SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Il fut aussi député européen et à l'Assemblée nationale. Il est toujours président de la communauté d'agglomération Pau-Béarn-Pyrénées. A quelle classe appartient-il? Il ne l'a pas dit ce dimanche 7 février, dans le Grand jury LCI/RTL/Le Figaro. Et ses potes, pardon, les journalistes présents, ont oublié de le lui demander. C'est quand même bêta pour éduquer la nation comme il faut. non?

En tout cas, François Bayrou, éphémère ministre de la Justice de Macron et bazardé pour mise en examen, a reçu des mains de Macroléon le strapontin doré du Haut commissaire au plan. C'est à dire, selon Wikipédia, chargé "d’animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l’État et d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels". Ouf! N'en jetez plus, la cour semble pleine!

Bref, François Bayrou est un fidèle serviteur de la droite française qui soutient le capitalisme en Gaule, mais pas que. Et le capitalisme, sans être trop marxiste, c'est toujours ça depuis son avènement!

"Un français gagnant 4 000 euros appartient à la classe moyenne", dixit François Bayrou, plusieurs fois ministre de droite, maire de Pau et Haut commissaire au plan

Pour en revenir à Karl Marx (1818-1883), la lutte des classes oppose le travail au capital. Le marxisme envisage que la classe exploitée (le prolétariat) s'émancipera en renversant la domination de la classe exploiteuse (le capitalisme). On est donc bien loin de la théorie fumeuse divisant le monde du travail en plusieurs classes pour les opposer les unes aux autres, afin de conforter toujours plus la place du capital.

Des journalistes d'investigations révèlent que le Grand-duché du Luxembourg est un paradis fiscal en bonne et due forme, tout en étant pays fondateur du Marché commun, aujourd'hui Union européenne.

La France est le pays le plus représenté au Luxembourg : près de 15 000 Français y possèdent des sociétés, totalisant au moins 100 milliards d'euros d'actifs, soit 4% du PIB français. Parmi nos concitoyens, "des grands patrons et leurs entreprises, des médecins et des collectionneurs d'art, des footballeurs et des producteurs de cinéma, des consultants et des pilotes de moto, des écrivains et de riches héritiers, des propriétaires fonciers et des figures de la 'start-up nation', des dirigeants de PME et des arnaqueurs professionnels".

Et vous, amis et camarades qui me lisez, dans quelle classe vous situez-vous? Du côté de la classe dominante ou de celle des exploités?

Parce que sinon:

"Un français gagnant 4 000 euros appartient à la classe moyenne", dixit François Bayrou, plusieurs fois ministre de droite, maire de Pau et Haut commissaire au plan

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Ce matin, un grand rassemblement de soutien aux Grandpuits avait lieu à la Défense devant le siège de Total. Pour l'occasion, un dispositif policier important était déployé afin de protéger la multinationale. Les CRS ont ainsi repoussé violemment les grévistes qui souhaitaient envahir la tour pour se faire entendre.

Grandpuits. A La Défense, la police repousse violemment les raffineurs pour protéger Total !

Ce matin, un grand rassemblement de soutien aux Grandpuits avait lieu à la Défense devant le siège de Total. De nombreux soutiens étaient présents. Des organisations écolos comme Les Amis de la Terre et Greenpeace, qui ont mené une action symbolique, mais aussi des figures de la gauche politique et syndicale : Philippe Martinez, François Ruffin, Clémentine Autain, Anasse Kazib, Nathalie Arthaud.

Pour l’occasion, un dispositif policier important était déployé afin de protéger la multinationale. Un dispositif qui s’est renforcé au fur et à mesure de la matinée. Alors que les grévistes souhaitaient envahir la tour pour se faire entendre, dénonçant une direction qui fait la sourde oreille les CRS ont ainsi repoussé violemment les grévistes.

Une répression scandaleuse. Alors que les Grandpuits entament leur 5ème semaine de grève, patronat et Etat sont main dans la main pour tenter de casser le mouvement. Soutenons les !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Ben oui, ce tout petit état européen, toutefois pays fondateur du Marché commun devenu aujourd'hui Union européenne, fait dans le paradis fiscal. Une enquête de journalistes d'investigation le prouve désormais par A + B. Et pam sur le pif de Bruxelles qui n'inclue toujours pas le Luxembourg dans sa liste des pays accueillant à la pelle des évadés fiscaux.

