SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Pâtes, pommes de terre, papier toilette… : le prix des courses augmente pour les plus précaires

Alors que l'inflation progresse, le prix des courses augmente déjà… mais pas pour tout le monde ! Pour l’instant ce sont les classes populaires qui en paient le prix, puisque ce sont surtout les produits premiers prix qui s’envolent

Après le carburant...

Crédits photo : AFP

Les prix flambent depuis quelques semaines. On a d’abord vu les prix de l’énergie s’envoler avec +20% sur le prix du gaz depuis septembre et des prix de l’essence qui frôlent parfois la barre des 2€/L.

Mais les prix de l’énergie ne sont pas les seuls à avoir augmenté. De façon générale, l’inflation n’a été que de 0,4% depuis le mois de juillet. Mais d’après l’organisme A3distrib, qui suit l’évolution des prix des produits de grandes distributions au Drive, le prix des denrées alimentaires les moins chères, et des produits de marques distributeurs (MDD) ont augmenté beaucoup plus que le reste. Ils ont notamment relevé que le prix d’un kilo de spaghetti, qui était stabilisé en dessous de 80 centimes dans la plupart des enseignes, a augmenté de près de 20 centimes entre août et septembre, pour passer à 1,04€ chez Auchan, 0,97€ chez Leclerc, etc…

C’est le cas également de la pomme de terre, ingrédient central de l’alimentation des ménages les plus précaires, dont le prix moyen calculé par l’Insee a bondi de 7% durant les trois derniers mois, soit 17 fois l’inflation sur la même période. Idem à l’international pour toutes les matières premières alimentaires, les produits frais, les fruits et légumes, les céréales, dont le prix « a grimpé de près de 33 % » depuis un an d’après The Guardian.

Une tendance qui commence donc tout juste à se répercuter sur les prix des grandes surfaces en France, mais qui risque d’exploser avec les renégociations des contrats entre les industriels et la grande distribution prévues à la fin du mois de février 2022. Selon une étude d’un cabinet privé rapporté par le média financier MoneyVox, on pourra alors s’attendre «  à une inflation de 2 à 9% sur le prix des œufs, du beurre ou encore du lait. Pour les pâtes, elle serait de +2 à +12%, sur le café de +3 à +15%  », et jusqu’à «  +23% pour le papier toilette  ». Ils ajoutent que « c’est pour un panier constitué uniquement de MDD premiers prix que la facture serait proportionnellement la plus salée : +11% ».

Les foyers les plus pauvres seront donc bien les plus impactés par l’inflation. D’un côté, les salaires de misère n’augmentent pas, de l’autre, entre le gaz pour se chauffer, l’essence pour aller travailler, et les petits prix de l’alimentaire pour se nourrir, les besoins de premières nécessités sont de plus en plus chers. La situation devient donc invivable pour une grande partie de la population, dans l’indifférence totale du gouvernement qui ne propose qu’un misérable « chèque essence » et refuse de lever la TVA.

Face à cette situation, il est urgent de geler les prix de lever la TVA sur les produits de première nécessité et le carburant. Mais il faut aller plus loin, et imposer une hausse de l’ensemble des salaires de 300€ ainsi que leur indexation sur l’inflation. Des mesures qui doivent être financés en taxant les profits des grandes entreprises, notamment de la grande distribution ou de l’énergie, qui ont accumulé des milliards de bénéfices sur le dos de la majorité de la population tout au long de la crise sanitaire.

Vous faites face aux conséquences de la hausse des prix au quotidien : témoignez pour Révolution Permanente en envoyant vos témoignages à l’écrit ou en vidéo à siterevolutionpermanente[a]gmail.com !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Zemmour refuse l’augmentation du SMIC mais touchait 40.000€ par mois

« Augmenter le SMIC est démagogique » « augmenter le SMIC et les aides sociales ça a provoqué des délocalisations » voilà la position de Zemmour sur le SMIC. Des déclarations d'un mépris ahurissant quand on connaît les salaires du polémiste, révélés par Le Parisien, s'élevant à plus de 40.000€ par mois.

