démontré la résilience de notre entreprise. Que ce soit dans notre portefeuille, dans la progression continue de l'excellence opérationnelle ou dans notre situation financière", souligne son CEO Alan Jope dans le rapport trimestriel publié le 23 juillet dernier.

Fort de ces résultats, la multinationale qui détient notamment les marques Ben & Jerry's, Dove, Lipton ou encore Signal a décidé de maintenir son dividende trimestriel à 0,4104 euro par action.

Elle n'a cependant pas donné de prévisions chiffrées pour l'ensemble de l'exercice en cours. Son CEO a seulement déclaré: "Notre objectif pour le reste de l'année continuera à être une croissance concurrentielle axée sur le volume, le profit absolu et la génération de trésorerie, car c'est le meilleur moyen de maximiser la valeur pour les actionnaires."

 

Une trésorerie suffisante

 

Qu'à cela ne tienne, la plupart des analystes parlent d'un soulagement à la lecture de ces résultats. Selon David Hayes de Société Générale, qui est passé à l'achat sur le titre, ces chiffres "devraient rassurer les investisseurs qui cherchent à se positionner sur une valeur défensive et qui a récemment sous-performé".

Peu s'inquiètent d'ailleurs pour le dividende. "Avec un cash flow libre de 2,9 milliards d'euros (en hausse de 1,3 milliard) et combiné à des cessions, Unilever a de quoi, selon nous, défendre pleinement son dividende pour l'année en cours", estime de son côté Deborah Aitken, senior industry analyst chez Bloomberg Intelligence. Elle rappelle qu'avec un rendement de 3,1% et un ratio de distribution de 75%, son dividende pour l'exercice 2019 (de 1,6416 euro par action, NDLR) se situe confortablement dans le top parmi ses pairs du secteur.

D'après les données compilées par Bloomberg, les analystes tablent en moyenne sur un dividende stable pour l'exercice actuel, avec un rendement légèrement supérieur compris entre 3,2% et 3,3%.

 

Publié par www.lecho.be

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Mort au travail. Un ouvrier meurt écrasé
au technocentre Renault Guyancourt

 

Un travailleur embauché sur un technocentre Renault par une entreprise extérieure a été écrasé par le générateur électrique de 2,5 tonnes qu’il transportait. C'est un énième mort dans le silence, dans un contexte de coronavirus qui a mis en lumière les conditions désastreuses de sécurité et d'hygiène pour de nombreux travailleurs.

 

Nos vies valent plus que leurs profits
Un drame de plus dans le monde du travail

Un travailleur embauché par une entreprise extérieure a été écrasé par le générateur électrique de 2,5 tonnes qu’il transportait. Ce dernier manipulait un transpalette, qui aurait percuté une marche. Une source policière affirme que le «  générateur lui serait tombé dessus lui écrasant les organes internes ». A 45 ans, il succombe sur son lieu de travail, le techno centre Renault de Guyancourt.

Selon le média indépendant « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », au premier semestre 2020, ce serait a minima 195 personnes qui seraient mortes au travail et 259 gravement blessées. En l’absence de chiffres officiels précis, le média se sert de la presse quotidienne locale et régionale ainsi que de témoignages pour effectuer ces recensements. Les plus touchés seraient les ouvriers et artisans du BTP, les soignants, les chauffeurs routiers et livreurs ainsi que les agriculteurs et ouvriers agricoles, enfin les ouvriers de l’industrie. Mathieu Lepine son unique rédacteur, évalue plus de 500 morts et 600 000 victimes d’accidents du travail chaque année et estime que les ouvriers y sont 2,5 fois plus exposés que les cadres. Il a également noté dans les dernières données de la CARSAT une augmentation de la sinistralité dans l’intérim, montrant ainsi les conséquences de la précarisation du travail.

 

Chez Renault, la course au profit met en danger

 

En début d’année, un intérimaire de l’entreprise Daher, sous-traitant de Renault avait témoigné de l’absence de garanties de sécurité dans l’entreprise : postes pas aux normes, manque de matériel de protection qui occasionne cloques et coupures, Fenwick défectueux conduisant à un accident pourtant signalé à la direction. Ce dernier a également témoigné des pression sur les intérimaires, menacés de ne pas être repris en cas d’accident.