"Ils sont plus nombreux que les Italiens et les Allemands réunis, et plus nombreux que les Luxembourgeois eux-mêmes : près de 15 000 Français figurent sur la liste des propriétaires de sociétés luxembourgeoises," écrivent les 3 journalistes du Monde qui ont mené avec d'autres médias étrangers une enquête internationale. Cela représente au moins 100 milliards d'euros d'actifs placés au chaud et échappant au fisc gaulois, soit 4% du PIB français.  Et parmi nos compatriotes qui s'évadent fiscalement et légalement grâce à la loi luxembourgeoise: des entreprises du CAC 40, des grandes fortunes et des célébrités en tout genre.

L'enquête journalistique se dénomme OPENLUX ou le Luxembourg coffre-fort de l'Europe. "La conclusion est sans appel : le Luxembourg reste un acteur-clé de l’évasion fiscale en Europe. Un Etat dont les pratiques coûtent à ses voisins des milliards d’euros en impôts évités, une situation de moins en moins tenable à l’heure où la crise due au Covid-19 exacerbe les inégalités", affirment les journalistes.

Note de ma pomme: Le grand-duché du Luxembourg n'est pas l'unique état de l'UE du capital à dorloter l'évasion fiscale. Il y a aussi le royaume de Belgique et les îles de Malte et de Chypre. Sans oublier le royaume des Pays-Bas.

Par chance, la Suisse n'est pas dans l'UE. Elle est neutre, comme le furent ses banques pour blanchir l'argent nazi durant la Deuxième Guerre mondiale. Le Royaume-uni n'est pas plus un paradis fiscal dans l'Ue à cause du Brexit. Mais ses îles Anglo-normandes sont toujours à un cri de mouette des côtes françaises.

Et sous les ors de la République française, existe un ministre chargé de l'Europe et des Affaires étrangères: Jean-Yves Le Drian, ex-ministre socialiste de la Guerre sous Hollande président, pour que rien ne s'oppose au capital libre et non faussé en Europe, comme dans le monde.

Et le Parlement européen dans tout ça? Enquête-t-il sur les paradis fiscaux dans l'UE? Ben non, ce n'est pas dans ses prérogatives fixées par les traités européens. Déjà qu'il ne peut légiférer sur aucune loi qui pourrait faire avancer vers une Europe "sociale", comme certains disent...

Et ce dessin concernant le patronat en France...

Le grand-duché du Luxembourg, paradis fiscal pour près de 15 000 Français

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Canal +, C8 ou CNews ... ne lui suffisent pas.

Les oligarques français se dotent des moyens de contrôler l'information et de peser sur les choix électoraux.

Vous avez dit liberté d'expression et INDEPENDANCE de la puissance étattique ET des puissances financières comme le prévoyait  les ordonnances de 1944 !

 

 

Ordonnances de 1944 sur la liberté de la presse
 
 

Les ordonnances de 1944 sur la liberté de la presse prises à la Libération ou un peu avant, visaient à organiser un nouveau système médiatique garantissant la liberté d'expression et un pluralisme de la presse, après la guerre de 1939-1945, qui avait vu la quasi-totalité de la presse collaborer avec les Allemands : n'ont fait exception que les journaux qui ont cessé de paraître d'une part et les journaux clandestins de la Résistance aux mains de la résistance intérieure française d'autre part.