Candidat des riches

Crédits photo : JOEL SAGET / AFP

Pour ceux qui doutaient encore du fait que Zemmour soit un candidat des riches, il suffit de revenir sur sa position sur le SMIC pour voir là où se situe le candidat de l’extrême droite. À rebours du profil que tente de se donner le candidat raciste, de politicien anti système au côté de la classe ouvrière blanche, sa position révèle une nouvelle fois la logique du candidat, soutenir les riches et le libéralisme.

Il suffit en ce sens de revenir sur les déclarations de Zemmour pour le voir, dans l’émission « Face à Duhamel » de BFMTV se place directement dans la lignée du « Travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy en 2007, Eric Zemmour explique au micro de BFM que « Globalement la France ne travaille pas assez ». Dans la même logique, il ajoute que « promettre l’augmentation du SMIC » est une proposition « démagogique  ». Autre exemple, cette fois sur CNews où l’augmentation du SMIC et des charges sociales seraient responsables selon lui de « l’appauvrissement, la tier-mondialisation du pays, ainsi que des délocalisations ».

Des propos scandaleux, quand on sait le salaire que touche le polémiste réactionnaire, s’élevant à plus de 40.000€ mensuels selon Le Parisien. En effet, grâce à sa collaboration avec Le Figaro et ses apparitions télévisuelles, Zemmour multiplient depuis de nombreuses années les sources de revenu. Si depuis le 1er septembre, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a décidé de décompter le temps de parole d’Éric Zemmour comme le reste des personnalités politiques, le polémiste est en congé sans solde au Figaro et à Cnews. Pas non plus de quoi s’inquiéter pour le candidat d’extrême droite. Selon Le Parisien, Zemmour a accumulé un véritable pactole ces dernières années, avec plus de 40.000 euros mensuels.

Une réalité qui détonne pour le coup avec celle des smicards qui eux galèrent à boucler la fin du mois. Les détails de l’argent touché par Zemmour sont assez hallucinants, il aurait touché pour chacune de ses participations au « Face à l’info » sur Cnews, entre 2000 et 3000 euros bruts. Le journal ajoute qu’une fois les charges payées, cela lui permettait d’empocher entre 20.000 et 30.000 euros nets par mois ; faisant de lui l’un des trois journalistes les mieux payés de la chaîne avec Laurence Ferrari et Pascal Praud ! A cela s’ajoute encore son salaire au Le Figaro également, où pour l’écriture d’éditos il aurait ajouté 8000 euros brut mensuels, mais aussi l’animation hebdomadaire de l’émission avec Éric Naulleau sur Paris Première qui lui permettait de se verser presque 7000 € par semaine supplémentaires sur compte en banque. Enfin, son dernier livre, autoédité, « La France n’a pas dit son dernier mot », lui aurait rapporté pas moins d’1,5 million d’euros.

Une réalité qui ne colle donc pas véritablement à l’image de candidat antisystème que souhaite se donner Zemmour. Une impression encore accentuée par les liens les liens étroits qu’il entretient avec les grandes fortunes qui pourraient bien financer sa campagne présidentielle officiellement candidat.

L’idée d’un Zemmour aux côtés de la classe ouvrière blanche a donc de quoi faire sourire. Si Zemmour flatte le désespoir politique d’une partie de notre classe, en surfant sur le climat islamophobe et raciste instaurée depuis des décennies, sa position sur le Smic montre une nouvelle fois le mépris de classe qui dicte sa ligne politique. Elle démontre une fois de plus que celui qui défend « le rassemblement des classes populaires et d’une bourgeoisie patriote » et qui clamait en 2014 « être le porte-voix des classes populaires est ma plus grande fierté », n’est rien d’autre qu’un énième candidat des riches. Milliardaires, fraudeurs, grands patrons sont les premiers soutiens de Zemmour qui défend un projet politique à leur image. Il n’est pas une seconde l’allié des classes populaires blanches, qu’il drague à coup de discours identitaires, xénophobes et racistes, et de théorie du grand remplacement, comme réponse à la précarité et à la désolation politique.