 

Les accidents du travail ne sont pas une fatalité mais le résultat des rapports de production capitalistes

 

Or selon Frédérique Daubas-Letourneaux, sociologue : « L’accident du travail est un non-sujet de santé publique. On l’envisage sous l’angle de la fatalité, des « risques du métier ». Cela contribue à une naturalisation du risque professionnel, qui n’est pas interrogé en soi. On ne questionne ni le facteur organisationnel, ni la précarité au travail.  ». Elle ajoute « Si chaque histoire est un drame au plan individuel, elle pourrait être un facteur d’alerte au plan collectif sur les conditions de travail.  ».

La crise du coronavirus a mis en exergue le peu de considération qu’ont les patrons et le ministère du Travail concernant la sécurité des travailleurs. Début mars, alors que des travailleurs de la RATP utilisaient à plusieurs leur droit de retrait face au manque de protection contre le coronavirus, Muriel Pénicaud niait la gravité de la situation. Elle déclarait : « Un droit de retrait n’est jamais collectif. C’est individuel, s’il y a un danger grave ou imminent pour votre vie ou votre santé. Il y a très peu de situations de travail de ce type-là ». Cela fait écho aux déclarations d’Emmanuel Macron affirmant « Moi j’adore pas le mot de pénibilité, parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible ». Quand en octobre dernier, des cheminots exerçaient leur droit du retrait suite à l’accident d’un TER dans les Ardennes, pour dénoncer le danger imminent résultant de la casse des conditions de travail et de sécurité par la direction de la SNCF, le gouvernement et les grands médias avaient unanimement condamné et dénigré cette action.

 

Attaques sur les conditions de travail des travailleurs et répression

 

Ces affirmations s’accompagnent d’attaques concrètes et brutales. Pendant la crise du coronavirus, la direction générale du travail avait publié 4 notes restreignant la marge de manœuvre des inspecteurs du travail, notamment la restriction de la sortie sur site de la sorte : «  les interventions sur site doivent être limitées aux situations pour lesquelles un contrôle sur place est indispensable ». Même si ces situations concerneraient les situations d’accident du travail graves ou mortels, d’atteintes aux droits fondamentaux des travailleurs ou encore celles du droit d’alerte par les salariés, selon Celine Verzelett, de la CGT cela aurait pour but de dissuader les inspecteurs de faire les démarches. De plus, les notes précisent aux agents qu’ils doivent informer la hiérarchie de la date et de l’heure à laquelle ils comptent entrer dans l’entreprise pour la contrôler. Or ceci est contraire à la convention N°81 de l’OIT, autorisant les inspecteurs a «  à pénétrer librement, sans avertissement préalable, à toute heure du jour et de la nuit, dans tout établissement assujetti au contrôle de l’inspection ».

Sans compter les multiples pressions reçues par les inspecteurs du travail qui avaient dénoncé les conditions sanitaires pendant la pandémie, notamment la prononciation de mise à pied pour certains.

Chaque semaine, plusieurs travailleurs meurent au travail, faute de mesures de sécurité et de contrôle suffisant. Le système cherche à invisibiliser un phénomène chronique qui n’est pas une fatalité mais le fruit de la course aux profits. La recherche d’un coût du travail le plus bas possible pousse sans cesse à la dégradation des conditions de travail ; l’épuisement ainsi que le manque d’investissement concernant la sécurité des travailleurs se révèle souvent fatal. L’uberisation du travail accentue les risques. Un exemple frappant est celui du travail de coursiers, où les faibles rémunérations poussent les travailleurs à une course contre la montre dangereuse. Egalement l’absence de sécurité sociale a poussé un certain nombre d’entre eux à reprendre le travail contre indication médicale. Dans les cas des intérimaires, la peur de ne pas être repris joue fort dans leur acceptation de conditions de travail dangereuses.

Nous envoyons toutes nos condoléances à la famille de cet ouvrier mort sur le technocentre de Renault.

Crédits photo : LP/Jean-Gabriel Bontinck

 

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Hommage aux auxiliaires de vie. Le
mépris macronien continue

 

Emmanuel Macron en déplacement à Toulon pour aborder la question de la dépendance a annoncé une forme de versement de prime covid pour les auxiliaires de vies. Des éléments insuffisants et encore flous pour ce secteur précarisé.