L'un des objectifs est de lutter contre la concentration des entreprises de presse : elles précisent qu'il n'est pas possible pour un même patron de presse d'être aux commandes de plusieurs titres et d'exercer une fonction extérieure. Dans une économie française alors marquée par la pénurie, la concentration verticale, de la production de papier à la distribution des journaux, est proscrite

 

 

SOURCE : Les Jours.fr

A vol d’oiseau, il n’y a qu’un kilomètre et la Seine du siège de CNews à celui d’Europe 1, mais il y a un monde entre les deux rédactions. L’une bolloréisée, zemmourisée, terrorisée ; l’autre toujours attachée à sa station mais laminée par une audience qui ne cesse de s’étioler. Pourtant, de l’une à l’autre, ces derniers jours, le même chuchotis d’étage en étage, de bureau en bureau, de bouche à oreille : « C’est fait. » C’est une question d’heures, à peine de jours : de sources concordantes, Vincent Bolloré est sur le point de racheter Europe 1. L’idée : appuyer l’historique station du groupe Lagardère sur sa chaîne info. L’objectif : offrir soudain un sérieux haut-parleur radiophonique à la ligne éditoriale singulièrement à droite de CNews à un an de l’élection présidentielle.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Vu le désastre de la St Valentin, Macron vole au secours des fleuristes
Vu le désastre de la St Valentin, Macron vole au secours des fleuristes

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Scandale à Dassault-Aviation. Intimidation, répression syndicale et collusion d’intérêts

Intimidation, discrimination syndicale et collusion d'intérets. Après le scandale chez le sous-traitant aéronautique AAA, le cas de Dassault Aviation nous montre encore une fois les méthodes du patronat pour imposer ses intérêts.

Les coulisses du « dialogue social »

Crédit Photo : Reuters

Paix sociale : résignation des salariés ou complicité des directions syndicales ?

Face aux multiples attaques patronales et à la vague de licenciements historique que nous traversons, les salariés sont-ils résignés ?

Bien que ce constat soit souvent avancé, la réalité nous montre une toute autre chose : malgré le choc et les difficultés liées à la crise sanitaire et économique, la « paix sociale » est indissociable de la répression systématique vis à vis des militants combatifs et de la ligne conciliatrice des soit-disant « représentants des salariés » qui font tout pour plier les travailleurs aux intérêts du patronat en étouffant la colère dans les cadres du « dialogue social ». Et cela en allant même à l’encontre de l’action des salariés, comme ce fut le cas de FO Derichebourg ou encore chez Daher, où l’ensemble de l’arc de forces syndicales avait décidé d’annuler une grève à la dernière minute.

Si, au niveau national, les directions syndicales ne proposent pas de plan de bataille sérieux et s’assoient à la table de négociations avec le gouvernement tandis que celui-ci renforce son arsenal répressif, dans les entreprises, à petite échelle, « la paix sociale » se construit de la même manière.

Un scandale récent chez AAA (Assistance Aéronautique et Aérospatiale) nous montrait comment la collusion d’intérêts existants, entre les syndicats majoritaires et la direction, avait permis au patron de licencier 567 salariés avec l’appui de la CFE-CGC et de FO. Dans les entreprises, au lieu de préparer les travailleurs à la grève, à s’unir et s’organiser démocratiquement au-delà des étiquettes syndicales, ces « représentants des salariés » devenus représentants du patron et simples bureaucrates syndicaux expliquent que les suppressions d’emploi sont inévitables et qu’il faut négocier le moindre mal.

Suite à la publication du scandale chez le sous-traitant aéronautique AAA, nous avons reçu de nombreux messages témoignant de cette réalité. Parmi eux, le cas de Dassault-Aviation : un cas d’école qui mélange répression syndicale systématique, collusion d’intérêts entre syndicats et direction et enfin formation managériale pour « neutraliser les irritants sociaux ». Voilà l’outillage pour faire régner la volonté d’une poignée d’actionnaires sur la majorité des salariés et maintenir « la paix sociale ».

« Neutraliser les irritants sociaux actuels mais aussi potentiels »

Les pratiques de Dassault-Aviation s’inscrivent dans la droite ligne de la stratégie patronale de « contention de la conflictualité » mise en place dans le secteur aéronautique à partir des années 1969. Cette politique a été initiée par Maurice Papon, placé à cette époque à la tête de Sud Aviation (ancêtre d’Airbus), en lien avec les Renseignements Généraux forts de leur expérience contre les militants du FLN en Algérie. Il a fait de l’usine de Marignane un véritable laboratoire, en détruisant la CGT et les militants combatifs en quelques années, par le harcèlement moral ou la mise au placard, entre autres.