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VIDEO. Viré de Amazon pour une réunion CGT : Christian Porta témoigne

Amazon a mis fin à la période d'essai de Christian Porta, militant syndical reconnu en Moselle. Une rupture concordant avec l'arrivée de la CGT Amazon sur le site qui ne laisse aucun doute sur le caractère discriminatoire de ce licenciement. Nous l'avons interviewé.

Répression patronale

Amazon a mis fin à la période d’essai de Christian Porta, militant syndical reconnu en Moselle. Une rupture concordant avec l’arrivée de la CGT Amazon sur le site qui ne laisse aucun doute sur le caractère discriminatoire de ce licenciement. Nous l’avons interviewé.

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REPRIS du site d'Antoine MANESSIS

17 Octobre 2021

                                                           200 000 contre les squadristes

 

Après l'attaque de bandes fascistes intervenue contre un siège du syndicat CGIL (la CGT italienne) lors d'une manifestation contre l'obligation du pass sanitaire, la riposte de masse s'est organisée.

Maurizio Landini, a décidé de faire front : "Si quelqu’un veut nous intimider (…), il doit savoir que la CGIL et le mouvement des travailleurs sont ceux qui ont battu le fascisme, qui ont reconquis la démocratie", a tenu à rappeler le secrétaire général de la CGIL (principal syndicat italien) devant le siège dévasté de son syndicat.

La CGIL accuse en effet les dirigeants de Forza Nuova, organisation néo-fasciste italienne, d’être à l’origine de ces agissements car plusieurs de ses membres ont été aperçus dans des vidéos lors de l’attaque du syndicat. Deux dirigeants de l’organisation FN figurent en outre parmi les 12 personnes interpellées lors de l’attaque du syndicat italien : Giuliano Castellino, leader romain de FN et Roberto Fiore, actuel secrétaire de l’organisation.

Les deux hommes sont tous deux connus des services de police. Le premier a déjà été condamné par le passé à cinq années de prison pour avoir agressé des journalistes, le second s’était réfugié au Royaume-Uni dans les années 1980, "après que la police eut trouvé des armes dans les locaux du groupuscule “Troisième position” dont il était l’un des fondateurs", rappelle l'Humanité.

Une manifestation géante a eu lieu samedi à Rome au cours de laquelle des dizaines de milliers d’Italiens ont demandé l’interdiction de l’extrême droite après et protester contre l'attaque des fascistes contre le siège de la CGIL. Portant des pancartes "Fascisme, plus jamais", les dizaines de milliers de manifestants qui s’étaient rassemblés samedi sur la place San Giovanni - un lieu associé historiquement à la gauche - ont demandé l’interdiction du groupe néofasciste Forza Nuova. Cette manifestation a rassemblé au moins 200 000 personnes.
 
" Il est temps d'arrêter la normalisation de l'extrême droite. L'attaque contre la CGIL montre le vrai visage de l'extrême droite. Et c'est le visage de la violence. La violence, notamment contre les syndicats. La violence d'extrême droite n'est pas un vague épouvantail. Elle est réelle et se développe partout en Europe, y compris chez nous" comme l'a dit un député du PTB venu à Rome exprimer la solidarité des travailleurs belges..
La CGT  a déclaré pour sa part "Cette attaque contre le mouvement syndical italien nous rappelle que l’extrême droite, en Italie comme partout dans le monde, est l’ennemi des travailleurs."
Solidaires a rappelé " A Paris, comme à Rome, à Budapest ou à Rio de Janeiro, les fascistes sont nos ennemis. Qu’ils soient en uniforme, en costume ou en bombers, nous devons les combattre !"
 