Précarité dans la santé
Auxiliaire de vie : précaire et en première ligne

Dans le secteur de “la dépendance” on trouve certes les personnels des EHPAD mais également tout une partie qui intervient au domicile des usagers : aides soignant.e.s et auxiliaires de vie. Indépendant.e.s, intérimaires ou autres contrats précaires ils et elles font partis de ces oublié.e.s et méprisé.e.s, de ceux sur qui les capitalistes et le gouvernement entendent faire toujours plus d’économie pour assurer et gonfler leurs profits. Il s’agit d’un secteur indispensable qui intervient auprès de personnes handicapées ou âgées qui ne peuvent plus être autonomes : leur faire à manger, les accompagner dans leurs soins, leur hygiène, ce sont leurs tâches de tous les jours. Souvent attaché.e.s à leur travail, les conditions dans lesquelles celui-ci est exercé le rend insoutenable et cause un manque de personnel important face aux choix proposés : démission ou dépression. Les pressions liées à la forme de contrat dans un objectif de rentabilité (par exemple, pour une panne de transport causant un retard, c’est un renvoie immédiat au chômage), de plus la sous estimation de leur tâche et temps nécessaire d’intervention chez les usagers les contraint à faire un travail supplémentaire non payé devant la détresse de gens ou bien les laisser seul dans une situation inhumaine. Un domaine dans lequel les salaires sont souvent inférieur au SMIC au travers de mi temps et de missions intérimaires ponctuelles qui participent à laisser les travailleurs dans une grande précarité. Ce qui s’inscrit dans la logique générale qui concerne les aides à domiciles de faire le plus d’économies possibles en recourant à une sous traitance, et un service intérimaire ou CDD important aux profits des mains privées qui tiennent les structures. C’est ainsi que dans son témoignage Camille évoque l’attachement à son travail mais ne s’y retrouve pas financièrement , n’arrivant pas avec sa paye de 850 euros à joindre les deux bouts à la fin du mois, se retrouvant à devoir courir après la montre pour effectuer toute les tâches aux domiciles de ses patients qui connaissent une solitude et une dépendance importante, et se retrouver une grande partie de sa journée dans les transports qui la mettent en retard et qui lui occupe la moitié de sa journée sans être ni rémunérée ni défrayée.

S’il s’agit donc d’un rôle central dans notre société, d’autant plus vieillissante, les conditions de travails précaires et sous payé participent à une exploitation accrue de ces travailleur.ses pour les profits des capitalistes et les économies de l’Etat sur la santé de sa population. D’autant plus qu’il s’agit d’un secteur très féminisée, (à 97%), révélant par là une exploitation encore plus importante de celle-ci dans le système capitaliste qui n’hésite pas à profiter de toute les discriminations dont elle sont victimes pour leur imposer des conditions de travails dégradées.

L’absence de considération minimale de ces travailleur.ses de la part du gouvernement en leur refusant la prime Covid a généré une colère chez eux comme comme l’exprimait Christine le 1 juillet dernier “On aimerait déjà qu’ils reconnaissent qu’on a été sur le front” . Si d’après le président et ses ministres les auxiliaires de vies ne constituaient pas la première ligne ils et elles ont été pourtant tous les jours tributaires de transports et en contact avec différentes personnes.Ils ont négligé l’importance de ces travailleurs en leur refusant les masques sous prétexte de pénurie, alors que les entreprises privées les gardaient en stock pour faire tourner des secteurs non-essentiel et ne pas perdre une miette de leurs profits. Par là, juger non-indispensable cette profession, comme semble le traduire le refus des masques, des primes et d’augmentation salariales, alors qu’elle permet de prendre soin des personnes chez elles pour soulager les structures, et censée assurer un service digne à la personne (si les moyens le permettaient réellement), est une injure à celles et ceux sans qui l’engorgement et la mort à l’hôpital auraient été bien pire. L’invisibilisation de ce travail se fait, afin d‘en exploiter plus les employé.e.s, au détriment des personnes du “grand âge”, et usagères de ce service, qu’en parole Macron entend aider, mais qui dans les fait les a laisser toujours plus exposés au virus afin de maintenir économie et profits capitalistes.