Chez Dassault-Aviation, au travers la « Formation Institut Dassault – Dassault Team Manager », c’est la société Cardinal Sud qui se charge de transmettre ce savoir-faire répressif. Comme l’explique la CGT Dassault : « Pour en savoir plus et compte tenu du fait qu’aucun des élus de la CGT n’a eu droit à cette formation nous sommes allés regarder du côté de la société qui dispense ces formations. Dans l’approche de cette société, les syndicalistes sont alors identifiés comme des potentiels « irritants sociaux » : "Nous identifions vos principaux irritants sociaux et leurs poids réels dans la détérioration du climat social". Ces irritants sociaux sont susceptibles de déclencher des grèves et dans ce cas cette société fournit alors un « criz-kit » qu’il s’agit de mettre en place pour remettre rapidement les salariés au travail. De même, la mise en place de leur méthode permet "d’anticiper les freins au changement et de neutraliser en amont les irritants actuels et potentiels" ».

« Cette idéologie anti-CGT, hors de toute réalité, fut répétée depuis des dizaines d’années, par notre ancien PDG et notre actionnaire majoritaire, Serge Dassault. M. Dassault estimait devant le Sénat que les "délégués syndicaux n’ont rien à faire entre le patron et le salarié" et il qualifiera l’arrivée des syndicats dans les entreprises véritable "boîte de Pandore". Pour finir il dira que la "CGT doit être mise hors d’état de nuire" et que les syndiqués de la CGT sont des "abrutis" et des "terroristes"  ».

Cette politique bien huilée, où se rejoignent le gouvernement, le patronat et la direction générale, n’a pour objectif que de « limiter au maximum la force de la contestation salariale dans l’éternel conflit entre salaires et profits, comme le disait M. Dassault  ».

Intimidations, mépris, sanctions injustifiées, humiliations, insultes, mensonges, menaces de licenciement, propositions de reclassements inadaptées, absence quasi totale d’entretiens individuels : l’entreprise Dassault-Aviation a déjà été condamnée pour discrimination syndicale à l’encontre de dizaines de militants de la CGT en 1998, 2004, 2009, 2012, 2014 et 2016. Aujourd’hui encore, 83 militants de la CGT sont engagés dans des procédures pour discrimination syndicale. Rien qu’à l’établissement de Mérignac, 34 militants retraités sont même en train de monter une procédure au pénal contre le PDG du groupe. Ce 10 février, des salariés et des soutiens se sont encore donné rendez-vous à 13h devant le Conseil de Prud’hommes de Paris pour soutenir 40 militants forcés d’aller en justice pour faire cesser cette répression.

Comme nous l’expliquait l’un des salariés de l’entreprise, « ils veulent détruire la CGT parce que on ne veut pas participer au grand théâtre du dialogue social. Dassault est seulement gentil avec les "représentants des salariés" qui vont dans le sens des intérêts de la direction ».

« On fait peur, ensuite on discute » : la bureaucratie syndicale marche au pas de la carotte et du bâton

Pour la direction, la répression et l’intimidation ne suffisent pas : il faut s’entourer d’un corps de délégués syndicaux qui soient les relais et les porte-paroles de la direction parmi les salariés et qui remplacent, dans leur méthode d’action, la grève et l’organisation démocratique des salariés par les négociations. « Les représentants de la CGC et de la CFDT de Dassault-Aviation ont pris pour habitude de « négocier » en multipliant les commissions de suivi, les réunions, les courriers, etc. Tout ça afin, selon nous, de justifier auprès des salariés l’existence de négociations objectives (ce que nous n’avons de cesse de contester), pour au final signer triomphalement la quasi-totalité des accords qui leurs sont proposés, quitte à supprimer des dizaines de milliers de jours de congés à l’ensemble des salariés »

Cette stratégie syndicale, résumée par « négociation-compromis-signature », qui vise a désarmer les salariés, a été bien évidement saluée par le patronat et le gouvernement dans les cas récent de Bridgestone ou de Daher. Sans surprise, Serge Dassault, actionnaire majoritaire du groupe, a aussi approuvé et encouragé ces méthodes à d’autres occasions. « En effet, Serge Dassault, au travers de son organe de presse (le Figaro) salue le « courage », le « réformisme » et surtout la « modération » de cette méthode. Le Medef et la CFDT iront même jusqu’à signer une déclaration commune appelant alors aux mêmes injonctions libérales de « performance économique » et de « compétitivité ». Des principes qui justifient évidemment toutes sortes d’attaques à l’emploi et qui subordonnent les intérêts des salariés à ceux du patronat.