Sinistra anticapitalista explique "Cette attaque de manifestants bizarres (squadristes de Forza Nuova venus de toute l’Italie, voyous des virages des stades, jeunes des beaux quartiers et des « favelas » de Rome, complotistes de toutes sortes) ont attaqué et dévasté la Bourse du Travail jusqu’au cinquième étage. Les forces de police les ont laissé faire et ne sont pas intervenues, faisant preuve d’un totale complicité avec les assaillants." On pourrait ajouter comme toujours...
Fronte Popolare a déclaré "Nous exprimons notre pleine solidarité avec les travailleurs inscrits à la CGIL, dont le siège dans la capitale a fait l'objet d'une agression hier. Nous dénonçons la présence, devant cette salle, des pires sujets du fascisme romain, comme Fiore, qui surfent sur la vague de mécontentement pour fomenter la haine.../...Sans l'unité des exploités, il sera de plus en plus facile pour les exploiteurs de gouverner de profondes inégalités sociales."
 
Décidemment le situation italienne est inquiétante malgré la belle riposte antifasciste à Rome le 16 octobre. C'est l'absence de gauche qui pèse très lourdement sur la situation politique italienne : c'est cela qui permet aux fascistes de se livrer à  cette agression revancharde dans un champ politique d'où la gauche est exclue. Où le social-libéralisme gouverne sous la houlette du capital financier (Mario Draghi) avec les néo-fascistes de Salvini, le M5S et la droite.
 
Pour nous la question qui se pose et comment éviter une situation du même type ? Or la réponse est évidente, une seule option s'impose: renforcer l'Union Populaire, la seule composante décente de la gauche et son candidat. Avant qu'il ne soit trop tard.
 
Publié par FSC
 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

La flambée actuelle des prix de l'énergie est présentée en quelque sorte comme "naturelle", résultant d'une évolution mondiale (offre/demande) inéluctable, hors de portée de toute décision politique nationale.

Cette folle augmentation résulte pourtant des décisions gouvernementales (de droite et de "gauche") de déréglementer le secteur de l'énergie, d'installer la mise en concurrence, de privatiser le service public sous contrôle de l'Union européenne.

Le second aspect du mensonge macronien et médiatique c'est de masquer que dans le prix du combustible à la pompe il y a 59% de TAXES étatiques et que par conséquent il est POSSIBLE de contrer cette flambée en  réduisant  ces taxes.

D'ailleurs le mécanisme de TICPE flottante appliqué entre octobre 2000 et juillet 2002 était justement destiné à ne pas répercuter automatiquement les hausses du prix du baril.

 

 

Le mécanisme de « TICPE flottante » revient à compenser chaque variation de la TVA (due à une variation du prix du pétrole brut) en ajustant la TICPE du même montant. Lorsque le prix du baril augmente, la TICPE est ainsi abaissée afin de lisser la hausse des prix des carburants à la pompe pour le consommateur. Lorsqu’il baisse, la TICPE est augmentée afin de compenser les pertes de recettes fiscales pour l’Etat.

L'augmentation du prix de l'énergie résulte donc d'une décision politique qui montre la volonté de l'oligarchie de faire payer aux travailleurs, au peuple, aux plus assujettis aux contraintes d'utilisation de l'automobile le prix de la transition énergétique.

Tout comme il s'agit pour le pouvoir de faire payer aux travailleurs la crise, le "quoi qu'il en coûte" .

 

Et donc le mouvement social peut faire revenir le pouvoir sur cette décision!

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

En vingt ans, les dividendes distribués aux actionnaires  des entreprises Françaises du CAC40 ont littéralement explosé :

 

 

Ils ont augmenté de 269 % !

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Et si on imposait massivement les ultrariches ?

Gantry 5

Le projet de loi de finances 2022 (PLF 2022) est en discussion à l’Assemblée et le gouvernement fait des missions régaliennes (police, justice, armées) la priorité de 2022, en concentrant les augmentations de dépenses sur ces ministères.

Le gouvernement a comme priorité la défense et la protection des intérêts du capital en France et dans le monde. En ce qui concerne le budget de la défense, la hausse de 1,7 milliard d'euros portera la totalité du budget des armées à 41milliards d'euros, un montant « inédit ».
 