Aussi, l’annonce ce mardi 4 août de la création d’une prime covid pour ces travailleurs et travailleuses, de la part du président de la république qui se targue d’exprimer son profond soutien à ce secteur, ne trompe personne sur le fond qui ne revient en aucun cas remettre en cause leurs conditions de travails. Il n’est pas non plus question de revalorisation des salaires et embauches massives pour subvenir aux besoins des personnes les plus vulnérables et soulager le personnel, sans que les patients deviennent de banals clients.

De plus la forme de cette annonce à la veille de son départ en vacances semble être une bonne manière de ne pas se faire oublier pendant son retrait, alors qu’on demande aux travailleurs de ne pas prendre leurs vacances en plein été et en même temps que celles de leurs enfants, prétextant qu’il faut rattraper le retard mais surtout pour encore et toujours plus leur faire payer la crise économique.

 

Effet d’annonce pour les auxiliaires de vies : le gouvernement dans l’impasse

 

Alors que les auxiliaires de vie sont souvent considérées, au vu du manque de reconnaissance et de leur précarisation aggravée, comme la dernière maille de la chaîne, il s’agit d’un poste indispensable d’autant plus face au vieillissement de la population qui accroît le nombre de personnes en dépendance s’élevant déjà à 800 000 seniors et 300 000 personnes en situation de handicap d’après Le Monde

La crise démographique poussait Emmanuel Macron à promettre en début de quinquennat une politique de soutien envers le “grand âge” et l’autonomie”. Couplée à la crise sanitaire qui touche les plus vulnérables la création de cette cinquième branche de la sécurité sociale a été adopté définitivement au parlement, incluant le projet de loi sur la dette sociale. Une mesure aux allures progressistes mais qui entrait en contradiction profonde avec la réduction des moyens et dépenses de la sécurité sociale que prévoyait le même projet de réforme de la santé dans lequel le gouvernement ne tire aucune leçon de la crise sanitaire. Sans aucune remise en question de la casse de l’hôpital public qu’ils ont orchestré depuis 40 ans ils poursuivent les projets de réforme néolibérales contre l’hôpital, et révèle par là une opposition radicale entre les intérêts de la minorité au pouvoir et celle de la majorité exploitée et envoyée au front des crises sanitaire et économique. Cette branche naissante déjà morte révélait surtout alors la stratégie gouvernementale qui tentait de se redorer un blason sociale pour cacher le plan de destruction massif du système de santé et d’aides sociales. Une telle branche crée sans moyens n’a aucun sens et ne peut palier à ce que demande aujourd’hui les auxiliaires de vie en première ligne de la dépendance et du covid depuis le début : des salaires décents et du temps pour ne pas traiter les patients “comme des vases”.

Quant à cette prime tardive, elle s’avère être qu’une nouvelle coquille vide puisqu’elle sera versée par les départements avec une aide étatique dérisoire de 80 millions d’euros, insuffisant pour ne serait ce que verser une prime de 1500 euros aux 326 000 travailleurs et travailleuses.

Mais la stratégie macronienne de divisions par la prime inégale dans les hôpitaux peut se poursuivre par une telle organisation départementale de l’attribution de la prime. Pour le gouvernement, alors que la crise sanitaire a ramené la solidarité de classe au centre avec des manifestations qui liaient l’ensemble des secteurs hospitaliers, il s’agissait de diviser les forces qui relevaient la tête et revendiquaient, plus qu’une prime de 1500€ pour tous et notamment une revalorisation de 300€ pour tous les salaires . La répartition inégale des primes tendaient à cette division. De même aujourd’hui, laisser les départements fixer les critères des primes pour les auxiliaires de vies entraînent, avec des appréciation différentes et des moyens différents, une variation allant jusqu’à 1000 euros d’écarts de primes pour le même travail. A titre d’exemple le Nord prévoit une prime de 512€ pour les 7000 auxiliaires de vies quand en Meurthe-et-Moselle une prime de “1.500 euros doit être versée aux auxiliaires de vie qui ont travaillé à temps plein pendant le confinement” d’après un article de Capital. Il est encore une fois clair que le gouvernement et les directions, de services et d’entreprises, entendent encore diviser le travail pour assurer leurs profits. Une politique qui s’appuie sur la structure même du secteur ici concerné qui connaît une atomisation forte avec des conditions instables et qui favorisent une mise en place de prime diversifiée, et rend plus difficile aux travailleuses et travailleurs de s’organiser, laissant la possibilité pour les capitalistes de toujours plus les exploiter.