Cette politique syndicale, taillée pour la direction, trouve ses assises dans le rapprochement (par des méthodes légales ou illégales) d’une partie des salariés au niveau de vie et aux intérêts du patronat. « Depuis sa création en 1976, la CGC de Dassault-Aviation est « tenue », ou plutôt bridée, par des chefs d’unités qui se sont syndiqués à la CGC de Dassault-Aviation et qui se gardent bien de créer un rapport de force avec la direction, puisqu’eux-mêmes en font partie. Pour n’en citer qu’un seul, on peut nommer M. Lherm, qui est maintenant Directeur général et membre du comité de direction de Dassault-Aviation. À la CGC, la confusion est totale entre représentant du personnel et représentant de la Direction Générale » En effet, en élevant le niveau de vie de certains syndicalistes et en les séparant ainsi des intérêts du reste des travailleurs, la direction réussit avec ces magouilles à ce que certains « représentants des salariés » deviennent des bureaucrates et des « représentants des actionnaires ». Sans aucune honte, Pierre Lacombe, syndiqué CGC, avait expliqué au Journaldunet que les « cadres supérieurs syndiqués ont eu de très belles carrières »

Face au piège du dialogue social, faire vivre la méthode des raffineurs de Grandpuits !

Comme nous l’expliquait l’un des salariés de Dassault-Aviation : « Toutes ces pratiques de la direction prouvent qu’ils savent que la seule force qui peut s’opposer à ses plans, ce sont les salariés en grève ». « En effet, au début des NAO 2020, les représentants de la Direction Générales nous ont affirmés que "les augmentations exceptionnelles de salaire de l’année dernière sont dues au climat social tendu au niveau national", c’est-à-dire au mouvement des Gilets jaunes. Mouvement intégralement extérieur à la salle de réunion de Saint-Cloud. »

En effet, cet état de choses imposé par le gouvernement, le patronat et accompagné par les directions syndicales, n’est pas immuable mais plutôt précaire. Une démonstration de radicalité, telle que celle portée par le mouvement des Gilets jaunes, ou l’émergence d’un conflit porteur d’une stratégie de lutte intransigeante peut changer l’équilibre de l’état des choses actuel. Cette crainte, du coté du gouvernement, explique par exemple le blackout médiatique autour de la grève des raffineurs des Grandpuits : une grève qui rompt avec la politique du « dialogue social » et qui peut inspirer les travailleurs qui se trouvent aujourd’hui sous le coup de la vague de licenciements, par laquelle le patronat cherche à leur faire payer la crise.

Comme l’expliquait un salarié de l’aéronautique à propos de Grandpuits : « La combativité des travailleuses et des travailleurs est exemplaire. Ils refusent de rentrer dans le piège du dialogue social et luttent par la grève pour imposer 0 suppression d’emploi. La grève est organisée par les grévistes eux-mêmes, démocratiquement, avec des assemblées générales où chaque ouvrier, syndiqué ou non, peut donner son avis et voter. Les équipes syndicales, au lieu d’être divisées doivent exposer leur avis à l’assemblée et se mettre au service des décisions majoritaires. Cette unité face au patronat, et la possibilité d’impliquer tous les salariés dans la lutte, est essentielle pour défendre et imposer nos intérêts. La volonté des grévistes de Grandpuits pour faire front avec des organisations écologistes et pour se coordonner avec d’autres secteurs en lutte afin de sortir de la frontière de l’usine pour amplifier le rapport de forces est aussi exemplaire. Son expérience de combat est très riche en leçons, et montre la voie à suivre pour défendre nos emplois et assurer un avenir aux jeunes, s’ils gagnent on gagne tous ! ».