A l'inverse, la plupart des autres ministères verront leur budget se stabiliser l'an prochain, le gouvernement multiplie les promesses en faveur des policiers, enseignants, indépendants agriculteurs... au total plus de 11 milliards d'euros de dépenses en plus, il baisse l’ensemble des dépenses de l’Etat de 34,5 milliards (-7,9%) comme le coup de rabot de 3 milliards sur les APL, une fois de plus il fait les poches des plus fragiles.
 

Le projet de loi de finances (PLF) n’inclut ni le plan d’investissement (30 milliards d’euros), qui était présenté mardi, ni le revenu d’engagement pour les jeunes (2 milliards d’euros), sur lequel travaille toujours l’exécutif ou encore les différentes mesures annoncées ces dernières semaines : plan pour les indépendants, coup de pouce à MaPrime¬Rénov, Beauvau de la sécurité, transports publics…).
 

Les principales bénéficiaires du budget : les entreprises :
 

*Le gouvernement a entendu les demandes du patronat en baissant de 10 milliards d’euros par an les impôts de production.


*En 2022, toutes les entreprises françaises verront leurs impôts passés au taux de 25 %, contre 33,3 % en début de quinquennat, pour aller vers l’objectif des 15% .


*La stratégie consiste à poursuivre la politique en faveur des entreprises et du capital lancée sous François Hollande avec le pacte de responsabilité et le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE en basculant ce dernier en baisses de cotisations pérennes, et il poursuit la chute de la fiscalité sur le capital : à la fois sur le patrimoine, via le remplacement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), et sur le revenu, avec la flat tax (ou prélèvement forfaitaire unique, PFU). Le 1 % des plus riches sont les grands gagnants de ses choix budgétaires.
 

Le projet de loi du financement de la sécurité sociale idem: tout pour le capital
 

Depuis 96 les dépenses de protection sociale sont devenues des lignes budgétaires au sein du budget global. Le gouvernement et le Parlement décident et fixent dorénavant tous les ans l’objectif national d’évolution des dépenses d’assurance-maladie.
 

*Vider les caisses, puis étatiser, privatiser c’est le projet de loi de financement de la Sécurité sociale les gouvernements successifs se sont évertués à en assécher le financement à coups d’exonérations, pour mieux justifier ensuite les tours de vis destinés à rééquilibrer les comptes. Macron compte bien finir le travail de ses prédécesseurs.


*Macron veut liquider les derniers bastions de paritarisme qui prime encore dans deux organismes, l’Agirc-Arrco (retraites complémentaires) et l’Unédic (assurance-chômage), « la responsabilité du chômage et de la précarité, l’État prendra en charge le système d’assurance-chômage », revendique-t-il. Un changement profond du mode de financement de la Sécurité sociale, la proposition de loi organique portée par Thomas Mesnier, député LaREM, adoptée par le Sénat. vise à intégrer le financement de l’assurance-chômage au PLFSS. L’État reprendrait entièrement la main, à la place de l’Unédic.

L’objectif poursuivi par le gouvernement est clair : diminuer la part des cotisations patronales, payées par les employeurs et les remplacer par de la TVA, payée par l’ensemble des ménages. Concrètement, depuis 2018, il a déjà divisé par deux les cotisations patronales d’assurance-maladie.
 

*Pour ce qui est des exonérations, elles atteignaient le montant colossal de 60 milliards d’euros fin 2019. Macron a ajouté sa pierre à l’édifice avec 3,5 milliards d’euros d’allègement de cotisations supplémentaires, principalement au niveau du Smic. Autant d’abattements qui ravisse le capital et ses profits mais qui coûtent très cher au peuple
 

*Le gouvernement a décidé de ne plus compenser les allègements, ce qui aboutit mécaniquement à un creusement du « trou » de la Sécurité sociale et a encore contribué à dégrader les comptes en décidant de faire endosser aux organismes sociaux le fardeau de la « dette Covid » constituée de mesures de soutien à l’économie (chômage partiel, report de cotisations, etc). (51 milliards d’euros).
 