Il suffit de lire les déclarations Dominique Libault, président du Haut Conseil du financement de la protection sociale et directeur de l’Ecole nationale supérieure de la Sécurité sociale (EN3S), qui avait été missionné par le premier ministre, en septembre 2018, pour examiner, notamment, «  les différentes modalités de financement de la dépendance », pour comprendre le but de l’annonce d’un tel projet, bien qu’incohérent dans le fond.
La crise sanitaire a surtout confirmé la pertinence de la reconnaissance d’un risque social à part entière – celui de la dépendance – au cœur de la solidarité nationale. Si la solidarité nationale ne s’exprime pas vis-à-vis du grand âge, je ne sais pas ce que solidarité nationale veut dire.” confiait-il à Le Monde le 13 avril dernier. Et d’écouter ce que Macron promettait ce matin à savoir une revalorisation des salaires dans le but de rendre à nouveau attractif le métier, comme le recommandait
El Komhri en relevant le mur démographique qui se montait devant eux et l’absence de personnels pour faire face à ce type de besoin de la population , alors qu’eux mêmes sont responsables d’attaques sur les travailleurs que ce soit par la loi Travail de 2016 ou l’ensemble des réformes anti-sociales.
Il ne fait aucun doute que ce qui pousse aujourd’hui le gouvernement Macron-Castex a donner des miettes et des promesses aux travailleurs précaires, c’est la contestation généralisée qui pourrait les faire vaciller et sa nécessité comme il a tenté de le faire pendant le confinement de renforcer le bloc national pour masquer son ingérence des problèmes auxquelles nos sociétés sont amené à faire face. Il ne s’agit pas tant de reconnaître le travail des auxiliaires que d’essayer d’atténuer la détresse des personnes vulnérables qui pourrait susciter une contestation sociale importante, notamment chez les plus jeunes. C’est derrière cette politique d’union nationale comme dernière alternative pour le bloc bourgeois afin de se maintenir, pour retarder toute union des exploités.

 

Une seule sortie progressiste, l’auto-organisation des travailleuses et travailleurs

 

Contre cette gestion de la crise sanitaire qui a délaissé les franges les plus précaires et isolées, sans moyens et exposés au coronavirus, un investissement massif dans la santé est nécessaire.

Un plan de reconstruction de l’hôpital et de l’ensemble des services de santé et d’aides doit être pensé pour répondre aux besoins de la population. Si celui ci ne peut être envisagé par la classe dominante qui ne cherche qu’à soigner ses profits, ce sont aux travailleurs eux mêmes de revendiquer le contrôle de ces services nécessaires. On ne peut continuer de permettre à une minorité de continuer à faire des profits sur l’hôpital ainsi que dans les secteurs atomisés, comme celui des aides à domiciles. Aussi la nationalisation de tous les services en assurant un contrat stable et un salaire décent à l’ensemble des personnels, infirmières, aides soignants, auxiliaire de vie en EHPAD ou à domicile, doit permettre, par un contrôle des travailleurs de la santé eux mêmes de leur service, d’assurer un service de santé public efficace.

Le système capitaliste décadent ne peut trouver une quelconque solution et ne propose que, d’un côté : des solutions de plus en plus réactionnaires comme les licenciements et la criminalisation des travailleurs en lutte y compris ceux de l’hôpital qui ont subi après avoir été traités en héros une répression violente, comme c’est le cas depuis des années et encore plus ces derniers temps dans les quartiers où la police tu pour maintenir la colère sociale. Et d’un autre, des tentatives de cooptation des secteurs en lutte avec des primes au rabais et des négociation qui ne semblaient plus en finir, comme dans le SEGUR qui visait à maintenir la colère pour la laisser s’éteindre en épuisant toujours plus les hospitaliers, ou comme la prime inégale et insuffisante que vient d’annoncer Macron pour les auxiliaires de vie qui ne les sort pas de l’incompréhension ni n’en calme la colère.