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Garantie en cas de faillites : Macron sacrifie les salaires pour privilégier les banques

Dans un contexte de crise économique engendrée par la crise sanitaire qui n’en finit pas, le gouvernement vient de présenter deux avant-projets d’ordonnances visant à modifier le droit des procédures de liquidation des sociétés, qui donneraient dorénavant la priorité au paiement des honoraires des mandataires et administrateurs judiciaires au détriment des salaires des employés.

Réforme anti-sociale

En janvier dernier, Mediapart révélait l’ordonnance du gouvernement autour du régime de garantie des salaires, qui protège les salariés en cas de liquidation judiciaire. Retour sur cette affaire.}

Le gouvernement a été autorisé par le Parlement à transposer une directive européenne sur la « restructuration et l’insolvabilité », applicable aux sociétés en liquidation judiciaire. Les avant-projets sont extrêmement inquiétants et vont bien au-delà de ce qui est prévu par la directive européenne.

Il faut savoir que lorsqu’une société est en cessation de paiement et est placée est liquidation judiciaire, ses créanciers doivent déclarer ce qui leur est dû aux mandataires et administrateurs judiciaires chargés de la liquidation pour espérer en obtenir le paiement grâce à la liquidation des actifs de la société. L’ordre de priorité des créanciers est défini selon des « privilèges » fixés par la loi, mais tous ne pourront pas obtenir leur dû, la société étant par hypothèse insolvable.

Le système actuel de garantie des salaires prévoit un « super-privilège » en faveur des créanciers salariés. En cas d’insolvabilité de la société en liquidation, c’est l’Association pour la gestion du régime de garanties des créances de salariés (AGS) qui, depuis 1973, se substitue à l’employeur pour honorer les dettes de salaires et s’inscrit sur la liste des créanciers pour en obtenir le remboursement. Il s’agit d’une organisation patronale mandatée par l’Unédic. Son fonctionnement est garanti par des cotisations sociales à la charge des employeurs et par les remboursements que l’AGS parvient à obtenir dans les procédures de liquidation.

Or les textes présentés par la Chancellerie visent à bouleverser cet édifice juridique garantissant le paiement des salariés. Il est envisagé de donner la priorité aux honoraires des mandataires et administrateurs judiciaires sur les dettes de salaire. Il est également envisagé d’accorder des privilèges aux établissements bancaires ayant participé à la procédure, voire de retirer les actifs immobiliers, qui peuvent constituer une partie conséquente de l’actif d’une société, des sommes récupérables par l’AGS au profit des établissements bancaires.

Cela engendrerait à coup sûr une diminution considérable des recettes de l’AGS, tandis que la fin des aides gouvernementales va provoquer de nombreuses liquidations judiciaires, ce qui va augmenter très fortement ses dépenses. Elle a d’ores et déjà souscrit une option d’emprunt bancaire pouvant aller jusqu’à 2 milliards d’euros et serait obligée d’augmenter le montant des cotisations pour maintenir son fonctionnement. Or, le patronat se mobilisera probablement contre une telle augmentation, mettant ainsi en danger le dispositif.

Ces avant-projets accordent un privilège considérable aux administrateurs et mandataires judiciaires, corps de métier aux intérêts différents de ceux des autres créanciers. Leurs honoraires dépendent en effet de la longueur de la période d’observation préalable à la liquidation qu’ils ont tendance à prolonger artificiellement au détriment de la solvabilité de la société, et donc de la société qui aurait peut-être pu être sauvée et de tous les autres créanciers, puisqu’une société en cessation de paiement ne peut justement pas honorer toutes ses dettes. Les études de mandataires judiciaires font des bénéfices pharaoniques, beaucoup de leurs pratiques sont opaques et ont déjà été visées par un rapport rendu par Arnaud Montebourg en 2001.