Un budget 2022 pour baisser les dépenses publiques et brider les dépenses de santé.
 

Logement, assurance chômage et retraites, l’objectif est de rétrécir la Sécurité sociale, jugée trop coûteuse et inefficace pour le capital. Si la crise sanitaire a conduit le gouvernement à temporiser, il n’a pas tardé à remettre ses réformes sur les rails, la réforme des retraites toujours d’actualité, en pleine épidémie, il a appliqué celle des APL, ainsi que la réforme de l’assurance chômage, qui est entrée en vigueur au 1er octobre.
 

Le budget de la Sécu pour 2022 affiche un objectif de dépenses d'assurance maladie en légère baisse, les assurés vont en faire les frais. A la création du régime général avec 4 branches : maladie, retraite, famille et recouvrement des cotisations, permet une véritable sécurité sociale de la naissance à la mort. Le fait de verser une part de son salaire à une caisse commune fait de l’assurance maladie un salaire socialisé, permettant d’être protégé toute sa vie.

La moitié de ces cotisations, 50%, étaient prélevées sur les salaires (cotisation salariale) et l’autre moitié, sur le patronat, à partir des richesses produites par les salariés (cotisation dite patronale). La Protection Sociale était gérée par un Conseil d’Administration élu, composé aux ¾ par des représentants des assurés et à ¼ par ceux du patronat. Le patronat n’a jamais accepté ce système.

Dès 1960, avec le concours actif des gouvernements successifs de droite ou de gauche, il l’a remis en cause. Par décrets et ordonnances, les salariés ont été écartés de sa gestion. Employeurs et gouvernements ensemble ont désengagé progressivement par décrets et ordonnances le patronat, du financement de la Sécurité Sociale.

Les gouvernements les uns après les autres font payer les salariés, les malades, alors que se sont les exonérations patronales qui creusent le « trou » de la Sécurité Sociale, en défiscalisant et désocialisant les heures supplémentaires et la prime exceptionnelle, sans oublier la hausse de la prime d’activité et l’élargissement du nombre de bénéficiaires, qui n’est pas du salaire et n’induit donc pas de prélèvements sociaux, ces choix ont un impact sur le financement de la Sécurité sociale.

Les exonérations impliquent, par définition, de ne plus verser de cotisations. On retrouve le même principe avec l’activité partielle, l’aide est versée à la place du salaire, les cotisations, et donc les recettes de la Sécurité sociale sont réduites, alors qu’en même temps elle est mise à contribution pour un tiers du coût de l’activité partielle.
 

Le rapporteur du budget Laurent Saint-Martin (LREM) a présenté 2022 comme une "année charnière" pour "acter la fin du quoi qu'il en coûte" et "préparer" à "moyen terme" la maîtrise des dépenses publiques, avec l'objectif d'une baisse du taux d'endettement en 2027". Bercy a promis du sang et des larmes pour les cinq années à venir. « Nous retournerons sous les 3 % de déficit public en 2027, en cinq ans. Nous allons donc faire en cinq ans ce que les autres, à la suite de la crise de 2008, n’ont pas fait en dix ans », menace Bruno Le Maire.


Nous sommes avertis, pas d’autres chemin que la lutte pour bloquer les objectifs du pouvoir et du capital, la lutte est le seul moyen pour parvenir au projet social(1) que le peuple est en droit d’attendre, Tout de suite, il est possible de se rassembler pour des avancées revendicatives et les moyens existent de les satisfaire mais cela, nous l’avons vu ne saurait suffire, le capital veut toujours récupérer ce qu’il a concédé par la lutte, la lutte politique pour un changement radical de société est une nécessité pour une société socialiste débarrassée du capitalisme
 

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
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Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
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Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier
Bonjour: pour commencer la semaine et ne rien oublier

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
15 Octobre 2021.Venue de Macron à Marseille. La CGT était là !
8 Minutes d’intérêt général.

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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