Aussi rien n’est à demander de ce gouvernement pour gérer la crise et un plan de bataille contre la logique capitaliste doit être portée par les travailleurs. En ce sens nous devons pouvoir nous organiser et rompre avec les directions actuels des syndicats qui sont occupées à négocier les modalités de licenciements et d’attaques sociales avec le gouvernement au lieux de penser une stratégie gagnantes pour l’ensemble des travailleurs en liant les revendications de l’ensemble de notre classe et en soutenant les franges les plus isolées et précaires.

Crédit photo : Jean-François Monier/AFP

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

En tout cas, il court, il court le covid-19. Pardon, la covid-19 comme ils disent à l'Académie française. Et si la généralisation du port du masque est plus que tardive au vu de la reprise épidémique (hier 1 000 cas de contaminés en 24h), le furex du Bois-joli, pardon Jean Castex, du palais de l'Elysée, ne promulgue pas la gratuité des masques.

En revanche, c'est 135 euros cash pour réprimer le simple citoyen ou le prolo de la boite que l'a viré, qui eux devront débourser chacun 40 euros pour 50 masques. "Les Français ne doivent pas payer pour monsieur-tout-le monde", a dit de façon péremptoire à la téloche l'ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, placé à l'Elysée par le capital plus quelques autres. Encore une fois, une façon de faire payer la crise sanitaire aux travailleurs.

En Mayenne, le patron de droite du département est furax contre l'ARS qui dit que son département est tout rouge de coronavirus, alors que tout va très bien madame la marquise dans le 53, surtout du côté des patrons des industries alimentaires. Et de pilonner l'Agence régionale de santé.

Une seule question à monsieur le président de droite du conseil départemental de la Mayenne. Qui a créé les ARS avec la loi HPST, pour Hôpital, patients, santé et territoires? Roselyne Bachelot, ministre de droite de la Santé, par promulgation du 21 juillet 2009, sous Sarkozy Président. Même que celui-ci et celle-ci étaient du même parti, avec aussi François Fillon comme premier ministre.

Aujourd'hui, Roseline Bachelot est ministre de la Culture de Macron président. Et jean Castex, maire et conseiller départemental dans le 66, du parti Sarkozy-Fillon, est devenu premier ministre. Et le président de droite du 53 a des potes députés de la majorité macroniste.

Le vieux monde n'arrête pas de se régénérer pour le profit du capitalisme et ça pue toujours autant la politique politicienne.

Alors, la gratuité des masques...

Tiens, çe n'est pas nouveau, mais Astérix et Obélix luttaient déjà contre coronavirus!

Masque ou pas masque? un vrai cassetex ou pas?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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DORDOGNE : le ministre de la santé attendu de pied ferme ce vendredi !

La CGT souhaite profiter de la venue du ministre de la Santé, vendredi 7 août, pour "obtenir des moyens à la hauteur des besoins".

La maison médicale de Lanouaille, en Dordogne, ne sera certainement pas le seul sujet évoqué par le ministre de la Santé, Olivier Véran, attendu vendredi 7 août en Périgord vert. Le syndicat CGT appelle les professionnels du secteur à se rassembler sur place ce jour-là pour "exprimer leurs revendications". 

Il s’agit "d’obtenir des moyens à la hauteur des besoins afin d’endiguer la casse programmée de notre système de santé et d’action sociale" et "d’éviter de revenir à l’anormal", explique-t-il dans un communiqué adressé aux rédactions mardi 4 août. 
Plusieurs branches du syndicat participent au mouvement : le syndicat CGT des organismes sociaux de la Dordogne, l’Union syndicale départementale CGT de la Santé et de l’action sociale et l’Union départementale.  

 
L’Union syndicale retraités CGT Dordogne soutient également l’initiative. Elle est notamment mobilisée contre deux projets gouvernementaux sur la réorganisation de la sécurité sociale.

 

Publié par FSC

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Air France: baisse de la rémunération des pilotes face au Covid-19

Les pilotes de Air France et de Transavia ont vu leurs rémunérations nettement diminuer depuis avril suite à la crise sanitaire ( AFP / LAURENT FIEVET )

Les pilotes de la compagnie aérienne Air France et de sa filiale à

 

bas coûts Transavia ont vu leurs rémunérations nettement

 

diminuer depuis avril, des « efforts rendus nécessaires » par la

 

crise du Covid-19, a estimé lundi le syndicat SNPL.