Le gouvernement choisit ici de privilégier des corps de métier déjà privilégiés au détriment des salariés qui se verront privés de leurs emplois alors même qu’aucune mesure sérieuse n’a été mise en place pour face à la hausse spectaculaire du chômage depuis le début de la pandémie. C’est à nous de nous mobiliser et de parvenir à imposer à la place des mesures à même de garantir la santé de tous sans faire payer le prix de la gestion désastreuse de la pandémie aux travailleurs.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Devant la Tour Total, ce 9 février soyons nombreux aux côtés des Grandpuits !

Un grand rassemblement de soutien aux Grandpuits est appelé ce mardi 10h devant la Tour Total Michelet à la Défense. Pour l’occasion, de nombreuses personnalités ont répondu à l’appel, à l’image de Philippe Martinez, François Ruffin, Anasse Kazib ou Cécile Duflot.

RDV à La Défense

Ce mardi à la Défense, se tiendra un nouveau CSE dans le cadre du plan social de Grandpuits. Face au plan de Total qui entend supprimer 700 emplois, les raffineurs continuent de ne rien lâcher et sont désormais en grève depuis plus d’un mois.

Pour l’occasion, après la journée festive de ce dimanche, de nombreuses personnalités ont répondu à l’appel des Grandpuits pour un grand rassemblement de soutien à partir de 10h. Du côté de la gauche syndicale, Philippe Martinez (secrétaire général CGT), Simon Duteil (co-délégué général Solidaires) et Benoît Testé (délégué général FSU) ont ainsi répondu à l’appel. Dans la gauche politique, François Ruffin (député LFI), Anasse Kazib (militant au NPA – Révolution Permanente et syndicaliste SUD Rail) et Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) seront présents.

Parce que les raffineurs ont démontré depuis le début de leur combat que leur lutte pour l’emploi est également une lutte pour une véritable transition écologique et pour une autre société, les organisations écolos et solidaires seront également présentes. Outre Cécile Marchand pour Les Amis de la Terre et Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, on pourra ainsi retrouver Cécile Duflot (directrice Oxfam France), Nicolas Girod (porte-parole Confédération Paysanne), Aurélie Trouvé (porte-parole de ATTAC).

Un spectre large de personnalités dont le soutien est central pour faire plier le géant Total. En ce sens, il faudra être nombreux à leurs côtés pour soutenir les raffineurs, et montrer notre solidarité avec leur lutte pour l’emploi et contre le greenwashing de Total !

RDV à 10h au pied de la tour Total Michelet !

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Pour soutenir les grévistes, participez à la caisse de grève !

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Maintenant, à l'école, pour les enfants, plus de masque fait à la maison à partir de ce lundi

Il y a peu, les écoliers n'étaient en aucune façon contaminants, dixit le ministre de la Santé, le docteur Variant, et monsieur Propre en classe, Jean-Michel Blanquer, assistés à la télé par tout un cortège de pédiatres assermentés.

Et puis, les gens d'en haut changèrent d'avis :

Maintenant, à l'école, pour les enfants, plus de masque fait à la maison à partir de ce lundi

Et aujourd'hui, les mêmes ordonnent: Les enfants doivent, à partir de ce lundi, se rendre à l'école avec des masques de catégorie 1, qui filtrent au moins 90 % des aérosols de 3 microns. Ils sont plus filtrants que ceux de catégorie 2 qui ne filtrent que 70 % des particules. A ne pas confondre avec des FFP2. 

A part ça, Agnès Buzyn, ministre de la Santé avant le docteur Variant, docteur également de son état, avait dit au tout début de l'épidémie en Chine des choses comme quoi le coronavirus s'arrêterait à la frontière de la Gaule. Depuis, elle est devenue secrétaire générale du cabinet du patron de l'OMS, à 15 000 euros mensuels non imposables. Comme quoi, la valeur, ça se paye.

A part ça, dans notre société capitaliste, les masques indispensables ne sont pas gratos et:

Maintenant, à l'école, pour les enfants, plus de masque fait à la maison à partir de ce lundi

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les nouveaux monstres, qui se veulent les rois de l'Univers ...Va-t-on les laisser faire ?

Le nouveau mur de l'argent

Les 5 principaux milliardaires de l'industrie numérique  pèsent l'équivalent de

567 milliards de dollars,

soit plus que le PIB des 80 pays les plus pauvres de la planète réunis.

 

Les entreprises high-tech et leurs dirigeants sont, sans conteste, les grands gagnants de la crise sanitaire. Alors que les secteurs de l'aviation, de l'immobilier et de l'hôtellerie souffrent, les milliardaires de l'univers techno, eux, ont connu les plus fortes augmentations de richesse de l'année 2020. La richesse de Jeff Bezos, par exemple, le PDG d'Amazon, a augmenté de 65 % par rapport à 2019 pour atteindre 187 milliards de dollars en 2021

Avec la pandémie, le monde entier s'est appuyé sur de nombreux outils technologiques, et ce, dans tous les secteurs d'activités, du privé jusqu'à l'éducation en passant par le commerce et la santé. Les fournisseurs de solutions ont ainsi enregistré une forte augmentation de leurs revenus, et leurs fondateurs se sont largement enrichis.

Jeff Bezos, numéro 1
Ainsi, les ventes d'Amazon ont explosé pendant cette période, à tel point que l'entreprise a dû embaucher 175 000 travailleurs supplémentaires pour répondre à l'augmentation de la demande. Ce surcroît d'activité aurait permis à Jeff Bezos d'accroître sa fortune de 74 milliards de dollars l'année dernière. Soit une fortune totale de 187 milliards de dollars. Les données du Fonds monétaire international montrent que ce chiffre correspond approximativement aux PIB de la Nouvelle-Zélande et de l'Irak, classés 52e et 53e au niveau mondial avec 193,5 milliards de dollars et 178,1 milliards de dollars.

Bill Gates, numéro 2
Bill Gates, le fondateur de Microsoft, est la deuxième personne la plus riche de l'univers des technologies. La valeur nette du milliardaire qui travaille avec l'OMS et les fabricants de médicaments pour vaincre le coronavirus s'élève actuellement à 120 milliards de dollars. Les statistiques montrent que la richesse de Gates a augmenté de 22 milliards de dollars au cours de l'année 2020 et est maintenant proche du PIB du Maroc, classé 59e au niveau mondial.

Mark Zuckerberg, numéro 3
En tant que cinquième plus grande entreprise technologique mondiale, Facebook a également connu une croissance impressionnante en 2020. Les actions de Facebook ont progressé de 26% l'année dernière, faisant grimper la fortune de son PDG de 39 milliards de dollars à 93,7 milliards de dollars. Ce qui signifie que la fortune de Mark Zuckerberg est supérieure de 700 millions de dollars au PIB de Porto Rico, qui s'élève à 93,9 milliards de dollars.

Les fondateurs de Google, numéros 4
Le président, directeur de la technologie et co-fondateur du géant du logiciel Oracle, Larry Ellison, et le co-fondateur de Google, Larry Page, se sont classés aux quatrième et cinquième rangs des milliardaires "techn" mondiaux, avec 84,9 milliards de dollars et 80,4 milliards de dollars de valeur nette ce mois-ci. Leur richesse est proche du PIB du Sri Lanka et de la République dominicaine, qui se classent au 66e et 67e rang mondial, avec respectivement 81,1 milliards et 77,8 milliards de dollars.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Mais rappel historique: la gauche plurielle au pouvoir de 1997 à 2002 avait laissé en l'état le brisure de la SNCF en deux, organisée par la droite, avec la scission de Réseau Ferré de France.

Sous Hollande président, c'est une autre casse du rail public national, adoptée par la majorité socialo-écolo à l'Assemblée nationale à l'été 2014.

Avec Macroléon président, pourquoi ne plus obéir aux injonctions de Bruxelles et de l'UE du capital en matière ferroviaire?

Comme le "nouveau monde" à la sauce Macron, la "nouvelle" SNCF à la même sauce

Si ce dessin venait à faire rire, celui-là alors, tout neuf:

Comme le "nouveau monde" à la sauce Macron, la "nouvelle" SNCF à la même sauce

Ben oui, des saisonniers, parce qu'un cheminot ne bosse jamais lors des vacances scolaires, mais uniquement toute l'année, dimanches et fêtes, de jour comme de nuit...

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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