« Les pilotes de ligne d’Air France et de Transavia France connaissent depuis le mois d’avril 2020 une baisse de leur rémunération de 25% à 40%, comparée à leur salaire d’avant crise », affirme le SNPL Air France-Transavia (AF-TO) dans un communiqué.

« Contrairement aux pilotes des compagnies concurrentes, qui ont un salaire fixe, le système de rémunération des pilotes d’Air France et de Transavia France est fortement lié à l’activité réelle », indique-t-il.

Leur rémunération est liée en partie aux heures de vols effectuées. Or, comme pour le reste du secteur aérien, l’activité du groupe Air France a été quasi inexistante aux mois d’avril et mai et n’a repris que très progressivement.

Cette baisse des rémunérations « devrait permettre à Air France une économie d’environ 300 millions d’euros par an pendant toute la durée de la crise mondiale liée à la Covid-19 et l’aider ainsi, en partie, à surmonter ses difficultés financières », estime le syndicat de pilotes, majoritaire à Air France.

Le SNPL Air France-Transavia rappelle également que « dans le but de réduire encore la masse salariale et juguler le sureffectif pilotes, la direction d’Air France et le SNPL AF-TO ont conclu en quelques semaines un accord de rupture conventionnelle collective (RCC) visant à permettre le départ anticipé de pilotes de la compagnie ».

Cet accord prévoit qu’environ 400 pilotes, soit près de 10% des effectifs pilotes, « quitteront définitivement Air France fin août », de manière volontaire.

« Avec ces baisses de rémunérations et l’ajustement des effectifs, les pilotes de ligne d’Air France et de Transavia France participent pleinement aux efforts rendus nécessaires par cette crise exceptionnelle et durable que nous traversons », souligne Guillaume Gestas, président du syndicat, cité dans le communiqué.

Chez le concurrent British Airways (BA), le syndicat catégoriel Balpa a annoncé le 1er août que les pilotes avaient approuvé un plan prévoyant des baisses de salaires temporaires de 20% pour limiter à 270 les licenciements secs. La compagnie, qui emploie 4.300 pilotes, envisageait initialement le licenciement de 1.255 d’entre eux et de licencier puis réembaucher les autres à des conditions moins favorables.

La direction d’Air France entend supprimer 7.580 postes d’ici fin 2022 au sein de la compagnie tricolore et de la filiale régionale Hop!. Elle table sur des départs naturels non remplacés et des départs volontaires, mais des départs contraints ne sont pas exclus pour le court-courrier.

 

Publié par anti-K

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A propos des "200" ou "500 familles", "Challenge's" met-il en doute ses propres informations ?
Rothschild, de Wendel... Le mythe politique des "200 familles", fortunées et surpuissantes, perdure

Inventé dans les années 1930, utilisé à droite comme à gauche, souvent aux extrêmes, ce slogan réducteur, mais efficace, demeure ancré dans la société.

François Ruffin brandissant le numéro sur les grosses enceintes de Challenges à l’Assemblée nationale,en octobre 2017..

François Ruffin brandissant le numéro sur les grosses enceintes de Challenges à l’Assemblée nationale,en octobre 2017..

Contre toute attente, l'homme politique qui cite le plus souvent Challenges et son classement des 500 fortunes est un député de La France insoumise. En octobre 2017, à l'Assemblée nationale, François Ruffin brandissait notre magazine pour dénoncer la progression scandaleuse du patrimoine des "ultra-riches".

Depuis, il a fait sienne une formule qu'il répète à l'envi, celle des "500 familles", ces "500 familles qui se gavent" et dont Emmanuel Macron serait le président asservi. En utilisant cette expression, le député Insoumis de la Somme ressuscite un mythe ancien, celui des "200 familles".

Lancé dans les années 1930, employé à gauche comme à droite, en particulier aux extrêmes, ce slogan garde son efficacité politique pour désigner l'oligarchie financière qui tiendrait, de manière occulte, la France sous sa coupe.

A propos des "200" ou "500 familles", "Challenge's" met-il en doute ses propres informations ?
A propos des "200" ou "500 familles", "Challenge's" met-il en doute ses propres informations ?

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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